Alexandre de Bosredon

Jean Baptiste Alexandre de Bosredon, chevalier de la Légion d'honneur, né le 22 février 1831 à la Fauconnie (Chavagnac), et décédé le 14 mars 1903 à la Fauconnie, commune de Chavagnac (Dordogne) est un homme politique français du XIX^e siècle.

Fils de Louis Auguste de Bosredon (1800-1864) et de Marie Thérèze Rivet, frère de Philippe de Bosredon, il est issu de la famille de Bosredon originaire de l'Auvergne, de noblesse chevaleresque depuis 1344. Elle compte parmi les plus anciennes de cette province et elle a fourni un grand nombre de militaires et de chevaliers de Malte, dont quelques-uns parvinrent aux plus hautes dignités de l'ordre.

La famille de Bosredon est subsistante. Elle est inscrite à l'ANF, depuis 1978.

• Maire de Chavagnac (entre 1860 et 1903 )
• Conseiller général du canton de Salignac, M. de Bosredon a fait partie de la commission départementale durant une trentaine d'années (1871-1898 dates approximatives).
• 1869 : élu en mai député dans la 4^e circonscription de Dordogne, arrondissement de Sarlat, par 19.132 voix, contre 9,176 partagées entre deux concurrents. Il vota pour la guerre en 1870.
• 1876 : Réélu le 20 février par 9 256 voix sur 14 735 votants.
• 1877 : candidat conservateur officiel, réélu le 14 octobre avec 8 931 voix contre 5 972 pour le candidat républicain.
• 1880: Élu sénateur de la Dordogne le 7 mars au second tour avec 368 voix sur 673.

Cette maison s'est divisée en trois branches principales, dont deux restèrent en Auvergne, et la troisième se fixa à Moissac en Quercy, d'où sont issus Philippe et Alexandre-Louis de Bosredon.

Ces trois branches ont pour aïeul commun Géraud de Bosredon, qui vivait en 1313 dans le castel de ce nom situé auprès de Riom, et ruiné en 1390.

Son fils aîné fut la tige des deux branches d'Auvergne, représentées au XVIII^e siècle par le comte de Bosredon de Ligny, le marquis de Bosredon, le baron de Bosredon de Lacourt, et par Jean de Bosredon de Ransijat, l'un des derniers dignitaires de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, il abandonne son ordre pour se rallier en 1798 à Bonaparte, et ensuite par sa conduite lors du siège de Malte par les Anglais.

Bérard de Bosredon, fils puîné de Géraud, s'établit à Moissac (Quercy), et épousa Guillemette d'Almaya, seule héritière de cette noble maison. Comme ses deux aînées, cette branche a fourni de vaillants officiers, des chevaliers de Saint-Louis, etc.

Les armes de la famille de Bosredon portent:

• écartelé : de gueules au lion d'or couronné à l'antique; 2 et 3 de vair plein ,pour la branche subsistante de Bosredon Combrailles.
• d'argent à trois arbres ou pins de sinople, celui du milieu plus élevé, surmontés chacun d'un tourteau ou besant d'argent, pour la branche de Bosredon du Quercy.

• « Jean Baptiste Alexandre de Bosredon », dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition]
• Théophile de Lamathière Panthéon de la Légion d'honneur, p. 375, E. Dentu (Paris) 1911
• Gustave Vapereau Dictionnaire universel des contemporains…, p. 1884, L. Hachette (Paris) 1880

• Familles subsistantes de la noblesse française

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