Othman Saadi

Othman Saadi (né en 1930 à Tébessa en Algérie) est un diplomate, homme politique et écrivain algérien.

Othman Saadi se bat depuis sa tendre enfance au sein du Parti du peuple algérien et dans les rangs du Front de libération nationale depuis sa création et a travaillé parmi ses représentants dans l'Orient arabe. Il a abandonné l'école française après les massacres du 8 mai 1945. Il est diplômé de l'Institut Abdelhamid Ben Badis de Constantine en 1951, titulaire d'un baccalauréat ès arts de l'université du Caire en 1956, d'une maîtrise de l'université de Bagdad en 1979 et d'un doctorat de l'université d'Alger en 1986.

Combattant du Front de libération nationale depuis sa création. Secrétaire permanent du bureau de l'armée de libération nationale au Caire pendant la révolution armée. Chef de la mission diplomatique au Koweït de 1963 à 1964. Chargé d'affaires au Caire de 1968 à 1971. Ambassadeur à Bagdad de 1971 à 1974. Ambassadeur à Damas de 1974 à 1977. Membre de l'Académie de la langue arabe libyenne à Tripoli (Libye). Membre de l'Assemblée populaire nationale de 1977 à 1982, membre du Comité central du Front de libération nationale de 1979 à 1989, président de l'Association algérienne de défense de la langue arabe depuis 1990.

Il est le directeur responsable du porte-parole de l’association Word. Président du Comité de supervision scientifique sur la préparation du dictionnaire arabe moderne, adopté par le Fonds arabe pour le développement économique et social dans les années 1980.

Élu député de l'Assemblée populaire nationale (1977-1982), membre de la circonscription de Tébessa. Il a été élu membre du Comité central lors du 4 congrès du Front de libération nationale (1979). Il a reçu le prix du plus important groupe de réflexion arabe, la Fondation de la pensée arabe en 2005, et le prix de la plume d'or de la municipalité de Sidi M'hamed en Algérie.

Othman Saadi appartient à la plus grande tribu amazighe, la tribu Namamsha, et parle l'arabe et l'amazigh. Lorsqu'il a publié ses livres L'histoire de l'arabisme de l'Algérie (1983) et L'arabe amazigh (1996), il les a cités comme des linguistes qui mettent l'accent sur l'arabisme de la langue amazighe.