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Louis Marie Sicard
French painter

Louis Marie Sicard

The basics

Quick Facts

Intro
French painter
A.K.A.
Louis Marie Siccardi Luc Sicardi Louis Marie Sicardy Luc Sicard Louis Marie Sicardi
Places
Work field
Gender
Male
Place of birth
Avignon, arrondissement of Avignon, Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d'Azur
Place of death
Paris, Île-de-France, France
Age
82 years
The details (from wikipedia)

Biography

Louis Marie Sicard dit Sicardi, est un peintre miniaturiste français, né à Avignon en , et mort à Paris le (à 81 ans).

Il a été peintre miniaturiste du roi Louis XVI.

Biographie

Il est né le 2 août 1743 à Avignon et baptisé le 3 août dans la paroisse Saint-Didier. Il est le fils de Jean-Pierre Antoine Sicard et de Marie-Anne Scudier. Jean-Pierre Antoine Sicard est dit originaire de Toulouse. Il doit être un peintre car en 1763 il demande à un imprimeur d'Avignon de faire graver des dessins sur les Antiquités de la ville de Nîmes et les armes du cardinal de Bernis. En 1769, on retrouve un Sicardy, peintre d'Avignon, qui se présente à l'Académie des beaux arts de Bordeaux. Il y est agréé la même année et devient membre et professeur de l'académie en 1771. Son nom est aussi orthographié Sicardi sur les livrets des Salons. Il est probable que ce Sicardi soit le père plutôt que le fils car il est peu probable qu'il puisse être nommé professeur à 28 ans. Des recherches faites à Bordeaux montrent que Sicardy, peintre de la ville d'Avignon, maintenant à Bordeaux, a été agréé le 25 novembre 1769. Il se dit d'origine italienne, probablement parce qu'Avignon est alors une enclave appartenant au pape. Il était encore à Bordeaux en 1773. Il n'est plus à Bordeaux depuis un certain temps car le 30 août 1780 l'Académie veut pourvoir à la vacance de sa place de professeur. Des courriers sont échangés entre l'Académie et Sicard père jusqu'en 1783 pour savoir quand il pense reprendre sa place puis il n'apparaît plus dans les compte-rendus de l'Académie. Il est probable que les Sicard, père et fils, soient aller à Paris en espérant s'y faire reconnaître mais que cette reconnaissance a été plus longue qu'espérée.

Dans les différents documents consultés à partir de 1771, le nom Sicardi n'est jamais précédé d'un prénom. On ne peut donc pas être assuré qu'il s'agit du père ou du fils. La première mention du prénom est faite dans le livret du Salon de 1798 où il note qu'il a été l'élève de son père.

Un critique du Salon de 1796 a écrit au sujet de ses tableaux dans Les tableaux de vaudeville :

Jean-Pierre Antoine Sicard est probablement mort vers 1796. À partir de son acte de mariage, 1743, trois mois avant la naissance de son fils, il suppose qu'il est né vers 1718.

Certains historiens de l'art, comme Henri Bouchot, ont fait de Sicard père un maître d'Isabey, sans preuve.

On ne sait pas par quels travaux Louis Marie Sicard a été remarqué par la Maison du Roi pour le charger de l'exécution de plusieurs portraits. Il n'était pas membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture ni de l'Académie de Saint-Luc. Il a possède de lui un portrait de Marie-Antoinette daté de 1772, et d'autre miniatures dont la première remonte à 1766. En 1782, il remet à la Maison du roi deux portraits de Louis XVI et un portrait de la reine de Hongrie.

Des portraits de Louis XVI réalisés par Louis Marie Sicard, on connaît :

  • un portrait réalisé en 1774, offert au docteur Tronchin après la vaccination du roi,
  • un portrait daté de 1779, se trouvant dans la collection Wallace (voir),
  • un portrait daté de 1782, se trouvant dans la collection Doisteau donnée au musée du Louvre,
  • un autre daté de 1789, se trouvant dans la collection Casa-Torrès,
  • un cinquième offert au duc d'Aumont de Villequier.

Le plus ancien portrait de Marie-Antoinette réalisé par Louis Marie Sicard pour la Maison du Roi doit dater de 1785 et se trouve au musée du Louvre.

Jusqu'à la Révolution, Sicardi n'a réalisé que des portraits de la famille royale et de princes et princesses de la cour et quelques autres figures qui sont connues par des catalogues d'expositions.

C'est alors un peintre discret qui n'est cité que par Jules Renouvier. Paul Mantz le cite plus longuement.

Il a fait un voyage à Londres. Il l'annonce dans une lettre datée du 4 avril 1789 à Dominique Serres (Auch, 1730-Londres, 1793), peintre du roi d'Angleterre. Il souhaitait y rencontrer Thomas Burke (1749-1815) qui a gravé un de ses dessins, Oh, che boccone ! (Oh, le beau morceau !), et lui vendre un des tableaux de Joseph Vernet faits à Rome en 1747. Cela pourrait être la Vue de Naples d'après les dimensions données. Sicard et sa femme ont quitté Londres le 30 mai 1789. Dans une lettre de 1796 à Serres, il lui annonce qu'il a perdu toute sa fortune et qu'il est obligé de travailler pour gagner sa vie.

Il a dû être marié vers 1764 car il avait une fille de 20 ans en 1785. Sa première épouse a été représentée en vestale par Mme Vigée-Lebrun. Il s'est remarié avec Marie-Alexandrine Jobelin.

À partir de 1791, les Salons ne sont plus réservés aux membres de l'Académie de peinture. Il y a présenté un portrait de Mirabeau Sicardi va alors y participer régulièrement. Julie D... écrit dans Critique du Salon de 1801 : « Sicardi et autres ont exposé des ouvrages agréables et goûtés du public ; je les ai vus avec un plaisir nouveau et j'ai tâché d'y puiser des leçons utiles ». Après le Salon de 1801, le général Thiébault lui a commandé une miniature représentant Dieudonné Thiébault, son père. Cette miniature a été admirée par Joséphine Bonaparte.

Pendant la Révolution il aurait pu entrer à l'Institut de France car le 23 fructidor an VIII, à la demande du Premier consul, le ministre de l'Intérieur a dressé une liste des dix meilleurs peintres et des dix meilleurs sculpteurs, et Sicardi y figure en surnombre, juste après Isabey. Il est présenté le 2 vendémiaire an IX à Lucien Bonaparte par l'expert Lebrun, en même temps qu'Isabey et Augustin.

À la Restauration il a porté le titre de peintre du Cabinet du Roi. Il cesse d'exposer après le Salon de 1819.

Il a fait son testament le 30 décembre 1821 dans lequel il cite sa seconde épouse dont il n'a pas eu d'enfant. Il ne parle pas de sa fille qu'il a eue avec sa première épouse qui est probablement décédée à cette date.

Il est décédé à Paris, au no 149 rue de Charonne, le 18 juillet 1825.

Distinction

  • Chevalier de la Légion d'honneur le 11 septembre 1814, en même temps que Campenon et Vigée.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Jules Belleudy, Louis Sicardi miniaturiste, p. 239-309, Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1931
  • Jules Belleudy, Louis Sicardi , miniaturiste, peintre au cabinet du roi, Imprimerie de Daupeley-Gouverneur, Paris, 1932 (Voir sur le site de la bibliothèque de la ville de Grasse)
  • Michel Lauraine, Louis Marie Sicard, dit Sicardi 1743-1825 : Biographie, JePublie, 2005 (ISBN 978-2-95248-110-6)
  • (en) « SICARD, Louis Marie (1746 - 1825), Miniaturist, enameller », notice du Dictionnaire Bénézit, extrait en ligne, (ISBN 9780199899913) (Note : Erratum probable de l'année de naissance, idem sur le site akoun.com)

Article connexe

  • Miniature (portrait)

Liens externes

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