Touria El Glaoui

Née en 1974 à Casablanca, elle est la fille du peintre Hassan El Glaoui et de l’ancienne mannequin de Givenchy, Christine Legendre. Elle est également la petite-fille de Thami El Glaoui, pacha de Marrakech, qui joua un rôle politique et militaire significatif au Maroc, dans la première moitié du XX^e siècle (jusqu’à sa mort en 1956).

Son enfance a pour cadre Rabat. Elle a le privilège d’être scolarisée au Collège royal, du fait de son ascendance. Elle mène des études supérieures à New York, à l’Université Pace, en Finance.

Elle travaille ensuite pour une firme pétrolière avant de rejoindre la banque d’investissement Salomon Smith Barney puis Cisco Systems. Amenée à parcourir le continent africain pour cette activité, elle s’intéresse à l’art et aux créateurs. Elle organise une exposition sur les relations entre Winston Churchill et son père, et abandonne son parcours de cadre supérieur pour se consacrer à la mise en place d’expositions dans le domaine artistique.

En 2013, elle fonde la foire d'art contemporain africain 1:54, à Londres dans un premier temps, puis à partir de 2015 à New York également, pour promouvoir les créateurs africains.

Bibliographie

• (en) « How She Did It : The bravest thing I've done? Set up an African art fair in London », The Telegraph,‎ 15 octobre 2014 (lire en ligne).
• Roxana Azimi, « Touria El Glaoui : L’idée d’une collection panafricaine est un concept européen », Le Monde,‎ 16 février 2015 (lire en ligne).
• Nicolas Michel, « Maroc : Touria El Glaoui, une pour tous », Jeune Afrique,‎ 12 mars 2015 (lire en ligne).
• Nicolas Michel, « Rencontre avec Touria El Glaoui, fondatrice de la foire d’art contemporain africain 1:54 », Jeune Afrique,‎ 5 octobre 2016 (lire en ligne).
• François de Labarre, « Touria El Glaoui fait rayonner la scène artistique africaine », Paris Match,‎ 12 novembre 2016 (lire en ligne);

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