Louis-Philippe de Durfort
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Biography
Louis-Philippe de Durfort ( – Turin, 1800), est un militaire français du XVIIIe siècle.
Biographie
Louis-Philippe de Durfort fut fait lieutenant au régiment d'infanterie d'Auvergne, le . Il servit, la même année, aux sièges de Menin et d'Ypres (1744). « Parvenu » à une compagnie, le , il la commanda à la bataille de Fontenoy ; aux sièges des ville et citadelle de Tournay (1745), d'Oudenarde et de « Dendermnude ».
Il entra 2e enseigne au régiment des Gardes-Françaises, le 30 août de la même année, et servit en cette qualité, au siège d'Ath. Il devint enseigne de sa compagnie, le ; se trouva à la bataille de Raucoux, au mois d'octobre suivant, et fit la campagne de 1747. Nommé sous-lieutenant le , il servit au siège de Maëstricht, et fut fait sous-aide-major du régiment des gardes, le .
Il quitta ce régiment au mois de novembre suivant, et obtint, le 23 du même mois, une commission de capitaine réformé à la suite du régiment de cavalerie de Poly. Il fut fait 4e cornette de la compagnie des chevau-légers de la garde du roi, par brevet du , avec rang de mestre-de-camp de cavalerie, par commission du même jour. Il devint 3e cornette, le . Nommé colonel du Régiment de Chartres, par commission du 22 juillet de la même année, il se démit de la charge de cornette des chevau-légers de la garde.
Il joignit son régiment à l'armée d'Allemagne, et le commanda aux batailles de Berghem et de Minden, en 1759 ; aux combats de Korbach et de Warburg, en 1760, et passa l'hiver à Göttingen. Créé brigadier, le , et nommé le même jour colonel du régiment de Picardie, il sortit de Goëttingen, le 27 mars, avec le vicomte de Belsunce. Ils attaquèrent le général Colignon[Qui ?], près de Northeim, lui tuèrent 60 hommes, prirent 2 pièces de canon, 8 officiers et 220 soldats, et obligèrent l'ennemi d'abandonner ce poste.
Il joignit ensuite le régiment de Picardie, qu'il commanda à l'affaire de Filinghausen, au mois de juillet, et aux combats de Grebenstein et de Johannesberg[Laquelle ?], en 1762. Il fut « déclaré » maréchal-de-camp, au mois de , pour tenir rang du , jour de la date de sou brevet. Il se démit alors du régiment de Picardie.
Il fut promu au grade de lieutenant-général, le , et fut élevé à la dignité de grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le . Il avait été reçu commandeur de l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, le .
Récapitulatif
Titres
- Comte de Deyme ;
Décorations
- Grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis () ;
- Commandeur de l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem ().
Armoiries
Image | Armes des Durfort de Deyme |
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De gueules à trois fasces d'argent. | |
On trouve aussi D'argent, à la bande d'azur. |
Ascendance & postérité
Fils de Nicolas de Durfort, IIe du nom, comte de Deyme et de Marie-Agnès de Cursay de Bourdeville, Louis-Philippe avait pour frères et sœurs :
- Joseph de Durfort, abbé de Saint-Martin, en Roussillon ;
- Nicolas-Louis, baron de Durfort, chevalier de Saint-Louis, nommé capitaine des vaisseaux du roi au département de Toulon et commandeur de l'ordre de Saint-Lazare les 14 et 16 juillet 1779 ;
- Marguerite-Thérèse-Narcisse de Durfort, mariée, le 30 avril 1743, avec François-Gaspard, comte de Poly, seigneur de Saint-Thibaud, lieutenant-général des armées du roi. Elle a émigré en 1791 ;
- Marguerite-Marie-Agnès de Durfort, religieuse à Saint-Cyr.
- Il avait épousé, le 6 décembre 1750, Marie Françoise le Texier de Menetou († 28 décembre 1768). De ce mariage sont issus :
- Félicité Jean Louis de Durfort (1752-1801), ambassadeur, marié (2 fois), dont :
- Postérité ;
- Étienne Narcisse de Durfort (1753-1837), lieutenant général, pair de France, marié avec Henriette Étiennette Claude Denise Thiroux de Montsauge (1761-1823), dont :
- Postérité ;
- Félicité Jean Louis de Durfort (1752-1801), ambassadeur, marié (2 fois), dont :
Notes et références
Annexes
Articles connexes
- 1er régiment d'infanterie de ligne
Liens externes
- « Louis Philippe de Durfort », sur roglo.eu (consulté le 4 avril 2012) ;
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « De Durfort-d'Éyme (Louis-Philippe), comte de Durfort », dans Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. V, 1822, 492 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 380-381 ;
- « Louis-Philippe De Durfort, comte de Deyme », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, 1827, 378 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 298-299 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. (tome 1 et 2), Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le 23 décembre 2011) ;
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