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France
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The basics

Quick Facts

Intro
French painter
From
Work field
Gender
Male
Place of birth
Tourcoing, arrondissement of Lille, Nord, Hauts-de-France
Place of death
Wasquehal, canton of Roubaix-Ouest, arrondissement of Lille, Nord
Age
89 years
Eugène Leroy
The details (from wikipedia)

Biography

Eugène Leroy est un peintre français, né le à Tourcoing, mort le à Wasquehal.

Biographie

Eugène Leroy est élevé, par son oncle « abbé » et sa mère « à l'ancienne, pour ne pas dire au froid et à la margarine » à Tourcoing.

Pour ses quinze ans, sa mère lui offre la boîte de peinture de son père, peintre, mort en 1911 alors qu'Eugène avait 1 an. Il commence alors à dessiner et découvre Rembrandt, puis Jordaens, Greco et Goya avec l'aide de ses professeurs qui remarquent son talent et lui recommandent de travailler d'après nature, précepte qu'il ne remettra jamais en question. En classe de philosophie, il lit Bergson, puis Proust et part visiter Rome. Il se lie avec Valentine Thirant qui va devenir sa femme en 1933.

En 1931, il entame, à l'école des Beaux-Arts de Lille, de courtes études, qu'il poursuit à Paris par des cours de dessin à la Grande Chaumière. Se considérant « pas fait pour les études » il retourne dans le Nord. Son fils Géno naît en 1934. En 1935 il s'installe près de Roubaix où, parallèlement à sa carrière de peintre, il est professeur de latin et de grec au collège Notre-Dame-des-Victoires. En 1936, il découvre La Fiancée juive de Rembrandt au Rijksmuseum d'Amsterdam, mais aussi la peinture de Malevitch qui la frappe par son « rêve de totalité ». Eugène Leroy sera toujours intéressé par la peinture abstraite en particulier celle de Mondrian. Il expose pour la première fois à Lille, en 1937. Il est mobilisé à Pâques 1940, puis revient à Roubaix où il enseigne le latin et le grec de 1940 à 1945. Peignant alors des scènes de genre comme Le Massacre des Saints Innocents ou L'Opéra de quatre sous. En 1943, il rencontre le critique Gaston Diehl qui l'expose à Paris. 1944 naissance de son fils Jean-Jacques. Il peint les paysages de la mer du Nord, près de Gravelines et à Croix de 1945 à 1950 dans de vastes aquarelles aux couleurs sombres et grises. En 1951 il rencontre le marchand Pierre Loeb qui lui achète une dizaine de toiles.

Passionné par les grands maîtres, Giorgione, Rembrandt, Van Gogh, il voyage en Allemagne, Espagne et Italie et expose régulièrement à Lille. Peintre figuratif, Il se tient à l'écart des avant-gardes. De 1946 à 1948, il réalise une peinture murale de 27 m2, Crucifixion, pour la chapelle du collège Notre-Dame-des-Victoires de Roubaix. Il expose en 1954 à Paris avec Sam Francis et Serge Poliakoff, et Marcel Pouget sous la férule de Charles Estienne. En 1956, expose avec Eugène Dodeigne à Lille. La même année année a lieu la première exposition de ses œuvres au musée de Tourcoing, puis l'année suivante au musée de Dunkerque, il reçoit le prix Emile-Othon Friesz. En 1958, il s'installe près de Lille, à Wasquehal, dans sa maison-atelier et cet emménagement dans un nouvel espace fait évoluer le format de ses toiles ; la même année, il réalise les vitraux de l'église Notre-Dame-des-Flots de Dunkerque. Il rencontre alors la sculpteur Germaine Richier et est collectionné par les grands collectionneurs du Nord, Masurel ou Leclerq, qui le défendent.

Au début des années 1960, le peintre Georg Baselitz, au cours d'un de ses premiers voyages à Paris en compagnie de son ami Michael Werner, découvre la peinture de Leroy. Ainsi que le rapporte Harry Bellet dans Le Monde du  : « Baselitz aime à raconter que, découvrant des tableaux d'Eugène Leroy exposés à la galerie Claude Bernard, ils n'osent pas pousser la porte, pensant devoir acheter quelque chose, et se contentent de les regarder par la vitrine. Michael Werner corrige : “C'est le souvenir de Baselitz. Dans ma mémoire à moi, c'était chez un marchand qui avait une petite boutique dans le passage Saint-André-des-Arts. Il vendait de l'art africain mais il avait aussi des Leroy. C'est chez lui que je n'ai pas osé entrer. On était jeunes, un peu inhibés.” »

Il participe alors au salon de Mai de 1955 à 1970 à Paris et par deux fois au salon des Réalités Nouvelles en 1973 et 1976.

En 1977, François Mathey présente son travail à l'école des Beaux-arts de Lille. Son fils Eugène Jean (dit « Géno ») ouvre une galerie rue Quincampoix à Paris en 1977. En 1979, une présentation de l'œuvre peinte de Leroy a lieu à la FIAC à Paris, une rétrospective de l'œuvre gravé a lieu à Gravelines. La même année Valentine meurt. La galerie K de Washington (États-Unis) le présente, puis le Museum van Heidenhaage Kunst de Gand, en Belgique en 1982. Le galeriste allemand Michael Werner, ami et marchand des peintres allemands Baselitz et Markus Lüpertz, devient son agent, et organise des expositions en Allemagne, Autriche, Belgique, Grèce, aux États-Unis.

Sa peinture se caractérise de plus en plus par une accumulation de strates de peintures épaisses de chaos d'empâtements extravagants d'où des figures, portraits, nus, paysages émergent à travers une observation minutieuse du spectateur. Eugène Leroy travaille la peinture : couche après couche, il enfouit l'image sous la matière pour parvenir à une occultation qui semble complète. Mais, de l'amas de matières et de couleurs émerge une figure, paysage, portrait ou nu ; c'est cet amas qui permet « que la peinture soit totalement elle-même. » Jean Clair écrit de lui qu’il veut « saisir non la ressemblance mais au contraire l’indéfini, l’insaisissable, l’imprévu. »

En 1985, Eugène rencontre Marina qui devient son modèle. En 1987, Baseliz et Rudi Fuchs, entre autres, signent un texte dans la catalogue de l'exposition du musée d'art moderne de Villeneuve d'Ascq. En 1988, le musée d'art moderne de la ville de Paris lui consacre une rétrospective, en partenariat avec le musée d'Eindhoven. La peinture d'Eugène Leroy est largement reconnue. Suivent alors des expositions personnelles et rétrospectives en France et à l'étranger. En 1992, il participe à la Documenta IX à Cassel, en Allemagne et en 1995, il est invité à la Biennale de Venise. En 1996, il reçoit le grand prix national de peinture.

Il meurt le 10 mai 2000 dans sa maison de Wasquehal, près de Lille et est inhumé avec sa femme dans le cimetière du Plomeux.

Donation et musée

En 2003, une dizaine d’œuvres d'Eugène Leroy entre par dation au musée national d'art moderne Georges-Pompidou à Paris.

En 2009, le conseil municipal de Tourcoing accepte la donation faite au musée des Beaux-Arts par les deux fils d'Eugène Leroy, né dans cette ville. Cette donation comprend 55 tableaux, 13 sculptures, 140 dessins, 18 carnets de dessins et 99 gravures, soit près de 600 œuvres d'une valeur de 2,5 millions d'euros.

En 2010, pour le 100e anniversaire de sa naissance, à la suite de cette donation, le musée des beaux-arts de Tourcoing, devenu MUba Eugène Leroy, organise une exposition qui présente 150 de ses œuvres.

Influence

Le rayonnement d'abord régional de l'œuvre d'Eugène Leroy, au Nord de la France et en Flandres, a incité plusieurs plasticiens à s'engager dans des explorations plastiques nouvelles, son influence est, sans doute, palpable dans le travail des expressionnistes wallons (Bernard Courcelles, Michel Frère) et flamands avec lesquels Leroy entretenait des relations amicales tout au long de sa vie.

Citation

« Il faut être peintre pour faire des images, et ce sont les images qui font faire la peinture, mais c'est un secret. »

Œuvres

    Expositions

    • 2013-2014 : « Baselitz Leroy. Le récit et la condensation ». MUba Eugène Leroy, Tourcoing
    • 2012-2013 : « La collection Michael Werner », Musée d’art moderne de la Ville de Paris
    • 2010 : « Œuvres sur papier », Galerie Bruno Mory, Besanceuil
    • 2010 : « Exposition du Centenaire », MUba Eugène Leroy, Tourcoing
    • 2008 : « Hommage à Eugène Leroy », Michael Werner London, Londres — « Pretty Ugly », Gavin Brown’s Enterprise, New York — Musée d’art moderne de la Ville de Paris
    • 2007 : Galerie Haas, Zurich
    • 2006 : « Bilder aus den 90er Jahren », Galerie Michael Werner, Köln — « Autour de la sorcellerie », Galerie de France, Paris
    • 2004 : « Grands nus, Couleurs, Papiers 1979-1985 », Michael Werner Gallery, New York — « Eugène Leroy : Autoportrait », La Piscine, Musée d'art et d'industrie André-Diligent, Roubaix
    • 2003 : « Voir en peinture », FRAC Île-de-France – Le Plateau, Paris — « Ölbilder, Aquarelle, Zeichnungen », Galerie Meyer-Ellinger, Francfort-sur-le-Main
    • 2002 : « Nudes », Michael Werner Gallery, New York — Galerie Bruno Mory, Besanceuil, France
    • 2001 : « Ruprecht Geiger, Eugène Leroy: Sunbursts and the Earth’s Shelter », Roger Smith Gallery, New York — « Hommage à Eugène Leroy », Musée d’art moderne, Villeneuve d’Ascq

    Notes et références

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Eugène Leroy, Eugène Leroy : peinture, lentille du monde, préface de Jean Clair, éditions Lebeer Hossmann, Bruxelles, 1979
    • Jean Revol, Exposition Eugène Leroy, La Nouvelle Revue française, n°312, janvier 1979
    • Bernard Marcadé, Eugène Leroy, Flammarion, Paris, 1994
    • Éric de Chassey, Eugène Leroy, Autoportraits, Gallimard, Paris, 2004
    • Paul Audi, Le Regard libéré d'Eugène Leroy, Galerie de France & Michael Werner, Paris, 2010
    • Olivier Cena et Laurent Boudier, « Il est l'un des plus grands peintres français vivants : Eugène Leroy dans la lumière du Nord », Télérama, n° 2404, 7 février 1996, p. 10-15.

    Liens externes

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