Annick Lefebvre
Quick Facts
Biography
Annick Lefebvre est une dramaturge québécoise née en 1980.
Biographie
En 2003, elle complète son baccalauréat en critique et dramaturgie de l’École Supérieure de Théâtre à l’Université du Québec à Montréal. Elle effectue son stage d'observation à la conception de la pièce Incendies de Wajdi Mouawad.
J'abdique, présentée au Théâtre des Têtes Chercheuses au printemps 2007, est sa première pièce. L'auteure a participé à l'écriture de nombreux textes collectifs. En 2012, Annick Lefebvre fonde le Crachoir, une compagnie de théâtre dont la mission consiste à explorer le rôle de l’écrivain tout en questionnant son processus de création. En 2014, elle est la protégée du dramaturge Olivier Choinière au Prix Siminovitch. Avec le Crachoir, elle monte sa pièce Ce samedi il pleuvait. Sa pièce J'accuse est son plus grand succès. Elle lui vaut le Prix Auteur Dramatique BMO.
Annick Lefebvre est une féministe d'aujourd'hui qui est reconnue pour ses opinions tranchés qu'elle partage ouvertement.
Œuvre
Théâtre
- J’abdique, 2007
- Ce samedi il pleuvait, 2013
- Ce qui dépasse, 2013
- J'accuse, 2015
- La machine à révolte, 2015
- Périphérie, 2016
- Les barbelées, 2017
- ColoniséEs, 2019
Autres publications
- Contes urbains, 2013 (recueil collectif)
- 26 lettres, Abécédaire des mots en perte de sens, 2014 (recueil collectif)
Honneurs
- Lauréate du Prix Auteur Dramatique BMO pour J’accuse en 2015
- Finaliste du Prix Michel Tremblay pour J’accuse 2015
- Finaliste du Prix de la critique de l’AQCT pour J’accuse en 2015
- Finaliste au Prix du Gouverneur Général 2015 pour J’accuse en 2015
Citation
- « POURQUOI J’ÉCRIS ICI ET MAINTENANT ? Si j’écris à Montréal, dans une ville où c’est pas dangereux d’écrire, c’est pour mettre les gens qui me liront en danger. Et surtout pour me mettre moi-même en danger. Me confronter à ce contexte de confort malaisant dans lequel je crée… et espérer en faire surgir des mots très collés sur l’ici-maintenant, mais ouverts sur l’ailleurs révolté. Des mots capables de nous extraire de notre torpeur d’agir concrètement. »
- « Je ne vois pas en quoi le geste politique et personnel d’écrire du théâtre peut se faire avec, comme principale munition, une langue édulcorée et dépourvue de personnalité. Audelà de la langue, j’exige d’écrire des pièces dont le système de référence s’écroulerait advenant une éventuelle reprise de l’œuvre. Parce que si le théâtre est un art vivant, il faut que le texte de théâtre le soit tout autant. Et pour ça, il faut accepter qu’il puisse agoniser sauvagement après avoir été joué. »
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