Étienne Crépon
Quick Facts
Biography
Étienne Crépon, né en 1968, est un ingénieur français. Il est à la tête de la DHUP entre 2008 et 2014. En juillet de cette même année, il prend la présidence du CSTB.
Biographie
Étienne Crépon est ingénieur X depuis 1990 ; il est également ingénieur des ponts, des eaux et des forêts. Il commence sa carrière au sein du Ministère du Logement en 1993. En 1995, il est Directeur du Développement à l'EPA de Saint-Quentin-en-Yvelines, jusqu'en 2001. Il devient ensuite directeur adjoint de la DDE des Hauts-de-Seine, puis il intègre les différents cabinets ministériels de Gilles de Robien entre juillet 2002 et avril 2007.
Attaché au Ministère du Logement, il travaille en connexion avec le Ministère de l'Écologie du fait de la double tutelle du service qu'il dirige à partir de 2008, la DHUP. Il est membre du conseil d'administration de plusieurs agences publiques françaises, comme l'ANRU et la CGLLS depuis 2009 ou l'ANAH depuis 2013.
En juillet 2014, il quitte la DHUP pour prendre la tête du CSTB, où il remplace Bertrand Delcambre, en partance pour le CGEDD. Il laisse sa place à la DHUP à Laurent Girometti.
Travaux
Au sein de la DHUP, il mène les travaux devant mener aux décrets d'application de la loi Grenelle II pour ce qui concerne la performance énergétique des bâtiments. Par une lettre de mission du 22 septembre 2010, il charge Philippe Pelletier, alors président du Plan Bâtiment Durable, de consulter les acteurs du secteur en vue de la rédaction du décret d'application de l'article 3 de cette loi, pour la rénovation du parc tertiaire. On lui doit également de nombreux travaux ayant trait à la qualité environnementale des constructions, comme les textes sur le label « bâtiment biosourcé » de 2012.
Parmi les missions qui l'attendent au sein du CSTB, il va devoir répondre aux attaques de l'OPECST qui regrette notamment que les procédures et examens du CSTB pour la certification et l'agrément de produits de construction soient « trop chère[s, …] trop longs, créant une barrière pour les produits étrangers et encore très centralisé dans lequel les compétences techniques dans les régions sont négligées ». L'accusation porte également sur le moteur de calcul réglementaire de la RT2012 qui n'est pas suffisamment souple pour pouvoir intégrer des produits innovants dans la vérification réglementaire d'une conception de bâtiment.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Carine Lauga et Pauline Polgar, « "Le CSTB se doit d'être un partenaire de confiance", Etienne Crépon, Président », sur www.batiactu.com, .