Louis Le Poittevin
Quick Facts
Biography
Louis-Paul Le Poittevin, né le 23 mai 1847 à La Neuville-Chant-d'Oisel et mort le 3 avril 1909 à La Neuville-Chant-d'Oisel, est un peintre français, fasciné par la photographie. On lui doit des paysages normands ou orientalistes. Il expose au Salon des artistes français de 1877 à 1907.
Il est souvent confondu avec son homonyme, sans lien de parenté, Eugène Lepoitevin, peintre et caricaturiste.
Biographie
Louis-Paul Le Poittevin est fils d'Alfred Le Poittevin, avocat au barreau de Rouen, grand ami de Gustave Flaubert, et de Louise de Maupassant. Il est le cousin de l'écrivain Guy de Maupassant dont il est le confident et avec lequel il entretient une correspondance . En 1869, Louis Le Poittevin se marie avec Lucie Ernoult et s'installe à la Neuville-Chant-d'Oisel. Puis en secondes noces le 8 mars 1902, avec Félicité Hédé à Éréac dans les Côtes-d'Armor.
Il fut élève de Gustave Morin, de Philippe Zacharie, et de William Bouguereau
Peintre célébré de son vivant, d'un talent « robuste et délicat, consciencieux et sincère », dont les œuvres « nostalgiques » et « mélancoliques », donnent « la sensation d'un immense regret secouant ses ailes de lumière et d'ombre au front d'une immense douleur » selon Roger Milès, sont achetés au Salon et trouvent leur place dans les musées du Havre, de Rouen (Le Lever de lune acquis en 1889, La Montée de Bénouville acquis 1886), ou de Fécamp. Il vend régulièrement sa peinture en salle des ventes, faite de paysages dont de nombreuses vues d'Étretat (Le Petit Val - Musée de Sète), et du pays de Caux (Paysage normand - Musée de Fécamp) ; son art est alors décrit comme « allant au-delà de l'impression,(...) par la recherche du vrai et beau. » Après avoir perdu l'usage de sa main, longuement malade et affaibli, il s'éteint en 1909. Son atelier passe en salle des ventes la même année. .
Son œuvre la plus célèbre, Les Toiles d'araignées, une huile sur toile de 190 × 265 cm de 1890, représente un paysage agricole d'hiver où le givre et la neige forment des fils de soie enchevêtrés au hasard sur des buissons, évoquant toujours pour Milès « les cheveux blancs où l'on cherche le souvenir des baisers ». La toile fut exposée au salon de 1890 et acquise et exposée au musée de Reims, elle était considérée par Roger Milès comme une symphonie plaintive où le peintre « y avait mis avec sa couleur juste, avec son art distingué, ce que Guy de Maupassant, dans ses pages immortelles, y aurait mis de pensée et de génie ! »Ainsi, Louis Le Poittevin peint « une palpitation qui derrière le théâtre de la réalité ouvre l'espace infini de l'idéal. »
Collection publique
- Musée des Ursulines de Mâcon, dépôt FNAC
- Musée d'Orsay, Paris.
- Château-musée, Nemours
- Musée Paul-Valéry, Sète, dépôt du FNAC
- Musée municipal d'Yvetot, dépôt du FNAC
Bibliographie
- Catalogue de 25 tableaux par Louis Le Poittevin, Paris, Drouot, 1899/05/12, fonds du musée Rodin
- Catalogue des tableaux, études et aquarelles ayant composé l'atelier de Louis Le Poittevin avec une introduction de Roger Milès, Paris, 1909
Références
Liens externes
- Notices d'autorité : Fichier d'autorité international virtuel • Union List of Artist Names • Système universitaire de documentation
- Louis Le Poittevin sur le site www.culture.fr
- Louis Le Poittevin sur la base Joconde
- Louis Le Poittevin sur la base du CNAP
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