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Togo
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Kafui Adjamagbo-Johnson
Togo politician

Kafui Adjamagbo-Johnson

The basics

Quick Facts

Intro
Togo politician
Places
Work field
Gender
Female
Place of birth
Bassar, Bassar, Kara Region, Togo
Age
66 years
The details (from wikipedia)

Biography

Kafui Adjamagbo-Johnson (26 décembre 1958 à Bassar au Togo - ) est une juriste, femme politique et une militante des droits de l'homme togolaise, première femme candidate à une élection présidentielle dans son pays.

Biographie

Kafui Adjamagbo-Johnson est née d'un père médecin et d'une mère sage-femme.

Elle fait ses études primaires, secondaires et en partie universitaires au Togo, où elle obtient une maîtrise ès-sciences juridiques en 1983, avant de s’envoler pour Paris où elle décroche un DEA en droit privé à l'université de Paris V, Malakoff, puis un second DEA en droit privé et droit comparé, option droits Africains et sa thèse de doctorat en 1986 à l'université de Paris I, Panthéon Sorbonne.

Revenue au Togo, elle entame une carrière d’enseignante à l'École supérieure des carrières juridiques et administratives (ESACJ) l'actuelle Faculté de droit de l'université de Lomé, d’abord comme vacataire, puis assistante titularisée en 1988.

Parcours politique

Son contact avec la politique a commencé quand, à quatre ans, elle fut désignée à Bassar pour remettre un bouquet de fleurs au président de la République d’alors, Sylvanus Olympio, en visite officielle dans la localité[réf. nécessaire].

Son goût pour la politique, elle l’a hérité de sa mère engagée militante du RDA d’Houphouët-Boigny et de son père militant du parti de Nicolas Grunitzky ainsi que de ses oncles maternels « Papa Ayité », un conteur qui égratignait le régime dictatorial au cours des années 1960 et Omer Adoté, arrêté en même temps que le docteur Atidépé et mort sous la torture au camp RIT[interprétation personnelle].

Ce penchant à la politique s’est renforcé à l’arbitraire, dont elle fut elle-même victime.[réf. nécessaire]

Son entrée en politique commence en 1990, comme membre fondateur de la CDPA, premier parti politique d'opposition créé au Togo dans la clandestinité.

En 1991, elle est élue au poste de Rapporteur-Général du Bureau Provisoire de la Conférence nationale souveraine, d’où elle a hérité des surnoms le Président me charge de dire et ADJAMA GAKPO[réf. nécessaire][pertinence contestée].

Elle a siégé au Haut Conseil de la République (HCR), le Parlement de transition[réf. nécessaire], avant d’être nommée Ministre du Bien Être social, des Droits de l’homme et de la Solidarité nationale dans le 1er Gouvernement de Transition[réf. nécessaire]. À ce titre elle est désignée par ses pairs pour confirmer au HCR la dissolution du RPT. Elle quitte le gouvernement après l'attaque contre la primature [Quoi ?] en décembre 1993[pas clair].

Sortie du gouvernement, elle crée avec un groupe de femmes venant de tous horizons politiques, le Groupe d’action et de réflexion Femmes, Démocratie et Développement (GF2D), dont elle est la Secrétaire Générale jusqu’en 1997[réf. nécessaire].

En mars 2010, elle est la première femme candidate à l’élection présidentielle au Togo. Depuis août 2012 est la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), un parti d'opposition.

Militante des droits humains

Parallèlement à la politique, elle milite pour la démocratie et les droits de l'Homme dans plusieurs organisation de la société civile : Non-Violence et Démocratie et le Collectif des Associations féminines (CAF) qui a été à l'avant garde de la lutte pour la démocratie aux côtés des partis politiques d'opposition. Son engagement ne s’arrête pas au Togo et à ce titre elle a occupé plusieurs autres postes de responsabilité, notamment la présidence du Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO), de 2004-2006.

Aujourd’hui, elle est la Coordonnatrice de WILDAF/FEDDAF (Femme Droit et Développement en Afrique), un réseau sous régionale pour l’Afrique de l’ouest. Dans ce cadre elle a joué un rôle clé dans le plaidoyer qui a conduit l’Union africaine à adopter en 2003 le Protocole à la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples relatif aux Droits des femmes en Afrique[réf. nécessaire].

Notes et références

Liens externes

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