Maurice Berger
Quick Facts
Biography
Maurice Berger est un résistant français né le à Paris et mort le à Krepenice.
Biographie
Né le à Paris, le Chef d'Escadron Berger est mort en déportation, dans le camp de Krepenice en Tchécoslovaquie le 27 avril 1945. Officier de gendarmerie à Riom, il faisait partie de l’Organisation de résistance de l’armée (ORA).
Admis le 25 juin 1926 à la légion de la garde républicaine Mobile à cheval de Paris, il fait une carrière exemplaire : citation à l’ordre de la division (1934), cité à l’ordre de la 5e région d’inspection (1944), il est, à titre posthume, cité à l’ordre de l’armée (1948), fait Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre exceptionnels (1948), reçoit la Croix de guerre avec palme (1948), la médaille de la Résistance française (1959) et la médaille de (en hébreu : חסיד אומות העולם« Juste parmi les nations » (1996). Son nom est gravé, sur le mur des Justes des Nations au mémorial Yad Vashem à Jérusalem.
Son nom a été donné en 1998 à la 103e promotion de École des Officiers de la Gendarmerie Nationale en présence du Ministre de la Défense Alain Richard.
« Son travail, c’était de servir l’État, Pétain. Il a désobéi pour faire ce qu’il croyait juste ». C’est grâce à lui qu’Alter Wajsbrot et ses deux fils ont échappé à l’arrestation et à la déportation […] nous avons conscience de lui devoir la vie ». cet officier du Puy-de-Dôme Mort pour la France pendant l'occupation allemande a sauvé de nombreux Juifs, au péril de sa vie. Malheureusement, une liste de noms de Résistants tombe entre les mains des Allemands. Le 3 février 1944 il est arrêté par la Gestapo et interrogé à Clermont-Ferrand. Déporté successivement dans les camps d'Auschwitz, Buchenwald, Flossenbürg en Allemagne et de Janowitz et Chépenice en Tchécoslovaquie. Il porte sur son bras gauche le tatouage de son matricule de déporté no185 067. Il meurt la veille de la libération de son camp, onze jours avant la capitulation du IIIe Reich en laissant deux enfants André (13 ans) et Jean-Claude (9 ans).
Un de ses petits enfants est le comédien Éric Berger (Tanguy).
Hommages
Il existe à Riom, en Auvergne, une rue au nom de « Maurice Berger » et qui a été inaugurée le , journée du souvenir de la déportation.
Lors de la séance du , le conseil municipal de la ville de Riom a approuvé à l'unanimité la dénomination « rue Maurice Berger, Juste parmi les Nations ».
Notes et références
Sources
- Dictionnaire des Justes de France sous la direction de Israel Gutman, Édition établie par Lucien Lazare préface de Jacques Chirac Éditeur Fayard, Paris (ISBN 2-213-61435-0)
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