Philippe Houyoux
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Biography
Philippe Maurice Joseph Houyoux, né le et mort le , est un militaire belge, Général-Major de Troupes blindées et Commandant de la province de Hainaut, en Belgique.
Biographie
Fils d'Amour, Paul, François, Houyoux (1868-1950), architecte-expert et géomètre-expert immobilier, capitaine-commandant à la garde-civique de Marcinelle, et d'Anne-Marie Tonneau (1867-1958), il épouse à Havré le Marie-Thérèse, Sophie, Benjamin, Joseph, Ghislaine, Le Maire (1897-2000), fille de Jean-François, Emmanuel, Le Maire (1867-1955), juge au Tribunal de 1 Instance de Mons, et de Jeanne, Marie, Joseph, Maus (1867-1932). Le couple a eu cinq enfants et de nombreux descendants (aucun n'est militaire ou policier).
Après avoir fait une spéciale mathématiques à Malonnes de sept 1909 à , il fait l'Ecole des Cadets à Namur de à . Il s'engage au 1er régiment de lanciers en qualité de volontaire le pour un terme de milice prenant cours le sous le matricule 17720.
Il est fait Brigadier le et Maréchal des logis le . Il effectue sa première campagne de guerre du au , au 1er régiment de lanciers.
Il est élevé au grade d'Adjudant le , puis commissionné en qualité d'officier auxiliaire de cavalerie pour la durée de la guerre en exécution de l'Arrêté Royal n 2310 du , par décret militaire du .
Devenu Sous-lieutenant de cavalerie, il est admis dans les cadres actifs à la date du par Arrêté Royal du , et nommé lieutenant par Arrêté Royal du .
Durant la guerre des tranchées il est chef de peloton et adjoint au commandant de groupe de l'État-Major de la 11 Division d'infanterie durant l'offensive du au . Il rentre au Groupement Léger de la 5 division armée le .
"Il se distingua notamment par la capture des chevaux de l'ennemi, dont un lui permit (il l'avait appelé 'Le Boche') de remporter plusieurs jumpings [...]".
Le , George V est sur le front et visite les troupes britanniques. Un "Horse show" célébrant la bataille de la Somme est organisé sur l'aérodrome de Poperinge. La cavalerie belge y participe par équipes de quatre officiers à cheval. Le roi d'Angleterre remet au lieutenant Houyoux une coupe d'argent gravée aux armes de la 36th (Ulster) Division.
Après l'armistice du 11 novembre 1918, le lieutenant Houyoux est désigné pour le 3 escadron du 4 Régiment des chasseurs à cheval par réorganisation de l'armée le .
Son dossier militaire le décrit comme « d'extérieur distingué, cavalier élégant, énergique et hardi, intelligence vive, jugement sain, caractère ferme, droit et sympathique, grande initiative, puissance de travail sérieuse, très bonne santé, personnalité marquante, éducation soignée, tenue très correcte, conduite privée irréprochable, possède une connaissance approfondie de ses règlements et les applique parfaitement, officier de grand mérite, sérieux, consciencieux et très zélé. Bon instructeur, chef de peloton expérimenté, s'est conduit de façon remarquable pendant toute la campagne ».
Le , il est désigné pour passer au 4 escadron du 1er régiment de chasseurs à cheval, Division légère, 2 brigade, à Mons, par décret militaire. Il est fait Capitaine de cavalerie (commandant d'escadron) à Mons par Arrêté Royal n 24473 du , puis Capitaine-commandant par Arrêté Royal n 15475 du au 1er régiment de chasseurs à cheval.
Philippe Houyoux est désigné pour le 1er régiment de lanciers à Spa le . Il est élevé au grade de Major par Arrêté Royal n 2386 du et désigné pour la 1 Division de Cavalerie, 3e régiment de lanciers à Brasschaat. Enfin, il est Commandant du II groupe du 3e régiment de lanciers à Brasschaat du au .
Au début de la Seconde Guerre mondiale, son unité est attaquée à Drieslinter (bataille de la Petite Gette, cf. Bataille de Hannut). Le Major Houyoux tient sa position puis est capturé à Houthem (Pays-Bas) le et fait prisonnier de guerre en Allemagne, à Dortmund du au ; puis à l'Oflag VI-A Soest (District militaire VI) (Liste des camps de prisonniers de guerre du IIIe Reich), du au ; à l'Oflag III-B Wehrmachtlager Tibor/Zuellichau (District militaire III) (Pologne) n 2057 du au et finalement à l'Oflag II-A Prenzlau (District militaire II) du au . Il est rapatrié le . Le , l'un de ses fils, le sous-officier Jean Houyoux (°1925), membre du Groupe NOLA (Résistance intérieure belge (1939-1945), est tué lors d'un combat d'une heure et quart à la mitraillette contre des Schutzstaffel (SS) à Virginal-Samme (Ittre, Brabant wallon), après s'être porté volontaire avec quatre autres combattants pour contenir l'ennemi, trois fois plus nombreux, et permettre le repli de 235 hommes qui avaient reçu ordre de libérer Bruxelles.
Commandant du II groupe du 3e régiment de lanciers (4, 5 et 6 escadrons), son unité a été citée à l'ordre du jour de l'Armée. Il est désigné pour commander le dépôt d'armée n 2 de Mons en Hainaut (caserne Major Sabbe) par D.M. le . Commissionné au grade de Lieutenant-colonel le avec rappel de traitement par arrêté du régiment n 3701 le . Commissionné au grade de Colonel à la date du (B.P. 49/47), avec rappel de traitement par A.R.R. N° 3701 du .
Il est désigné pour commander la province de Hainaut par D.M. du . Pensionné par application du 4° art. 3 - BP. 380/50 le . Enfin, il est nommé Général-Major honoraire par Arrêté Royal n 742 du .