Antonio Guansé

• Le père d'Antonio Guansé est fonctionnaire. Antonio fait ses études secondaires à Barcelone. Très jeune il écrit des poèmes. Ce goût de la poésie ne le quittera jamais et il illustrera, plus tard, Eluard et Jean Breton.
• 1945 : Antonio Guansé peint des portraits et paysages de Cerdagne.

• 1948-51 : Il fait des séjours à Ibiza aux Baléares où il peint le monde des pêcheurs et des paysans. Il s'intéresse à l'art roman, à Zurbaran, à Rembrandt, à Goya et à Nonell.

• 1953 : il arrive à Paris avec une bourse de l'État français. Il découvre Van Gogh et Picasso.

• 1954 : il s'installe définitivement à Paris, dans son premier atelier parisien, en face du Bateau-Lavoir. Il voyage et peint en Hollande, en Allemagne et en Écosse.

• 1955 : Raymond Suillerot organise sa première exposition à Paris. Antonio Guansé exposera régulièrement dans sa galerie. Premières lithographies et gravures.

• 1959 : il recherche d'un nouveau langage plastique qui s'apparente à ce que l'on nommera plus tard "nouvelle figuration".

• 1962 : il obtient à Paris le Prix de la Critique.

• 1971 : Exposition rétrospective dans les Maisons de la culture de Bourges, Dole, Annemasse, Thonon-les-Bains. Premières sculptures, céramiques et décorations murales.

• À partir de 1965 : la présence de l'homme dans ses toiles devient primordiale. Sa peinture manifeste une avancée forte vers la simplification, le dépouillement des formes, le besoin d’aller ou de revenir à l’essentiel.

Lorsqu'il obtient le prix de la critique, en 1962, le journal le Monde présente son œuvre "De la nature qu'il peint avec une gamme d'ocres sensible et des tons chauds et sourds, Guansé ne garde que les lignes de force rythmiques, la combinaison des masses. Il le fait avec une cohérence figurative qui confère à sa représentation une qualité objective sans relation perceptible avec la réalité qui en est le sujet".

10 ans plus tard, dans le même journal, l'évolution de la peinture de Guansé est soulignée : "Sa palette, violemment contrastée s'est simplifiée et avivée. S'y étalent plus volontiers des rouges éclatants, des oranges et des noirs que les teintes brûlées de naguère. Cette conquête de la couleur semble ouvrir sur de nouvelles préoccupations spatiales".

Liens externes

• (fr) « Antonio Guansé » sur l'encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain
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