Louis Drummond, comte de Melfort
Quick Facts
Biography
Louis Drummond, comte de Melfort, est un militaire français, né le 1 novembre 1722, mort en 1788.
Biographie
Famille
- Son grand-père est Jean Drummond (en), comte de Melfort (en), 1 du nom, créé vicomte de Melfort le , comte de Melfort en Écosse le , pair d'Irlande, baron de Cleworth par patente du puis duc de Melfort en France le . Second fils de Jacques II, 8 lord Drummond, 3 comte de Perth, et d'Anne Gordon. Il se marie en premières noces à Sophie Lundey héritière de sa maison, morte en 1679. Il épouse en secondes noces Euphémie Wallace, fille de sir Thomas Wallace de Craigie, baron et seigneur, justicier d'Écosse, morte le au château de Saint-Germain-en-Laye.
Jean Drummond fait partie de la 2 branche de la maison de Drummond issue des comtes de Perth, établie en France sous le titre de duc de Melfort et formant la 1 branche du nom de Melfort.
- Son père, André Dummond, comte de Melfort, est le quatrième fils du deuxième lit de Jean Drummond, comte de Melfort et d'Euphémie Wallace. Il fut colonel de cavalerie, mestre de camp, lieutenant-général des armées du roi et grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il épousa Madeleine Sylvie de Sainte-Hermine, fille de Louis-Henri, marquis de Sainte-Hermine et de Marie-Geneviève Morel de Putanges, dont il eut son fils Louis.
- il se marie le à Jeanne Elisabeth de La Porte, fille de Pierre Jean-François de La Porte, marquis de Presles, seigneur de Meslay, intendant du Dauphiné et d'Anne Elisabeth Lefebvre de Caumartin, dont il aura 3 enfants :
- Louis Pierre Milcolombe Drummond, né le , maréchal de camp
- Louis Edouard Genneviève Drummond de Melfort, né le , chevalier de Malte, mort en 1832, sans enfants.
- Annabelle Henriette Drummond de Melfort, dame de madame Elisabeth de France, mariée au comte de Marguerye.
Carrière militaire
Le , Louis Drummond est cornette aurégiment de cavalerie de Gesvres, avec lequel il participe durant la guerre de Succession de Pologne à la campagne sur le Rhin et à l'affaire de Clausen.
Le , il devient capitaine et commande une compagnie au régiment Royal-Piémont Cavalerie. Affecté à l'armée de Westphalie, il se trouve sur les frontières de Bohème et prend part au secours de Braunau, au ravitaillement d'Egra et à la défense de plusieurs postes de la Bavière et sur le Rhin.
De 1741 à 1743,il est à la conquête du comté de Nice, en 1744, au siège de Demont, à la Bataille de Coni et à la bataille de la Madona-del-Ulmo
Le , il devient colonel du régiment d'infanterie de La Marche.En 1746, il est à l'armée du Bas-Rhin, sous les ordres du prince de Conti à la marche de Maubeuge sur Herentals puis sous les ordres du comte d'Estrées aux sièges de Mons, de Charleroi, de Namur et à la bataille de Raucoux.
Le , il devient mestre de camp et lieutenant du régiment de cavalerie d’Orléans qu'il commande, le , à la bataille de Lawfeld et au siège de Maastricht en 1748.
Il sert ensuite le régiment Royal-Écossais et se trouve à la bataille de Hastenbeck, à laprise de Minden et du Hanovre, puis au camp de Closterseven.
Par brevet du il devient brigadier et combat à Crewelt le . Il se trouve, ensuite, à la tête d'une brigade de troupes légères composée des volontaires de Flandre, des volontaires du Hainault, des volontaires étrangers et des volontaires liégois. Il couvre la marche de l'armée française et fait fuir les ennemis qui occupent Borck, s'empare de Lippe le , participe à la bataille de Minden le 1 août, bat un régiment de dragons hanovrien à Mardoff près de Hombourg en septembre, attaque, le un détachement ennemi près de Nordecken faisant prisonniers 30 dragons et 20 hussards.
Devenu colonel de la Légion Royale le , il la commande lors des batailles de Corbach et de Warburg. Le , il est au combat de Rhadern où le corps du général Bulow est mis en déroute.
Par brevet du , il devient maréchal de camp à l'armée d'Allemagne. Il se distingue, sous les ordres du marquis de Voyer lors de la bataille de Verle et de la prise d'Osnabrück.
Le , il est nommé inspecteur des troupes légères de France.
Employé à l’armée d’Allemagne en 1762, il remporte un avantage sur les ennemis, du côté d’Holtsmar, le .
Il fut créé commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis le , puis nommé lieutenant-général des armées du Roi le .
Œuvres
- Traité sur la cavalerie, enrichi de gravures de Charles-François-Adrien Macret et François Robert Ingouf, Imprimerie de Guillaume Desprez, Paris 1776
Notes, sources et références
- Les ouvrages cités en bibliographie