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France
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Jean Ernest Simonot

Jean Ernest Simonot

The basics

Quick Facts

Places
Gender
Male
Place of birth
Côte-d’Or, France
Death
Place of death
Nantes, France
Age
91 years
Education
École Polytechnique
The details (from wikipedia)

Biography

L'ingénieur en chef Jean Ernest Simonot, né le à Montigny-Montfort (Côte-d'Or) et mort le à Nantes (Loire-Atlantique), était un polytechnicien, ingénieur du Génie maritime, spécialiste des sous-marins et de leur armement.

Biographie

Jean Ernest Simonot naît le à Montigny-Montfort (Côte-d'Or). Il est le fils d'Antoine Simonot, né le à Montigny, cultivateur, laboureur et propriétaire, et de Marie Reine Bolachin, née le à Seigny (Côte-d'Or).

Carrière militaire

Il est incorporé le au 92e régiment d'infanterie à Dijon. Il présente, durant son service militaire, le concours d'admission à l'École polytechnique, et il est reçu sixième sur 223 élèves. Il suit la scolarité dans la promotion 1887-1888 et intègre l'école le . À la sortie, il choisit de servir dans le génie maritime, alors qu'il n'avait encore jamais vu la mer.

Élève du Génie maritime à partir du , il est nommé sous-ingénieur de 3ème classe le . À partir du , il sert à la 3ème section (réparations et armements) de la Direction des constructions navales du 1er arrondissement maritime à Cherbourg. Il est promu sous-ingénieur de 1ère et 2ème classe le . Il est affecté de 1895 à 1899 à la surveillance des travaux confiés à l'industrie privée, au Creusot. De 1900 à 1902, il est affecté à Paris, à l'Inspection générale du Génie maritime. Il est promu ingénieur principal le . Le , il se voit affecter une seconde fois à la surveillance des travaux confiés à l'industrie, mais cette fois c'est à Saint-Nazaire. Il y reste jusqu'en 1906. Nommé ingénieur en chef de 2ème classe le , il devient à la même date le chef de la section des constructions neuves à la Sous-direction des constructions navales du 1er arrondissement maritime à Cherbourg. Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur le et Officier d'académie. Il devient ingénieur en chef de 1ère classe le . De 1914 à 1918, il exerce les mêmes fonctions à Cherbourg. Il est fait Officier de la Légion d'honneur le .

Concepteur et inventeur

Très vite, il se spécialise dans la construction de sous-marins, pour la marine française ou celle de pays étrangers.

Il conçoit les sous-marins de la classe Joessel, le Joessel et le Fulton. À ce titre, il est à la place d'honneur, aux côtés du vice-amiral Tracou, préfet maritime de Cherbourg, et de M. de Frescheville, directeur des constructions navales, lors du lancement du Joessel qui a lieu à Cherbourg le .

Il conçoit également, pour la marine de Lettonie, deux sous-marins de type économique de 400 tonnes, le Bonis et le Spidola, qui sont lancés en 1926 respectivement à Nantes et au Havre. Avec un déplacement qui ne dépasse pas 400 tonnes en surface, ces bâtiments font preuve de performances remarquables pour l'époque. Il dépassent la vitesse de 14 nœuds en surface, et 9 nœuds en plongée. Leur coque est calculée pour résister à la pression jusqu'à 50 mètres de profondeur. Leur rayon d'action atteint 1600 milles en surface, et 85 milles en plongée. Leur armement se compose de 6 tubes lance-torpilles, un canon antiaérien de 76 mm et deux mitrailleuses.

Outre les sous-marins eux-mêmes, Jean Ernest Simonot innove en ce qui concerne leur armement. Les sous-marins, à cette époque, ont pour arme principale des tubes lance-torpilles à l'avant et à l'arrière. Ils ne peuvent tirer que dans l'axe, et les torpilles, n'étant pas dotées d'un dispositif de guidage comme on en inventera durant la Seconde Guerre mondiale, ne peuvent que filer en ligne droite après leur lancement. Cela réduit beaucoup les possibilités d'atteindre une cible. Le « dispositif Simonot » (ou « appareil Simonot ») se compose de tubes étanches, orientables autour d'un axe, montés par paires à l'extérieur de la coque, contenant une torpille. Ils permettent au sous-marin de tirer sur les côtés. Cependant ils ne peuvent pas être rechargés en immersion, contrairement aux tubes situés à l'intérieur de la coque èpaisse.

Pour les tubes lance-torpilles classiques, fixes, il conçoit aussi un appareil dit « Loire-Simonot » qui, une fois la torpille partie, provoque l'arrêt de la chasse d'air et la fermeture de la porte avant du tube. Cela permet de conserver dans le tube une partie du précieux air, mais par ailleurs cela oblige à rétablir en même temps la pesée, pour contrebalancer l'allègement du bâtiment causé par le départ de la torpille. Des essais de ce dispositif sont effectués à bord du Requin (Q115).

Le , il est admis dans le cadre de réserve.

Il décède le à Nantes (Loire-Atlantique). Il est inhumé au cimetière du Pont-du-Cens à Nantes.

Distinctions

  • Officier de la Légion d'honneur
  • Officier d'académie

Œuvres

  • M. SIMONOT, Ingénieur du Génie maritime, « Fatigue des tuyautages de vapeur produite par leur dilatation à chaud », Congrès international d'architecture et de construction navales : [tenu à Paris du 19 au 21 juillet 1900], Paris, Gauthier-Villars,‎ , p. 223 .

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Roger Branfill-Cook, Torpedo : The Complete History of the World's Most Revolutionary Naval Weapon, Seaforth Publishing, , 256 p. , p. 119-120.
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