Albert Antoine Lambert

Albert-Antoine Lambert entre en 1872 à l'École des beaux-arts de Paris où il est élève d'Alexandre Cabanel, Émile Bin et Fernand Cormon. Il étudie également le dessin auprès du sculpteur Justin-Marie Lequien.

Albert-Antoine Lambert vit dans le quartier de Montmartre et est sociétaire du Salon des artistes français à partir de 1883. Gérald Schurr entrevoit en lui un tempérament académique qui cependant « osa s'aventurer, à pas feutrés et timides, sur les sentiers de l'impressionnisme ».

Après sa contribution, entre 1905 et 1913, avec le sculpteur Henri Varenne et les peintres Raphaël Collin, Charles Mengin et Eugène Alluaud, aux travaux décoratifs de la nouvelle préfecture de la Haute-Vienne à Limoges, la trace du soir de la vie d'Albert-Antoine Lambert s'est dissoute. Les archives du musée Carnavalet énoncent qu'il est mort après 1929.

• Salon des artistes français à partir de 1883, mention honorable en 1884, médaille de 3^e classe en 1889, de 2^e classe en 1890.
• Exposition universelle de 1900, médaille de bronze.

• Prix de Rome : 3^e prix en 1880, 2^e second grand prix en 1883.

En Allemagne

• Berlin, ambassade de France : Portrait de Richelieu, huile sur toile, 220 × 155 cm, dépôt du Fonds national d'art contemporain.

En France

• Dole, musée des beaux-arts : Portrait de M. Bourgeois, 1899, huile sur toile, 73 × 60 cm.
• Limoges, hôtel de préfecture de la Haute-Vienne : Allégorie des métiers régionaux et du Limousin recommandant la ville de Limoges à la République, entre 1905 et 1913, plafond ovale de l'ancienne salle des délibérations du conseil général de la Haute-Vienne. « La province a pris le visage d'une femme coiffée d'un barbichet. La ville de Limoges, sous les traits d'une femme, est portée dans les airs par des putti au son de la trompette de la renommée. Les activités rurales, artisanales et industrielles sont figurées respectivement par une bergère, un feuillardier et un ouvrier porcelainier ».
• Paris :
  • École nationale supérieure des beaux-arts : fonds de dessins scolaires.
  • musée Carnavalet : Portrait de l'acteur Léon Marais (1853-1891) dans le rôle de Martial dans « Thermidor » de Victorien Sardou à la Comédie-Française, 1891, huile sur toile.
• Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin : En Seine-et-Oise, huile sur toile. Don d'Alphonse de Rothschild. Œuvre détruite dans l'incendie de l'hôtel de ville en août 1944, au cours des combats de la Libération.
• Tours, musée des beaux-arts.

Bibliographie

• Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, E.A. Seemann, 1962.
• Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
• A checklist of painters from 1200-1694 represented in the Witt Library (en), The Courtauld Institute of Art, Londres, 1995.
• Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
• André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Éditions André Roussard, 1999.

Liens externes

• Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Union List of Artist Names

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