Jérôme Turot
Quick Facts
Biography
Jérôme Turot, né le à Boulogne-Billancourt, est un avocat français.
Il est spécialisé en contentieux fiscal, domaine sur lequel il a travaillé comme membre du Conseil d'État.
Biographie
Formation
Jérôme Turot est titulaire d'une maîtrise en droit de l'Université Panthéon-Assas, et est ancien élève de l'IEP de Paris.
Carrière
Jérôme Turot est admis en 1977 comme élève de l'École nationale d'administration de laquelle il sort major de la célèbre promotion Voltaire (1980).
Il commence sa carrière au Conseil d'État. Il a d'abord exercé les fonctions d'auditeur puis de maître des requêtes en 1983, où il s'est spécialisé dans le contentieux fiscal. Il a été notamment responsable du Centre de coordination et de documentation du contentieux fiscal du Conseil d'État, « une structure qui sert de go-between [intermédiaire] entre Bercy, le Medef, les profs de droit et le Conseil d'État pour harmoniser les positions de chacun en matière de prélèvements obligatoires ».
De 1981 à 1985, il est chargé de cours à l'IEP de Paris et à l'École nationale d'administration ainsi qu'administrateur de l'Institut des avocats conseils fiscaux (IACF).
Il a été conseiller technique au cabinet d'Albin Chalandon au Ministère de la Justice de 1986 à 1987.
En 1993, il quitte le service public pour exercer le métier d'avocat fiscaliste et crée le cabinet Turot, spécialisé dans le traitement des contentieux et à l'assistance aux redressements fiscaux. Il compte parmi ses clients des particuliers, des entreprises du CAC 40 et des entreprises internationales telles que Nestléet même l’État.
"Sa force : le précontentieux. « Gagner au bout de huit ans, c’est perdre à moitié. » explique-t-il. Il a la particularitéde choisir ses dossiers « Pas plus de 10 en même temps et moins de 100 par an » dit-il. « Sa botte secrète ? Le vice de procédure, qu'il traque avant d'aller proposer une négociation à l'administration fiscale, en lui expliquant qu'il a toutes les chances de gagner au contentieux ».
Administrateur de l’Association mécénale des ancien élèves de l'ENA et de l'IACF, il est aussi membre du comité scientifique de la Revue de droit fiscal. Il collabore régulièrement à cette publication de référence ainsi que dans des journaux tels que le Figaro , où il pointe "une disposition du projet de loi de finances qui incite des « aviseurs » à fournir des renseignements permettant de découvrir des infractions fiscales"; ou sur le droit à l'erreur, une mesure emblématique de la loi pour un État au service d'une société de confiance (loi ESSOC du ), sur Europe 1, dans Challenges ou dans Les Échos...
Consulté par des personnalités de tous bords, « il est devenu indispensable aux pédégés de grands groupes [...], que ce soit en leur nom propre ou pour défendre les intérêts de leur société », et est sollicité « dans les dossiers complexes, car il est comme un poisson dans l'eau dans les services de la Direction générale des Impôts (DGI), dont il connaît tous les cadres ». "Son passé lui assure d’excellents rapports avec l’administration fiscale, qui lui fait confiance tout en craignant son caractère redoutable en contentieux. Une relation qui l’a amené à défendre l’État français devant la Cour de justice de l'Union européenne ou le Conseil d'État, comme ce fut le cas lors de l’affaire du précompte mobilier. Il a notamment conseillé Marine Le Pen durant la campagne présidentielle de 2017, et rédigé plusieurs notes à son attention, dont une intitulée « Je garantirai vos retraites ».
Prix
- « Best Lawyers » 2012 en droit fiscal
- Prix de l’Institut des Avocats Conseils Fiscaux en 1993
Ouvrage
- La Fiscalité racontée au médecin libéral, coauteur avec Marie Masclet de Barbarin, Maurice Cozian, Jean-Claude Chocque. Litec Fiscal, 2008.