Mathieu Queunot
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Biography
Mathieu Queunot, né le à Gray en Haute-Saône et mort le à Sedan dans les Ardennes, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
Il entre en service le au Régiment Colonel-Général cavalerie et obtient son congé le . Il reprend du service le comme lieutenant dans le 23 régiment de chasseurs à cheval et participe avec distinction aux campagnes de 1792 et de 1793 dans les armées des Ardennes et du Nord. Il reçoit son brevet de capitaine le à l’armée de Sambre-et-Meuse. Le , il devient aide de camp de l’adjudant-général Mallerot et est blessé par un coup de feu aux reins le lors de la reprise du Quesnoy, puis le à la reprise de Valenciennes par un coup de feu à la jambe gauche. Il est de nouveau blessé le , d'une balle au pied gauche à Sulzbach.
De 1797 à 1798, il est affecté à l’armée de Mayence. Le , il rejoint l’armée du Danube comme aide de camp de l’adjudant-général Delotz. À l'armée du Rhin en 1800 et 1801, il est blessé d'un coup de feu au pied droit sur le pont de Dillingen le , avant d'être promu chef d’escadron à la suite du 23 régiment de chasseurs à cheval le suivant. Le , au passage du Danube à la tête d'un escadron de carabiniers, il traverse le fleuve entre une colonne de 1 400 hommes d'infanterie et une batterie de canons gardée par 260 hussards ennemis qu'il contourne, prend les canons et poursuit les hussards dont 112 sont faits prisonniers. Cette charge hardie fait mettre bas les armes à l'infanterie et contribue au succès de cette journée. Le , il est blessé légèrement d'un coup de feu à l'estomac.
Adjoint à l'état-major général de l'armée du Rhin le , Queunot rejoint l'état-major de l'armée de Brest le suivant. Le , il passe au 4 régiment de cavalerie, et de 1802 à 1803, il est en garnison à Charleville. Le , il devient major au 1 régiment de dragons et est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
En 1806 et 1807, il participe à la campagne de Prusse et de Pologne et est nommé colonel le au 9 régiment de dragons. De 1808 à 1811, il est affecté à l’armée d’Espagne. Créé baron de l’Empire le , il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le et est promu général de brigade le de la même année. Le , il devient commandant de la 3 brigade de la 1 division de cuirassiers de l’armée d’Allemagne. À la suite d'une chute de cheval, il a la jambe fracturée en deux endroits le , près de Golymin (en).
Il participe à la campagne de Russie, où il est blessé par un boulet à la cuisse droite le à la bataille de la Moskova. Le , il fait partie de la 2 division de marche du général Pajol et se trouve à la bataille de Bautzen les 20 et . Le , il obtient un congé pour soigner ses blessures, avant de prendre le commandement de la 1 brigade de la division de cavalerie lourde du 5 corps. Il est admis à la retraite le .
Le général Queunot meurt le à Sedan.
Donataire
- Le , rente de 4 000 francs sur le Trasimène.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Mathieu Queunot et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur Écartelé; au premier d'argent à la tête de cheval bridée de sable; au second de gueules au signe des barons sortis de l'armée; au troisième de gueules aux trois étoiles d'argent posées deux et une, au quatrième d'argent au casque de dragon de sable - Livrées : rouge, noir et blanc. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée »
- « La noblesse d’Empire »
- « Cote LH/2248/41 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 100.
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Annales Franc-Comtoises, Tome VII, J.Jacquin imprimeur, libraire, Besançon, , p. 233.
- Louis Suchaux, Galerie biographique du département de la Haute-Saône, chez l’auteur, Vesoul, , p. 282.
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 339-340
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