Louis-Auguste Bosseboeuf
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Biography
L'abbé Louis-Auguste Bosseboeuf, né le à Iteuil, mort le à Saint-Louand, est un ecclésiastique, archiviste, historien et archéologue français, spécialiste de la Touraine.
Biographie
Originaire du Poitou, il suivit, enfant, son père à Langeais, où il fut régisseur du comte de Falloux, puis de l'amiral marquis de Fayolle, son beau-frère, au domaine de Châteaufort. Il poursuivit, après ses études secondaires commencées sous la direction du vicaire de Langeais, l’abbé Hersand, au Petit Séminaire de Tours et fut ordonné prêtre le . Aussitôt nommé vicaire à Montlouis, dont le curé était l’abbé Viollet, il aida ce dernier pendant trois ans dans son ministère, continuant sa vie laborieuse comme au séminaire, tant pour ses études personnelles que pour l'enseignement. Le premier élève qu'il initia aux études ne fut autre que son propre frère, le chanoine François Bossebœuf (1862-1943).
Le , il fut transféré à la cure de Marigny-Marmande, aux confins de la Touraine et du Poitou pour succéder à l’abbé Deniau, mort en 1926 à Ligueil. Il fut l’archiviste et historiographe du diocèse de Tours. Le , il entra à la Société archéologique de Touraine.
Le , il fut appelé par le cardinal Meignan à devenir professeur d'histoire au Petit Séminaire de Tours, dont la direction, jusque-là aux mains des prêtres de la Mission, venait d’être confiée au clergé diocésain. Vers le même temps, après la mort de l’abbé Hersand, M Meignan l’appela à lui servir de secrétaire particulier. La même année, il publia, avec l’approbation de son supérieur, après les corrections suggérées par le chanoine Pouan, Le Syllabus sans parti pris, dont un publiciste fit parvenir un exemplaire amputé de son élogieuse approbation archiépiscopale à Rome. Ces considérations sur le Syllabus fut mis à l’index, et le cardinal dut transmettre la soumission de leur auteur au pape Léon XIII qui exprima aussitôt à l'archevêque « la joie que lui causaient la soumission et la modestie de l'auteur du livre condamné ».
Le , sous la présidence de M. Delaville Le Roulx, il accepta les fonctions de secrétaire général de la Société archéologique de Touraine. En 1891, il quitta l’enseignement et, après s'être démis des fonctions de secrétaire du cardinal Meignan, et entreprit un voyage d'étude en Italie, qui devait être des plus féconds. L’étude du mouvement littéraire et artistique de la Renaissance le prépara à comprendre le rôle des artistes italiens en Touraine et l’amena à appeler la Touraine « la Toscane de la France » et à comparer Tours à Florence et Amboise à Sienne.
De retour à Tours, il reprit ses recherches, ses études et ses travaux pour produire une série d’articles sur la vie à Tours sous Louis XI et des notices sur Clos-Lucé, Oiron, Fontevrault, Saint-Aignan, Montreuil-Bellay. En 1891, il acheva son étude sur l’École de calligraphie et de miniature de Tours et, le , il fut choisi pour succéder comme président à Léon Palustre, mort en .
Chanoine honoraire de Coutances en 1909, il fut affecté, en 1915, à Beaumont-la-Ronce, dont le curé, mobilisé, était tombé en servant comme infirmier.
Mort le au prieuré de Saint-Louand (Chinon), il est inhumé au cimetière de Semblançay.
Il a écrit aussi sous les pseudonymes de « A.-L. Boskérat », « Louis Dumont » (ou « Louis du Mont »), « Ariel Mouette » et « Jean du Clain ».