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Maître Eolas
French lawyer

Maître Eolas

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French lawyer
A.K.A.
Maître Éolas, Maitre Eolas
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Male
The details (from wikipedia)

Biography

Maître Eolas est un avocat français au barreau de Paris,. Il est l'auteur d'un blog juridique, Journal d'un avocat, ouvert en 2004. Il traite de l'actualité de sujets juridiques à partir d'avril 2005 et raconte « l'envers du décor du Palais ». Il s'agit d'un des blogs les plus lus en France en 2008 (15 000 visiteurs par jour) et en 2009, il buzzait également. Mi 2015, ce blog contient plus de 1 700 longs billets, 176 630 commentaires, et atteint 50 millions de visiteurs,.

Il est également connu pour son activité sur le réseau social Twitter où il dévoile entre autres sa vie quotidienne d'avocat.

Pseudonyme

Le nom de son pseudonyme vient du mot gaélique irlandais eolas qui signifie « connaissance, information. ».

L'auteur publie sous le pseudonyme « Eolas ». L'ajout du « maître » au nom de domaine est dû à des contraintes techniques lors d'un changement d'hébergeur. Ses lecteurs l'appellent généralement « Maître Eolas », d'après le nom du site. Il se définit comme « un avocat qui aime le rugby, qui fait du vélo et qui est marié à une Espagnole ».

Pour Eolas, le « pseudonymat » représente « un choix pour distinguer le fait que c'est un blog personnel et non un site professionnel de cabinet d'avocat. » Voulant éviter « qu'on l'accuse de faire de la publicité » il préfère faire un billet sur le sujet. Cette position est parfois débattue ou critiquée au motif qu'intervenir dans le débat public nécessite de dévoiler son identité. Eolas a écrit un deuxième billet sur la question « Pourquoi mon anonymat ? » et a répondu à l'article de Bruno Roger-Petit par un troisième billet intitulé « Anonymat et expertise ».


Biographie

En plus de tenir son blog, Maître Eolas est également très actif sur Twitter, où son compte, mêlant conseils, considérations juridiques et réactions sur l'actualité, est suivi par plus de 226 000 abonnés.

Eolas est régulièrement interviewé par la presse écrite et radiodiffusée, et fait l'objet d'articles. Il participe régulièrement, le visage flouté, aux émissions du site « Arrêt sur images » et à l'élaboration d'articles pour le site Rue89.

Eolas est membre du jury des Big Brother Awards en 2007

Eolas a déjà été cité au cours de débats à l'Assemblée nationale.

Le 16 décembre 2010, Eolas est invité avec d'autres personnalités influentes par Nicolas Sarkozy pour un déjeuner à l'Élysée sur le thème d'Internet, qu'il commente en direct sur Twitter. Il indique avoir « point[é au président] les dangers liés à la différence entre le contenu réel d'une loi et sa perception par le public ». Il rapporte que le président a annoncé une loi Hadopi 3 et la création d'un conseil du numérique.

Le 18 avril 2012, il signe un article sur le site du quotidien national anglais The Guardian, comme consultant sur le droit français.

En 2014, son nom est donné à une promotion de l'École régionale des avocats du Grand Est.



Blog : Journal d'un avocat

Ses billets relatent des anecdotes d'audience, expliquent des décisions dont la presse se fait écho — voire les rectifient en cas d'erreur d'interprétation des journalistes, commentent des réformes législatives. En outre, ils proposent à ses lecteurs de se glisser à la place du juge et de proposer la décision qu'ils auraient eux-mêmes prise dans une affaire où les faits sont exposés, les plaidoiries et réquisitions résumées, et où il explique finalement les possibilités qu'offre la loi (rubrique « Soyez le juge »). Eolas annonce également la tenue des conférences Berryer.

Eolas met en scène des personnages fictifs, comme Durand, un fonctionnaire zélé et peu respectueux des libertés des administrés, ou Jeannot, son stagiaire étudiant en droit, en référence à Jean Sarkozy.

Autres intervenants

Depuis la fin de l'année 2007, le blog est également ouvert (comme auteurs de billets) à de nouveaux intervenants qui se sont précédemment distingués par la qualité de leurs commentaires : deux magistrats, signant respectivement des noms de Dadouche et de Gascogne, et un avocat empruntant son pseudonyme à la super-héroïne Fantômette, à qui l'on doit des billets sur la commission disciplinaire dans les prisons ou encore sur le rôle du Parlement dans la Révolution de 1789. D'autres intervenants ponctuels ont fait leur apparition comme auteurs de billets : une journaliste économique, qui signe « Aliocha » (et qui depuis tient son propre blog et a révélé être la journaliste Olivia Dufour), un universitaire, Serge Slama, maître de conférences à l'Université d'Évry-Val d'Essonne, qui est le seul à signer de son véritable nom, et un troisième magistrat, qui signe « Anatole Turnaround ».

Ce blog a connu d'année en année un succès grandissant, et est notamment régulièrement lu par d'autres avocats, des magistrats, des greffiers, et d'autres intervenants du monde judiciaire qui établissent souvent un dialogue avec l'auteur (rectifiant parfois un propos erroné…) et les autres lecteurs (dont une partie, ignorants en matière juridique, sont appelés « mekeskidi »), faisant des commentaires une valeur ajoutée de ce blog.

Billets commentés ou controversés dans les médias

Le 27 septembre 2005, dans sa chronique « blogs à part » diffusée par France Inter, Alexandre Boussageon évoque un billet d'Eolas, publié le 20 septembre 2005 et intitulé « Eduardo » : « c’est un gamin de neuf ans, de nationalité colombienne… Ses parents, en France depuis six ans, et sans papiers, payent l’impôt sur le revenu. Ce couple pensait pouvoir obtenir sa régularisation… Il a déposé une demande en bonne et due forme… Résultat, il est l’objet d’un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière… Si celui-ci est exécuté, Eduardo, bon élève à l’école de la République, aura le choix entre suivre ses parents en Colombie et un placement à la DDASS… »

Le vendredi 30 mai 2008, Eolas écrit un billet controversé intitulé « N'y a-t-il que les vierges qui puissent se marier ? » sur l'affaire de l'annulation d'un mariage pour mensonge sur la virginité de l'épouse. Il approuve le jugement, en l'expliquant, tout en regrettant l'ampleur de la polémique créée. Ce billet est suivi en 4 jours par plus de 1 500 commentaires. Marianne relève des commentaires qui éclaireraient « l’hypocrisie de l’argument juridique » et s'interroge sur « le contenu de ce mensonge ». Dans un débat animé par Catherine Pottier, diffusé le 3 juin 2008 par France Info, Aurélie Filipetti, député PS, dénonce « le fondement de cette décision judiciaire » qui serait « contraire aux principes de la république » et « de la dignité de la personne, de l'égalité entre hommes et femmes » et craint une jurisprudence. Pour Eolas, « le mariage est une affaire profondément privée », « la société n'a pas à s'intéresser aux causes. »

Le mardi 24 juin 2008, Eolas publie un billet écrit par un auteur anonyme sous le pseudonyme « Anatole Turnaround » et intitulé « Dénonciation », reprenant dans son intégralité un procès-verbal de police de dénonciation, par une assistante sociale, d'un Sénégalais en situation irrégulière. L'information est reprise par la plupart des médias dont Le Monde, Libération, 20 minutes, L'Express.

Pour L'Express qui publie le 24 octobre 2008 un entretien avec Eolas, « le blog de Maître Eolas s'est transformé en quelques heures en véritable tribune pour magistrats en colère. Les magistrats avaient manifesté le 23 octobre 2008 contre la politique de la garde des Sceaux, Rachida Dati. » Ce jour là Eolas mettait en ligne sur son blog, 64 billets de magistrats, procureurs, policiers, gendarmes, avoués, jurés, justiciables, etc., dénonçant pour la plupart des carences de la justice mais aussi des directives du ministère de la Justice.

Les 16 et 18 février 2009, Eolas écrit deux billets en réponse à la tribune, publiée par Le Monde, du producteur de cinéma Luc Besson et la suite donnée par le porte parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, qui dénoncent « le piratage de films via le web et la complicité » de certains sites web qui seraient, selon eux, des « dealers ». Pour Ecrans.fr et la journaliste de Libération Astrid Girardeau, Eolas « montre point par point, via un argumentaire juridique ou du simple bon sens, les bêtises » et les erreurs dans les propos de Luc Besson et Frédéric Lefebvre. Aussi elle souligne l'intérêt pédagogique d'un troisième billet qu'Eolas publie le 20 février 2009, « Les droits d'auteur pour les nuls ».

Le mercredi 18 mars 2009 dans un billet intitulé « La (Bonne) Parole est à la défense », Eolas (qui indique à cette occasion qu'il est catholique) revient sur les controverses suscitées par des prises de position récentes de l'Église catholique romaine. Il évoque la levée de l'excommunication de l'évêque traditionaliste et négationniste Williamson, l'excommunication par un évêque d'une Brésilienne qui avait fait avorter sa fille de 9 ans victime de viol répété par son beau-père, et plus particulièrement par les propos du pape Benoît XVI sur le préservatif et le SIDA en Afrique, et la façon dont ces controverses ont été reprises dans des médias français (Le Monde, France Info, Le Figaro). Eolas critique le traitement réservé à l'Église catholique et au pape par les journalistes français qu'il accuse de faire « de la désinformation » et de manifester « de l'incompétence professionnelle. » Après une journée et plus de 400 commentaires, Eolas clôt la discussion controversée sur son blog. La Croix souligne que « des blogueurs se font les avocats du pape. ». L'Express dénonce « la contre-attaque en ligne des supporters du pape ». Sur son blog, le magistrat Philippe Bilger écrit sur cette polémique médiatique et sur le billet d'Eolas

Une série de billets initiée le 13 avril 2009, portera sur le thème de l'aide au séjour irrégulier des étrangers (« délit de solidarité »). Face au ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale Éric Besson qui affirme qu'il s'agit d'« un mythe », Eolas soutient le Gisti qui publie une liste de décisions pénales qui constitueraient des condamnations prononcées pour cette raison.

Le « prix Busiris »

Article détaillé : prix Busiris.

Depuis 2006, Eolas a attribué son prix parodique à plusieurs personnalités politiques, en récompense de propos remplissant les conditions : être « une affirmation juridiquement aberrante, si possible contradictoire, teintée de mauvaise foi et mue par l'opportunité politique plus que par le respect du droit. » Le nom du prix renvoie au personnage de Busiris, spécialiste du droit de la guerre dans la pièce La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, qui après avoir démontré à la demande de Démokos que la manœuvre des navires grecs lors de leur arrivée était une insulte à Troie, et ne pouvait être réparée que par la guerre, démontre aussitôt le contraire quand Hector menace de l'emprisonner (Acte II scène 5), et cela en tenant des arguments tout aussi convaincants.

Rachida Dati, garde des Sceaux, ministre de la justice, a reçu le « prix Busiris » à huit reprises, dont cinq fois consécutivement en l'espace de quelques semaines. Éric Besson et Christine Albanel ont également reçu plusieurs fois le « prix Busiris ».

Daniel Schneidermann dans une tribune publiée le 23 juin 2006 par Libération s'interroge sur un possible « effet Eolas » lorsque celui-ci décerne au CSA un « prix Busiris ».



Procès contre l'IPJ

Maître Eolas est poursuivi pour diffamation et injures par l'Institut pour la justice (IPJ) pour des tweet publiés en 2011 dans lesquels il disait « Compteur bidon des signatures de l'IPJ » et « je me torcherais bien avec l'IPJ si je n'avais pas peur de salir mon caca ». Le procès a lieu le 7 juillet 2015 devant le tribunal de grande instance de Nanterre; le 6 octobre 2015, il est condamné pour diffamation et injure envers l'Institut pour la Justice (IPJ) et ferme alors momentanément son compte Twitter, sans plus de déclarations. Le 13 novembre 2015, il recommence à y publier.

Une audience en appel a lieu le 23 novembre 2016 devant la cour d'appel de Versailles. L'arrêt est rendu le 1er février 2017: la cour relaxe Maître Eolas des faits de diffamation concernant le tweet publié en 2011 mais le déclare coupable pour les faits d'injures envers l'Institut pour la justice. Maître Eolas s'est pourvu en cassation.


Notes et références

Notes

Références

  • Billets d'Eolas :
  • Articles de presse :
  • Autres références :

Liens externes

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