peoplepill id: georges-courtois
GC
France
1 views today
1 views this week
Georges Courtois
French criminal

Georges Courtois

The basics

Quick Facts

Intro
French criminal
From
Work field
Gender
Male
Place of birth
Nantes, France
Place of death
Quimperlé, France
Age
71 years
Residence
Quimperlé, France
The details (from wikipedia)

Biography

Georges Courtois (né à Nantes le et mort à Quimperlé le ) est un criminel français connu pour avoir pris en otage la cour d'assises de Nantes en 1985 pendant 36 heures avec l'aide de deux complices.

La prise d'otages du palais de justice de Nantes

Le Georges Courtois, petit braqueur multi-récidiviste sans grande envergure, comparait avec ses complices, Patrick Thiolet et deux femmes accusées de complicité (Yannick Brevet, trente et un ans, et Chrystelle Ménard, vingt-huit ans), devant la cour d'assises de la Loire-Atlantique, qui se tient au palais de justice de Nantes (dont les locaux sont aujourd'hui devenus un hôtel), pour un braquage commis dans une banque de Sucé-sur-Erdre.

Lors des réquisitions de l'avocat général Philippe Varin peu avant 10 h 30 surgit Abdelkarim Khalki, complice de Georges Courtois et se disant membre du mouvement pro-palestinien Abou Nidal, lourdement armé (armes de poing, grenades défensives quadrillées et un pistolet-mitrailleur) et qui est parvenu à neutraliser le service d'ordre. Il tient en otage un policier, l'arme braquée sur sa tête, et une grenade dégoupillée à la main. Alors que les deux autres accusés sont évacués, Khalki, Courtois et Thiolet enjoignent aux policiers présents de déposer leurs armes et prennent en otage les magistrats, les jurés, les journalistes et le public composé notamment d'une quinzaine d'étudiants en droit. Cigare aux lèvres et .357 Magnum à la main, Georges Courtois s'engage alors dans un réquisitoire médiatique contre la justice française, les magistrats et les jurés pris en otage. Il réclame la présence dans la salle d'une équipe de FR3 Nantes. La presse, les télévisions et les radios du monde entier rendent compte, minute par minute, du déroulement de la prise d'otage qui dure 36 heures. Le lycée-collège Jules-Verne, à deux pas du palais de justice, est évacué par précaution.

Le préfet et ancien commissaire Robert Broussard et le commissaire Ange Mancini, directeur du RAID qui venait d'être créé, parviennent à établir le contact avec les otages et leurs geôliers en faisant installer une ligne téléphonique. Ils tentent d'infléchir l'attitude du leader, Courtois, par l'intermédiaire de son avocat Maître Michel Taupier, mais en vain. Les preneurs d'otages réclament un véhicule afin de prendre la fuite. La plupart des otages sont libérés progressivement et le 20 décembre à midi, seuls les quatre magistrats restent retenus. Lors de la sortie des ravisseurs, vers 15 heures, Georges Courtois sort alors menotté au président de la cour d'assises Dominique Bailhache et menaçant de se faire exploser avec une grenade dégoupillée dans une main et tirant avec son revolver .357 Magnum d'une autre main sur la caméra d'un journaliste posté sur la place Aristide-Briand. Khalki (une grenade à la main et un Coran dans l'autre), également enchaîné à deux magistrats, et Thiolet attendent dans la salle des pas perdus du palais de justice, avant de rejoindre Courtois dans la voiture. Ouest-France est le seul journal qui ne publie pas la photo du président de la Cour d'assises menotté.

Lors de leur fuite en Renault Espace, à l'arrivée à l'aéroport de Château Bougon, les policiers du RAID parviennent à cerner les fugitifs, qui décident alors de se rendre, contre la promesse pour Courtois qu'il pourra s'exprimer sur sa reddition dans les médias. Le , pour cette prise d'otage et ses hold-up précédents, Georges Courtois est condamné à vingt ans de prison, Khalki et Thiolet pour la seule prise d'otage respectivement à vingt et quatorze ans. Courtois sort de la Maison centrale de Saint-Maur le .

En 2006, il est condamné par la cour d'assises de Loire-Atlantique à douze ans de réclusion pour deux braquages à l'automne 2000. Il sort à nouveau de prison en 2014.

Mort

Le dans la soirée, à Quimperlé, le domicile de Georges Courtois est ravagé par les flammes. Un corps est retrouvé ; l'autopsie de celui-ci a eu lieu à Brest le , permettant ainsi au parquet de Quimper d'officiellement confirmer la mort de Georges Courtois, jusqu'alors probable mais non absolument certaine. Le parquet indique également que le décès de Courtois n'est pas dû à l'incendie.

Publication

En 2015, Georges Courtois publie ses mémoires.

Postérité

Le groupe nantaisTri Yann évoque l'affaire dans sa chanson Gwerz Jorj Courtois, titre de l'album Belle et Rebelle sorti en 1990.

The contents of this page are sourced from Wikipedia article on 28 Apr 2020. The contents are available under the CC BY-SA 4.0 license.
Lists
Georges Courtois is in following lists
comments so far.
Comments
From our partners
Sponsored
Reference sources
References
Georges Courtois
arrow-left arrow-right instagram whatsapp myspace quora soundcloud spotify tumblr vk website youtube pandora tunein iheart itunes