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France
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Quick Facts

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Gender
Male
Birth
June 1919, 14th arrondissement of Paris, France
Death
2016, Saint-Rémy-de-Provence, France (aged 96 years)
Age
96 years
The details (from wikipedia)

Biography

Le général d'armée aérienne Claude Grigaut, né le à Paris 14e arrondissement et mort le à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), était un aviateur militaire français. Il fut chef d’état-major de l'Armée de l'air (CEMAA) de décembre 1972 à juin 1976.

Biographie

Claude Gilbert Edgard Grigaut naît le 23 juin 1919 à Paris 14e arrondissement. Il est le fils d'Adrien Grigaut, médecin, et d'Alice Richin. Il fait ses études au lycée Montaigne à Paris, au collège d'Épernay, au lycée Saint-Louis à Paris.

Seconde Guerre mondiale

Il entre à l'École de l'air de Salon-de-Provence le 3 octobre 1939. Sous-lieutenant en 1940, il est affecté en décembre 1940 au groupe de bombardement 1/4 à Perpignan, puis au groupe de bombardement 1/11 à Oran. Lieutenant en 1942, il participe à la campagne de Tunisie avec le GB 1/11, puis à celles d'Italie, de France et d'Allemagne avec le groupe de bombardement 2/52 Franche-Comté, où il effectue de nombreuses missions qui lui valent trois citations.

Après-guerre

En 1945, il est capitaine. Il est affecté à l’École du personnel navigant d'essais et de réception (EPNER), où il obtient le brevet de pilote d'essai. La première promotion se compose de quatre élèves : lui, Roger Receveau, Charles Cabaret et Yves Brunaud.

En 1948, il est nommé chef du personnel navigant du Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge (CEV). En novembre 1950, il est affecté à l’État-major général des forces armées air, bureau des programmes de matériel. Commandant en 1951, il part en février 1953 au Centre d'expériences aériennes militaires, annexe du CEV qui vient d'être créée à Mont-de-Marsan. En octobre 1954, il prend le commandement du Groupement des moyens expérimentaux à Mont-de-Marsan. Il passe lieutenant-colonel en 1955.

Admis comme stagiaire à l'École supérieure de guerre aérienne en janvier 1958, il est affecté à l'issue de ce stage, en août 1958, comme chef des opérations au groupement aérien tactique n° 2 à Oran. Cela lui vaut la Croix de la Valeur militaire avec trois citations. Promu colonel en 1960, il prend en juillet 1960 le commandement de la 92e escadre de bombardement et de la base de Cognac. Il commande ensuite la base de Bordeaux-Mérignac d'avril 1961 à octobre 1962. À cette date, il est affecté à l'État-major des armées comme sous-chef de la division « programmes ». L'année suivante, il est nommé chef du bureau programmes de matériels à l'État-major de l'armée de l'air. Le 1er décembre 1965, il est promu au grade de général de brigade aérienne. Il est nommé alors sous-chef « plans et programmes » de l'État-major de l'armée de l'air. Le 28 octobre 1967, il prend le commandement de l'École de l'air et l'École militaire de l'air de Salon-de-Provence. Nommé général de division aérienne en 1969, il devient en novembre 1969 le commandant des écoles de l'armée de l'air. Général de corps aérien en 1971, il devient major général de l'Armée de l'air le 9 juin 1971. Général d’armée aérienne en 1972, il est appelé le 12 décembre 1972 aux fonctions de chef d'état-major de l'armée de l'air, qu'il occupera jusqu'en 1976.

À ce titre, il veille à l'équipement de l'armée de l'air en appareils modernes. Il exprime ses inquiétudes relatives au retard dans la mise au point du moteur Snecma M53, qui doit équiper le Dassault Mirage F1 : il ne développe que 6,5 tonnes de poussée, alors que 8,5 tonnes sont attendues. L'enjeu dépasse l'équipement de la seule armée de l'air, car cet avion est le concurrent du General Dynamics YF-16 pour le remplacement des Lockheed F-104 Starfighter de la flotte aérienne de l'OTAN, un marché qui porte dans l'immédiat sur 350 avions pour un montant de 18 milliards de francs.

En 1974, le général Grigaut engage la procédure de renouvellement de la flotte de chasseurs de l'armée de l'air, un exercice régulier qui revient tous les dix ans environ. Le projet de l'avion de combat futur (ACF) proposé par Dassault Aviation, un gros biréacteur qui sera désigné Mirage 4000, achoppe sur son prix unitaire élevé. Le décès du Président de la République Georges Pompidou, qui aurait sans doute fait passer le projet, est fatal au Mirage 4000, son successeur Valéry Giscard d'Estaing entérine son abandon, en Conseil de défense du 18 décembre 1975. Les aviateurs et Dassault devront se contenter d'un monoréacteur aux performances moindres : le Mirage 2000, qui effectue son premier vol en 1978.

Il est admis en congé du personnel navigant le 24 juin 1976. Il compte alors plus de 5 000 heures de vol. Il passe dans la 2e section (cadre de réserve) par anticipation et sur sa demande en 1978. Il est ensuite représentant de l'État au conseil d'administration de la société Avions Marcel Dassault-Breguet aviation (AMDBA) de 1978 à 1982.

Il fait partie des 45 officiers généraux du cadre de réserve rassemblés autour du groupe Renouveau-Défense (une structure proche de l'UDF rassemblant des militaires et des diplomates retirés du service) qui signent un appel à voter pour le premier ministre en exercice, Jacques Chirac, et contre le président en exercice, François Mitterrand, lors du second tour de l'élection présidentielle de 1988. Cet appel est publié dans Le Figaro du 3 mai 1988, entre les deux tours, et explique que les positions de François Mitterrand pour le désarmement mettent en péril l'outil de défense indispensable à la sécurité de la France. Cette démarché, désapprouvée par le ministre de la Défense André Giraud, prévenu à l'avance, a durablement dégradé les relations entre François Mitterrand (et le reste des socialistes) et l'institution militaire. Cependant, aucune sanction ne fut prise envers les signataires, hormis une mise en demeure, sous la forme d'un courrier qui leur fut adressé le 8 juillet 1988 par Jean-Pierre Chevènement, nouveau ministre de la défense après la réélection de François Mitterrand. Leur reprochant d'avoir manqué à leur devoir de réserve, la lettre les menaçait d'une mise à la retraite d'office en cas de récidive.

Président (de 1987 à 1994) puis président d'honneur (de 1994-2001) de Renouveau-défense, il est président de l'association des anciens de l'EPNER de 1986 à 1993.

Il décède le à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône).

Distinctions

  • Grand Officier de la Légion d'honneur
  • Grand-Croix de l'ordre national du Mérite
  • Croix de guerre 1939-1945
  • Croix de la Valeur militaire
  • Médaille de l'Aéronautique.

Œuvres

  • « Une interview du chef d’état-major de l’armée de l'air - le général d’armée aérienne Claude Grigaut », Aviation Magazine International, n 605,‎ .
  • Claude Grigaut, « Entretien avec le Chef d'état-major de l'Armée de l'air (Cemaa) », Revue Défense nationale, n 337,‎ .
  • « Une lettre du chef d'état-major de l'armée de l'air », Le Monde,‎ .
  • Claude Grigaut, « La sécurité dans la nouvelle conjoncture », Revue des Deux Mondes, n 5 - Quelle défense pour l'Europe,‎ .
The contents of this page are sourced from Wikipedia article on 21 Apr 2020. The contents are available under the CC BY-SA 4.0 license.
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