Raymond Leroy
Quick Facts
Biography
Raymond Leroy, né le à Paris et mort pour la France le à Takrouna, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il choisit de se rallier à la France libre et participe aux combats en Libye puis en Tunisie où il est tué en montant à l'assaut d'une position ennemie.
Biographie
Jeunesse et engagement
Fils d'un fonctionnaire du ministère de l'agriculture, Raymond Leroy naît le trois novembre 1908 dans le 16 arrondissement de Paris. Lors de son service militaire, il entre à l'école de cavalerie de Saumur et suit les cours d'élève officier de réserve. Il part ensuite pour le Canada où il devient importateur commercial.
Seconde Guerre mondiale
Capitaine de réserve, il se trouve toujours en Amérique du Nord lorsque débute la Seconde Guerre mondiale. Mobilisé, il est affecté à la mission militaire française à New-York. Le 18 juin 1940, il prend connaissance de l'appel du général de Gaulle et décide de se rallier à la France libre. Parvenu jusqu'à Londres, il s'engage dans les forces françaises libres et est envoyé à Brazzaville en octobre 1940. Affecté au cabinet du général de Larminat, Haut-commissaire de l'Afrique française libre, il en devient l'interprète, le conseiller et l'aide de camp. Désireux de combattre, il est ponctuellement détaché à la 1 Brigade française Libre Indépendante (1 BFL) du général Kœnig avec laquelle il participe à la guerre du désert en Libye. Il contribue notamment à l'installation des troupes françaises sur la position de Bir Hakeim mais se trouve à l'hôpital pour une infection lorsqu'éclate la bataille. En juillet 1942, alors qu'il accompagne le général de Larminat en Égypte, les deux hommes sont victimes d'un grave accident de voiture.
Une fois rétabli, il participe à la campagne de Tunisie avec la 1 division française libre. Le 11 mai 1943, alors qu'il est détaché au bataillon de marche n 5, Raymond Leroy mène une compagnie à l'assaut de la crête des Djebilats, près de Takrouna. Lors de l'attaque, il est tué par un éclat de grenade sous les yeux du général de Larminat qui observe les combats à la jumelle. D'abord inhumé sur place, il rapatrié en 1949 et réinhumé au cimetière de Passy.
Décorations
Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération | Croix de guerre 1939-1945 |
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. .
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. .
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, .
- François Broche, L'épopée de la France libre : 1940-1946, Paris, Pygmalion, .
- Olivier Wieviorka, Histoire de la Résistance : 1940-1945, Paris, Éditions Perrin, , 575 p. .
- Mémorial des Compagnons 1940-1945 : Compagnons morts entre le 18 juin 1940 et le 8 mai 1945, Paris, Imprimerie nationale, .
Articles connexes
- Ordre de la Libération
- Libération de la France