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France
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Claude Quillateau

Claude Quillateau

The basics

Quick Facts

Places
Work field
Gender
Male
Place of birth
Rabat, Morocco
Death
Place of death
Marmande, France
Age
88 years
The details (from wikipedia)

Biography

Claude Quillateau, né le à Rabat (Maroc) et mort le à Marmande (Lot-et-Garonne), était un résistant, militaire, sculpteur et poète français.

Biographie

Jeunesse

Claude Quillateau naît le à Rabat au Maroc, où son père, militaire, est en garnison. En 1930, la famille quitte l'Afrique du Nord car son père est affecté au 2e régiment de hussards à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Claude Quillateau réside ensuite à Fourques-sur-Garonne, pour avoir une vie plus stable. Il suit les cours à l'école de Marmande, puis au collège de cette ville.

Seconde Guerre mondiale

Sa vie bascule en octobre 1943. À l'âge de 14 ans, il prend des risques incroyables afin de sauver des vies humaines. En garant son vélo dans la grange de son grand-père à Marmande, où il va au collège tous les matins, il cache un résistant polonais qui fuit devant la police allemande. Son geste courageux est signalé en Angleterre, et à l'âge de 15 ans, il est enrôlé du 17 janvier au 26 août 1944 dans la Polska Organizacja Walki o Niepodleglosc (POWN), la résistance polonaise en France, dont la base arrière était en Angleterre et qui sera placée sous le commandement tactique des Forces françaises de l'intérieur (FFI) en mai 1944. Il intègre un groupe de résistants dirigé par le lieutenant-colonel Antoni Zdrojewski, dit « Daniel ». Il passe des messages au nez et à la barbe des Allemands qui le voient circuler tous les jours d'une rive à l'autre de la Garonne. Claude Quillateau est alors un des plus jeunes résistants de France.

Après-guerre

Après la guerre, Claude Quillateau commence une carrière dans l'armée régulière. En 1947, il suit la préparation militaire supérieure et entre à l'école militaire de Cherchell (Algérie). Ensuite il sert au 4e régiment de tirailleurs tunisiens à Sousse, Zaghouan, Kairouan et Sfax. En 1953, il est au 126e régiment d'infanterie à Brive-la-Gaillarde. Il devient élève-officier et suit la formation des commandos marine au sein des troupes de marine. Toujours en 1953, il embarque sur le SS Pasteur, pour rejoindre l'état-major du commandement des forces terrestres au Laos où il travaille au 2e bureau. Il participe à la préparation de la « Colonne Crèvecoeur » du colonel de Crèvecoeur pour se porter au secours de Ðiện Biên Phủ et qui réussit malgré tout à récupérer quelques survivants. En 1954, il est en mission de liaison pour la Commission internationale de cessez-le-feu puis il fait partie des membres de la Commission France-Việt Minh - Kang Khaï. En 1955, il quitte la base militaire de Saïgon et est affecté au CAR4 à Bordeaux puis au CM51 à Beauvais.

En 1957, il passe le concours de la justice militaire à Paris et se voit confier de très hautes responsabilités. En 1958, il est affecté au tribunal permanent des forces armées (TPFA) d'Oran en Algérie. En 1961, il est affecté au tribunal permanent des forces armées de Bordeaux, puis détaché au tribunal militaire du Fort de l'Est à Paris où siège la Cour de sûreté de l'Etat. En 1963, il rejoint la direction de la gendarmerie et de la justice militaire (DGJM) à Paris. Il est affecté en 1969 à l'Inspection technique du service de la justice militaire. En 1973, il passe le concours du Centre d'enseignement militaire supérieur de la Gendarmerie à Maisons-Alfort. Il suit également les cours de l'Institut de criminologie de la Faculté de droit de Paris. En 1974, il est chef de la section « justice » auprès du gouverneur militaire de Paris. En 1979, il est affecté au tribunal permanent des forces armées à Paris et détaché à la sous-direction des bureaux du Cabinet du Ministre de la Défense, puis en 1982 au Bureau « K » (chancellerie). De 1986 à 1989, il est chef du Centre administratif des personnels de la justice militaire à Paris et est chargé de cours à l'Ecole des greffiers de Paris.

L'artiste

Parallèlement, il consacre tous ses loisirs à la culture. Il est en effet un sculpteur reconnu. Il commencé à sculpter dès 1955. En 1990, il obtient, au château de Versailles, un premier prix de sculpture au Salon régional des Armées. Sélectionné pour participer au Grand Prix national de la sculpture, il est couronné par cette haute distinction à l'unanimité du jury pour son « Samuraï », en septembre 1990. Conseiller Honoraire du Collège des Beaux-Arts de Salamanque, il est « Maître » de l’Institut des Arts Plastiques de Puebla au Mexique et membre correspondant de nombreuses académies, en Espagne (Académies Royales des Beaux-Arts de Saragosse et de Tolède), au Mexique, en Colombie, au Pérou (Académies de Bogota et de Lima), en Italie (Académies de Trévise, de Bari, de Naples et de Rome).

Certaines de ses œuvres ont été acquises par l'Etat ou par des institutions publiques : la Direction de l'Action Culturelle de Paris, la Direction des Affaires Culturelles d'Abidjan, les Musées d'art moderne de Paris et d'Abidjan, le musée d'Art de Saint-Dié, le Musée des Beaux-Arts de Stuttgart. Ses œuvres se retrouvent dans des collections aux États-Unis (New York, Houston, Boise, Los Angeles, Santa Monica, Miami), en Italie (Rome, Catane, Bari, Trévise), au Mexique (Puebla, Mexico), en Espagne (Madrid, Tolède). D'autres se trouvent dans un grand nombre de collections privées à travers le monde.

Dans le domaine des lettres, il est poète et publie de nombreux poèmes dans diverses publications, notamment dans le Florilège de la Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie (SAPF). L'Académie des Arts, Sciences et lettres de Paris lui a décerné sa Médaille de vermeil.

Il contribue également au devoir de mémoire en consacrant sa thèse de Doctorat de troisième cycle à « l'organisation militaire polonaise (POWN) dans le dispositif général des Forces françaises de l'intérieur (FFI) » et en consacrant un livre au « Général Zdrojewski, un Polonais au service de la France ». Dans le prolongement de cette action mémorielle, il fait apposer une plaque à la mémoire du général sur un immeuble du 1er arrondissement de Paris avec le libellé suivant « Le général Zdrojewski, dit Daniel, Chef militaire de la Résistance polonaise en France, a habité dans cette maison de 1945 à 1989 ».

Très engagé dans la vie associative, il participe à de nombreuses associations françaises :

  • association nationale des collaborateurs de ministres et parlementaires
  • association des officiers de carrière en retraite
  • association Croix de guerre et Valeur militaire
  • association des anciens combattants des services de renseignements (Fondation de la France libre)
  • association des anciens combattants franco-polonais
  • Association nationale des anciens combattants de la Résistance
  • association des écrivains combattants.

Il est membre à vie du Salon national de l'Armée.

Il est également membre de nombreuses associations étrangères :

  • Académie royale de jurisprudence et de législation d'Espagne
  • Honorary attorney general du department of justice de l'état de Louisiane aux États-Unis
  • Grande médaille et Citation for Meritorious Services de l'American Legion
  • Centro de estudios historicos militares del Perù.

Fin de vie

Il termine sa vie à la maison de retraite de Marmande où il décède le . Il est inhumé le 22 janvier 2018 en l'église de Fourques-sur-Garonne.

Distinctions

  • Chevalier de la Légion d'honneur (1985)
  • Commandeur de l'Ordre national du Mérite (2010)
  • Médaille militaire (1964)
  • Croix de la Valeur militaire (1961)
  • Croix du combattant volontaire avec agrafe « Indochine »
  • Ordre du Million d'Éléphants et du Parasol blanc à titre civil (1955)
  • Chevalier du Mérite social (1961)
  • Chevalier du Mérite agricole (1976)
  • Croix du Mérite avec glaives d'argent
  • Médaille de la Résistance polonaise en France
  • Titulaire de la Médaille d'or du Rayonnement culturel
  • Titulaire de la Médaille d'or de la Renaissance française
  • Titulaire de la Médaille d'argent de la ville de Bordeaux
  • Titulaire de la Médaille de vermeil de la ville de Paris
  • Lauréat de l'Institut et de l'Académie française
  • Président de la délégation de La Renaissance française en Lot-et-Garonne, jusqu'en 2013, puis Président honoraire après cette date.

Œuvres

  • Claude Quillateau, Poèmes apodes, Le Borée, , 32 p..
  • Claude Quillateau et Gil Toro (dessins), L'Amour majeur, Paris, J. Grassin, , 40 p., Prix François Coppée de l’Académie française (1961).
  • Claude Quillateau et Gil Torro (illustrations), Flaques de sel, Paris, J. Grassin, , 36 p..
  • Claude Quillateau, Olga Papastamou et Gaston Henri Aufrère (traducteur), Le Sang des étoiles, Athènes, , 47 p..
  • René Galichet et Claude Quillateau (illustrations), Les voix de l'Olympe : poèmes, La Ravoire, Gap, , 83 p. .
  • René Galichet et Claude Quillateau (dessins), La journée merveilleuse, Saint-Ouen-en-Brie, La Lucarne ovale, , 80 p. .
  • Claude Quillateau, Le général Antoine Zdrojewski : un Polonais au service de la France, Bergerac, Les Collectionneurs bergeracois, , 96 p. .
  • Claude Quillateau et Bernard Binlin Dadié, Bernard Binlin Dadié, l'homme et l'œuvre, Présence africaine, , 173 p. .
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