Category:André de Bellecombe
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Biography
André de Bellecombe (né André Ursule Casse de Bellecombe le à Montpezat d'Agenais et mort en 1897) est un écrivain français du XIXe siècle. Il est le fils de Jean Antoine Cyriaque Casse de Bellecombe (maire de Montpezat d’Agenais d’avril 1800 à juillet 1826) et de Marie-Roze Baillet Berdolle. Il a eu une sœur, Marie Berdolline Casse de Bellecombe, qui n’a vécu que 24 heures. Il a épousé, à Paris le 2 janvier 1879, Marie Elisa Heynraet, dont il n’a pas eu d’enfants.
Biographie
Origines
Son père, Jean Antoine Cyriaque Casse de Bellecombe, né le 10 janvier 1773 à Montpezat d’Agenais était le second fils d’Antoine Casse, bourgeois de Montpezat et procureur syndic de le commune en 1789 et d’Antoinette Feilhe de Garrigou, fille de Géraud Feilhe de Garrigou, juge royal de Monclar en en 1766 et nièce du général Pierre Sarrazin de Bellecombe. Son grand-oncle le général Pierre Sarrazin de Bellecombe avait un fils, major au régiment d’Agenais et commandant de la garde nationale d’Agen en 1791 qui lui transmit avant sa naissance le droit de porter le nom de « de Bellecombe ». Sa mère, Marie-Roze Baillet Berdolle, née le 4 février 1800 au Temple-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne était la fille de Pierre Baillet Berdolle, maire du Temple-sur-Lot, né à Auvillar dans le Tarn-et-Garonne et de Marie de Lambert.
Parcours
En 1833 alors qu'il effectue ses études au collège d'Agen, il eut pour professeur de rhétorique l'oratorien Laurent Genin auteur de la Société Chrétienne au quatrième siècle puis termine ses études au Lycée de Cahors où il eut pour professeur Emile Saisset.
Il perd son père le 11 novembre 1837, alors qu'il n'est âgé que de 15 ans.
À 19 ans (en 1841), il "monte" à Paris où il fut bien accueilli par Messieurs Jules Michelet et Edgar Quinet alors professeurs au Collège de France.
Il débute dans sa vie littéraire par quelques feuilletons donnés à des revues périodiques d'alors.
En collaboration avec Eugène Villette et Charles Ferdinand Gambon ainsi que de quelques autres démocrates de l'époque il fonde le "Journal des Écoles" sous les auspices de Louis Blanc et d'Alexandre Ledru-Rollin.
Fin 1846, il fit paraître "l'Agenais illustré".
La révolution de 1848 l'éloigne de France pour l'Italie où il assiste à tout ce qui précède la guerre austro-piémontaise et l'expédition de Giuseppe Garibaldi, qu'il racontera en août 1848 dans le Courrier de la Gironde.
Il publia également plusieurs brochures politiques sous le titre "La France Républicaine" (Agen 1848-1849) avec cette devise :
"Je n'appartiens à aucun parti, je suis français, je suis du parti de la France !"
En 1849, il s'attacha à la rédaction de la Gazette de France sous Jacques Honoré Lelarge de LOURDOUEIX, puis à celle de l'Union sous Pierre Sébastien Laurentie.
Il publia encore en 1871, une brochure intitulée La vie et la mort.
Ses œuvres
André de Bellecombe a laissé un nombre considérable d’œuvres, plus de 160 volumes imprimés ou manuscrits, parmi lesquelles on trouve :
1. Publication des lettres de Voltaire à l'homme aux quarante écus, sous le pseudonyme de J. A. de Cassius
2. Pièces de vers telles que Bordeaux et Armes et Blasons (1845)
3. Une Histoire du château, ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l’abbaye de Pérignac.[1]
4.Des Essais historiques et chronologiques sur l'Agenais.
5. Des Ephémérides historiques et nécrologiques des personnages illustres de tous les temps et de toutes les époques, pour chaque jour de l'année.
6. Des Curiosités littéraires (Fantaisies dédiées à la Comtesse Adèle de H***) Paris 1846
7. Des Mélanges littéraires.
a) Des Nouvelles : « L’Oncle Armand de Philadelphie », « Un duel séculaire », « Une confession générale », « Un verre d’eau sucrée »
b) Une pièce de théâtre : « Antonia Morales » (1844)
c) Des poèmes : « Poème d’Elisa »
9. Son œuvre la plus importante reste Une Histoire Universelle divisée en 3 parties indépendantes, conformément au Plan soumis en 1850 au Ministre de l’Instruction Publique, qui comporte pas moins de 104 volumes dont une très grande partie, toujours manuscrite, n’a, à ce jour, jamais été éditée.
10. Enfin, grand amateur de portraits, il a rassemblé Une collection générale historique, chronologique et universelle de près de 50 000 portraits français et étrangers, gravés, lithographiés, photographiés ou dessinés par lui, d'après les originaux, recueillis dans ses nombreux voyages en France, en Angleterre, en Belgique, en Hollande, en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Espagne.
Il a légué ses œuvres à son épouse, en lui confiant son désir qu'elles soient, au final, confiées à la Bibliothèque d'Agen. Ce qu'elle a fait.
Références
Liens externes
- Notices d'autorité : Bibliothèque nationale de France (données)
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