Sicaire Dardan
Quick Facts
Biography
Sicaire Dardan, ou Jean-Sicaire Dardant, né à Brantôme (Dordogne) en 1763 et, selon certaines sources, mort à Sélestat (Bas-Rhin) en 1814, fut un soldat des armées révolutionnaires françaises, dont il démissionna en 1796 après avoir obtenu le grade de sous-lieutenant. Il est parfois présenté comme un biologiste précurseur de Louis Pasteur dans l'étude des maladies infectieuses (au point que Pasteur aurait écrit dans ses notes « Sans Sicaire Dardant, l’étude des agents d’infection serait encore dans les limbes »), mais certains pensent que cette partie de sa biographie est inventée
Détails
Le journal Sud Ouest, dans son édition régionale du 18 septembre 1965, puis le Courrier Français du 9 octobre, qui reprend l'article du Sud-Ouest, signalent une thèse de doctorat, récemment consacrée par un professeur portugais de l'université de Coïmbre (Portugal) à Jean-Sicaire Dardant, né à Brantôme en 1763 et mort accidentellement à 51 ans à Sélestat, qui, après avoir embrassé la carrière militaire, démissionna à 33 ans et, venu à la biologie, jeta les bases de l'étude des agents d'infection, reprise et développée plus tard par Louis Pasteur. L'article du Sud-Ouest fut mentionné à la séance du 7 octobre 1965 de la Société historique et archéologique du Périgord.
Le 13 novembre 1971, dans Périgord Actualités, Jean-Louis Galet évoque Sicaire Dardan, Brantômais né en 1763 et précurseur de Pasteur. À la séance du 4 novembre 1987 de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Périgord, à l'occasion du centenaire de l'Institut Pasteur, le président donne lecture de cet article de Jean-Louis Galet. Toutefois, le compte rendu de cette séance mentionne une lettre de Patrick Esclafer de La Rode, selon laquelle « ce Jean-Sicaire Dardan n'a jamais existé et [...] son histoire présumée a été inventée ». Les deux notes du Bulletin de la Société historique et archéologie du Périgord sont mentionnées par Guy Penaud dans son Dictionnaire biographique du Périgord.
Jean Lapouze, qui fut adjoint au maire de Brantôme, a fait donner le nom de Sicaire Dardan (ou Jean-Sicaire Dardant) à une rue et à une place de cette ville. Comme source sur les travaux médicaux de Sicaire Dardan, il allègue (dans une note publiée le 8 décembre 2010 par son ami Philippe Jacqmin sur le blog de Guy Penaud) une thèse du professeur Da Silva Pombal, de l'université de Coïmbre.
La Société historique et archéologique du Périgord annonçait, pour sa séance mensuelle du 7 janvier 2015, un exposé de Brigitte et Gilles Delluc : « Sicaire Dardan, un Brantômais célèbre malgré lui ». Ils démontèrent l'histoire de ce canular conçu en 1965, un demi-siècle plus tôt.[réf. souhaitée]
Notes et références
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