Jean-Noël Vandaele

De 1978 à 2002 : un parcours européen

À 22 ans, après avoir réalisé ses premiers dessins au lycée Fernand-Léger à Coudekerque-Branche, il s'inscrit à l'École des beaux-arts de Dunkerque dans la classe de Gérard Hennebert. En 1977, il rencontre Louis Olivier Chesnay (1899-1999) ancien chef d'atelier à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris qui fait de lui son dernier élève. Louis Olivier Chesnay lui fait découvrir l'abstraction.

En 1990, il crée la galerie d'Art ARTUA à Dunkerque, (où il présente des artistes de sa région dont le sculpteur René Dupas, mais aussi plusieurs artistes internationaux, en particulier Charo Marin, venue d'Espagne). Pendant de longues années il essaye de faire reconnaître son œuvre dans le milieu artistique de cette ville et de celui de la région du Nord-Pas-de-Calais, mais c'est le rejet. En 1996, il déplace sa galerie ARTUA à Bruxelles (Chaussée de Charleroi) et expose désormais à l'étranger (Suisse, Espagne, Italie...). En 1999, il quitte définitivement la France pour l'Espagne. Création de groupes d'amis à Steenvoorde, Steene et à Lille.

À partir de 2002 : un parcours américain et mondial

En 2002, il est invité par le conservateur en chef du Smithsonian American Art Museum deWashington qui lui fait découvrir le peintre américain Winslow Homer. Jean-Noël Vandaele s'installe dans le Maryland. Il est sélectionné par William Zimmer, critique d'art au New York Times, pour participer à l'International Juried Show au New Jersey Center for Visual Arts. En 2004, il expose au Washington County Museum of Fine Arts (en) des œuvres sur le théâtre de William Shakespeare et une série consacrée à l'œuvre du peintre américain Winslow Homer.

En 2004, il obtient pour un an une résidence d'artiste international à New York où il réalise des grands formats d'après Winslow Homer. Cette œuvre Yellow Head and the Maritime Adventure sera exposée en 2004 au Newhouse Center for Contemporary Art (en) à New York (600 m² d'exposition).

Il est ensuite l'artiste invité du programme d'éducation du Butler Institute of American Art de Youngstown dans l'Ohio. Il y expose pendant une année, une large série de dessins en hommage à Winslow Homer. Il y réalise plusieurs interventions auprès du public, avec notamment des ateliers consacrés à la jeunesse.

En 2005, il présente en avant première à New York, à la galerie d'art Caelum, sa série Yellow Head and the Flemish Masters: Bosch, Brueghel and Rubens. Cette exposition voyage également en Belgique (Gand et Bruxelles).

Il est à Paris en 2007, au centre culturel franco-japonais Bertin-Poirée où il inaugure sa série new-yorkaise : Scarf Dancers.

En 2008, il présente au Gilchrist Museum of Arts dans le Maryland, une exposition consacrée à l'évolution de son œuvre depuis 2002 : Tracking Yellow Head.

Il expose pour la première fois, au Japon, en mai 2008, une œuvre inspirée du théâtre kabuki. Suivent ensuite, en 2008 et 2009, plusieurs expositions à Tokyo, toutes relatives à l'art japonais Ukyo.e : Yellow Head and the Japanese Beauties, Playtime in Edo...

Il revient à Paris, à l'Espace Japon, pour présenter ses nouvelles séries : Yellow Head and Kabuki Actors et Floating gray.

Après avoir été, en Europe, un peintre abstrait (entre 1978 et 1998, création de plus de 600 peintures et dessins), Jean-Noël Vandaele s'engage en 1999 sur une voie figurative originale.

Il crée plusieurs séries d'œuvres à partir de l'imaginaire. Se succèdent Le Rêve de Clarisse, et L'Éveil de Clarisse, puis Dancing Zone, Tête à tête et The other side show. Viennent ensuite les séries Just for fun, Gray Time, Children's Corner et Funny Heads.

En 2001, il réalise une série qui lui ouvrira la porte des États-Unis : The True Ivory Head. Après With the Hand et Oarsmen Jean-Noël Vandaele pénètre le monde du théâtre de William Shakespeare.

Il étudie vingt pièces du théâtre shakespearien (Hamlet, Macbeth, Richard III, Roméo et Juliette, Henri IV, Henri V…) et crée un ensemble de soixante dessins au crayon de couleur (trois dessins pour chaque pièce de théâtre). Une série spéciale consacrée à Macbeth est réalisée pour le théâtre de Cumberland dans le Maryland. Jean Noël Vandaele devient membre de la Shakespeare Guild à Washington.

En 2002, il invente Yellow Head un personnage récurrent, présenté de profil, dont le large sourire et la tête jaune sont les pierres angulaires de toutes ses nouvelles créations. Après l'œuvre de Winslow Homer de 2002 à 2004, puis celle des maîtres flamands de 2005 à 2006, Yellow Head visite, en 2008, celle des maîtres de l'art japonais Ukyo-e. Yellow Head est aussi, en 2006 et 2007, le sujet de deux séries basées sur une démarche plus personnelle : Scarf dancers et Véritas.

Cette œuvre est présente dans de nombreuses collections de musées américains (Butler Institute of American Art, Ohio; Washington County Museum of Art, Maryland, Schacknow Museum of Art, Floride…).

De 1982 (première exposition personnelle à l'École régionale des beaux-arts de Lille) à 2001, Jean-Noël Vandaele a présenté ses œuvres en Europe. Il a réalisé d'importantes expositions personnelles en France, mais aussi en Belgique, Espagne, Italie, Allemagne, et Suisse.

• 2002 East Ashland Art Gallery. Phoenix (Arizona). États-Unis
• 2002 Lobby for the Art. Cumberland Theatre. Maryland. États-Unis
• 2003 Gilchrist Art Gallery. Cumberland Cultural Fondation. États-Unis
• 2004 Washington County Museum of Art. Maryland. États-Unis
• 2004 Newhouse Center for Contempory Art. New York. États-Unis
• 2005 Caelum Art Gallery. New York. États-Unis
• 2005 Galerie Le Printemps de Giverny. Paris. France.
• 2005 Schacknow Museum of Art. Floride. États-Unis
• 2005 Caelum Art Gallery. New York. États-Unis
• 2005 International Art Fair. Gand. Belgique
• 2006 Butler Institute of American Art. Youngstown. États-Unis
• 2006 De Cuyper Art Gallery. Bruxelles. Belgique
• 2006 Caelum Art Gallery. New York. États-Unis
• 2007 Centre Culturel Franco Japonais. Paris. France.
• 2007 Caelum Art Gallery. New York. États-Unis
• 2008 Ju-ichi Gatsu Gallery. Tokyo. Japon
• 2008 Gilchrist Museum of Art. Maryland. États-Unis
• 2008 Caelum Art Gallery. New York. États-Unis.
• 2009 Form/Space Art Gallery. Seattle. États-Unis
• 2009 Château Lesieur.Coudekerque-Branche. France
• 2009 Caelum Art Gallery à New York. États-Unis
• 2009 Ju-Ichi Gatsu Gallery à Tokyo. Japon
• 2009 FURN’ ART 2009. Furnes. Belgique
• 2009 Espace Japon. Paris. France
• 2009 Hof Van Ryhove, Centre culturel de Gand. Belgique

• (it) Théodosio Martucci, Jean-Noël Vandaele, Milan (Italie), Artecultura, avril 1998

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• Odile Delcuse, « Jean Noël Vandaele: figuratifs », Éditions Artypo, fr, , 1984., La Panne (Belgique)( Jean Noel Vandaele, Musée de Groningue, Groningen, (Pays-Bas) herc: C 68028 ID.
• Miguel Conception et Charo Marin, « Jean Noël Vandaele », Kilimanjaro, périodique, es, décembre, 1993,Valence (Espagne), page 47
• Antonio Galiena, « La pintura abstractizante de Jean Noël Vandaele », dans Diaro 16, Valencia (Espagne), janvier 1994, page Arte.
• Awenire, « Jean Noël Vandaele », dans Mondo, Press service, Milan (Italie), 25 janvier 1996, page 14
• Paul Vertigo, « Jean Noël Vandaele, equilibrio e libertà », dans "Oltre il reale", Édition Il Cannochiale, Milan (Italie), mars 1997, page 4.
• Osvaldo Patani, «  Foglietti per Jean Noël Vandaele », dans, "Le Rêve de Clarisse", Édition Il Cannochiale, Milan (Italie) mars 1998, pages 4 et 5
• Marie-Pierre Demarty, « Le destin européen de Jean-Noël Vandaele », dans, La voix du Nord, Édition de Dunkerque, Dunkerque(France), 17 mai 1998, page 7, Dunkerque ville, rubrique Art.
• Raphaelle Renken, « Le mensonge hilare », dans, Revue Accrochages, Lausanne (Suisse), septembre 1999, page 29
• Lia Kasper, « Jean Noël Vandaele : le jeu et la couleur », dans, Art Gazette (Édition pro-Arte Kasper), Morges (Suisse), septembre 1999, page 2 et 3.
• Alison Bunting, « Jean Noël vandaele, traveling in Imaginary », Times-News, Cumberland, Maryland, (États-Unis), Mars 2003, page 2 (Photographies de Wesley Haines)
• Amy Hunt, « Jean Noël Vandaele », dans Washington County Museum of Art Quaterly, Hagerstown (Maryland), États Unis, avril 2004 .(Amy Hunt, curator of exhibition)
• Asma Husain, « Jean Noël Vandaele, The Maritime Adventure », Snug Harbor Cultural Center Édition, New-York (États-Unis), juillet 2004, (Asma Husain curator of the exhibition. Newhouse Center for Contemporary Art, New York)
• Michael Fressola, « Jean Noël Vandaele: Technicolor Homer », Staten Island Advance, New York, (États-Unis), 8 aout 2004, page 1 et 3, Section E.
• Christian Germak, Jean Noel Vandaele, dans Arts Actualités Magazine, Clichy (France), n^o 141 Mai-Juin 2004 page 80 (Ateliers).
• Robert Noote, « Histoire de Ghyvelde », édition Ville de Ghyvelde, Ghyvelde (France), 2005, pages 167,168,169, (ISBN 2-9523324-0-1)
• Émilie Durot, « Jean Noël Vandaele, un américain né en France » . dans, Journal le Phare dunkerquois. Dunkerque (France), 06.10.2005 Rubrique Coudekerque-Branche.
• Thomas Pruvost, « Jean Noël Vandaele, une passion rêvée et vécue », dans La Voix du Nord, édition de Dunkerque, Dunkerque (France), 17 mars 2005.
• Paul Piron, « Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique XIX^e et XX^e siècles », éditions Art in Belgium, Ohain-Lasne (Belgique), volume 3, (ISBN 2-930338-53-9)
• Christian Germak, Jean Noël Vandaele, 1978-1998, éditions Artua, Furnes (Belgique), 2007, monographie 120 pages, préface de Pierre-Christian Taittinger
• Jean-Baptiste Couty, « Tête jaune et la Beauté japonaise », dans Actu Japon, Tokyo (Japon), 14.11.2008 (Synthèse de l'Actualité Japonaise, Agenda culturel)
• Christian Germak, « Jean Noël Vandaele et le théâtre Kabuki », dans, Arts Gazette International, Cély-en-Bière (France) n^o 570, 28.01.2008 page 2
• Estelle Jolivet, « Le peintre dunkerquois Jean Noël Vandaele, la réussite made in USA », dans La Voix du Nord, édition de Dunkerque, Dunkerque (France) , 26.11.2008, page 3, http// lavoixdunord.fr/.../article_le-peintre-dunkerquois-jean-noel-vandaele
• Paul Pauper ,« En route with Yellow Head », dans Form/Space Atelier, Seattle(États-Unis),janvier2009,http//formspaceatelier.blogspot.com
• Virginie Varlet, « Jean Noël Vandaele, le rêve américain », dans, Le Journal des Flandres, Bergues (France), 12.03.2002 page 36 et rubrique diversité: un artiste inclassable)

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