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France
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Marc Guillaume
French official

Marc Guillaume

The basics

Quick Facts

Intro
French official
Places
Work field
Gender
Male
Place of birth
Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France
Age
60 years
Family
Education
École nationale d'administration
Awards
Officer of the Legion of Honour
(2017)
Officer of the National Order of Merit
(2012)
Knight of the National Order of Merit
(2004)
Knight of the Legion of Honour
(2009)
Marc Guillaume
The details (from wikipedia)

Biography

Marc Guillaume, né à Neuilly-sur-Seine le , est un haut fonctionnaire français.

Il commence sa carrière avec différentes fonctions au Conseil d’État et dans les ministères. De 2007 à 2015, il est secrétaire général du Conseil constitutionnel. Depuis 2015, il est secrétaire général du gouvernement.

Famille et proches

Né à Neuilly-sur-Seine le , Marc Guillaume est le fils de Gilbert Guillaume qui fut conseiller d'État, juge et président de la Cour internationale de justice. Contexte indique qu'il est « très proche du constitutionnaliste Guy Carcassonne ».

Formation et carrière

Marc Guillaume est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1989) et ancien élève de l’École nationale d'administration (promotion Victor-Hugo, 1991).

Il intègre le Conseil d’État en 1991 : il y est auditeur jusqu'en 1994, puis maître des requêtes.

Il est directeur des affaires juridiques au ministère de la Défense de 1996 à 1997, puis directeur des affaires civiles et du sceau au ministère de la Justice de 1997 à 2007. C'est à ce dernier poste qu'il signe un arrêté très controversé qui permet aux diplômés de certains Masters de Sciences Po Paris de se présenter directement à l'examen du barreau.

De 2007 à 2015, il est secrétaire général du Conseil constitutionnel, sous la présidence de Jean-Louis Debré. Le Monde considère qu'« en huit ans de présence au Conseil, M. Guillaume aura profondément contribué à la rénovation de l’institution. À commencer par la mise en œuvre de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), qui a proprement révolutionné le fonctionnement de la haute juridiction ».

En 2018, il est pressenti pour succéder à Jean-Marc Sauvé à la vice-présidence du Conseil d’État ; mais Bruno Lasserre lui est préféré.

Secrétaire général du gouvernement

Il remplace Serge Lasvignes (nommé directeur du Centre Pompidou) au poste de secrétaire général du gouvernement en . Le qualifiant de « vice-Premier ministre », Contexte souligne que s'il est « inconnu du grand public, le secrétaire général du gouvernement (SGG) n’en est pas moins l’un des personnages les plus puissants de l’État ». Marianne le présente comme « le technocrate le plus puissant de France » et considère qu'il « a davantage d'influence que bien des ministres ».

Il reste en poste après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, en dépit de l'annonce par ce dernier de la mise en place d'un système des dépouilles (spoils system) comme pratiqué aux États-Unis : le palais de l'Élysée met en avant « ses qualités professionnelles dans l’exercice de ses fonctions ». Contexte remarque qu'avec le Premier ministre Édouard Philippe et son directeur de cabinet Benoît Ribadeau-Dumas, « ils forment un trio de conseillers d’État à la tête du gouvernement ». Marc Guillaume et Benoît Ribadeau-Dumas, tous deux issus du Conseil d’État, sont réputés particulièrement proches. Contexte ajoute qu'il « n’hésite pas à sortir de son rôle de conseiller juridique du Premier ministre pour présider – à la place du directeur de cabinet – les réunions interministérielles (RIM) et émettre un avis sur l’opportunité politique des textes. [...] Placé dans une tour de contrôle de l’État, Marc Guillaume auditionne tous les candidats que le gouvernement envisage de nommer en Conseil des ministres – c’est-à-dire rien de moins que les préfets, les directeurs d’administrations centrales, les ambassadeurs… »

À ce poste, il rédige notamment le projet de réforme constitutionnelle : Contexte indique que « les observateurs lui attribuent, au-delà de la forme juridique, le fond « politique » du projet de loi. En clair, des mesures affaiblissant le pouvoir législatif. [...] comme beaucoup de hauts fonctionnaires, Marc Guillaume juge que le texte qui sort du Conseil des ministres pour être examiné au Parlement est déjà parfait. Et que les parlementaires n’ont pas à mettre leur nez dans les décrets d’application ». À ce titre, il s'oppose à Gérard Larcher, président du Sénat, au sujet de la constitutionnalité de la limitation du cumul des mandats dans le temps, introduite dans la réforme.

Le Monde relève en 2015 qu'« il suscite, chez tous ceux qui l’ont fréquenté, les mêmes éloges », et estime que son parcours « le situe dans la lignée des grands noms qui ont marqué le poste de secrétaire général du gouvernement, comme Jean-Marc Sauvé [...] ou Renaud Denoix de Saint Marc [...] ». Contexte indique en 2018 que « son efficacité est [...] unanimement reconnue ». Selon Laurent Mauduit et Martine Orange de Mediapart, il « a des comportements qui ne sont pas toujours appréciés au Conseil d’État, dont il est issu », étant « réputé pour être préoccupé de sa carrière et accommodant avec le pouvoir » ; les deux journalistes assurent qu'il est « même capable de mentir publiquement, afin de ne pas bousculer ou importuner des puissants », « comme Mediapart en a établi la preuve lors d’une enquête sur la rémunération illégale perçue par des parlementaires siégeant à la commission de surveillance de la Caisse des dépôts ».

En , Le Monde met cependant en cause son « indulgence » envers Jean-Paul Delevoye, au lendemain de sa démission de ses fonctions de Haut-Commissaire aux retraites : le quotidien assure disposer d'informations selon lesquelles le Secrétaire général du gouvernement « était au courant du cumul de rémunérations opéré par le haut-commissaire lorsqu’il était chargé de la réforme des retraites », et qui n'était pas mentionné dans la déclaration de l'intéressé auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Jean-Paul Delevoye affirme que Matignon était pleinement informé de sa situation, et que les services du Premier ministre connaissaient le cumul des fonctions publiques et privées qu'il exerçait depuis sa nomination comme haut-commissaire chargé de la réforme des retraites en 2017. Matignon assure de son côté que Marc Guillaume a respecté les procédures, ce que Mediapart met en doute ; le journal estime toutefois que « si Marc Guillaume a été complaisant, il n’a pas été lé seul », mettant en cause Édouard Philippe.

Selon Mediapart, il souhaiterait devenir vice-président du Conseil d'État en , quand Bruno Lasserre, le détenteur actuel de la fonction, arrivera au terme de son mandat.

Autres fonctions et centres d'intérêt

Marc Guillaume est membre du Siècle, du Club des juristes, du conseil d’administration de l'Institut d'études politiques de Paris et co-directeur de la revue Pouvoirs.

Le Monde indique qu'il « cultive une passion pour les vins de Bourgogne, où il a ses racines familiales. Il a ainsi beaucoup œuvré, aux côtés de l’association constituée à cet effet, pour que les climats du vignoble de Bourgogne soient inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco ».

Décorations

  • Officier de la Légion d'honneur. Il est élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur le . Il était chevalier du .
  • Officier de l'ordre national du Mérite. Il a été promu officier par décret du . Il était chevalier du .

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