Louis Augustin Lamy d'Hangest
Quick Facts
Biography
Louis Augustin Lamy d'Hangest, né le à Wissignicourt (Aisne), où il est mort le , est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Vie familiale
Il est le fils de Louis Lamy, sieur de Hangest, chevalier de Saint-Louis, officier d’artillerie (1731), et de Marie Antoinette Roussel.
En 1753, il se marie avec Marie Anne Fontaine, fille de Pierre François Fontaine, alors procureur du roi de la maîtrise des eaux et forêts de La Fère et St-Quentin (1753), futur subdélégué de l'intendant de Soissons à La Fère (1768-83), futur maire de La Fère (1780-83), et d'Anne Catherine Cambronne. De leur mariage naît (au moins) une fille Marie Louise Françoise Lamy d'Hangest qui épouse Sébastien Charles Jacques de Commines de Marsilly, chevalier, capitaine d’artillerie (1780) ; leur fils est Claude Louis de Commines de Marsilly.
Par le mariage de sa sœur Marie Angélique en 1757, Louis Augustin devient le beau-frère de Paul Bosc d'Antic.
États de service
Il entre en service le , comme surnuméraire au corps royal de l'artillerie, il passe sous-lieutenant en 1744, et officier en pied le . Il participe aux guerres de Flandre de 1744 à 1748, et il assiste aux sièges de Menin, d'Ypres, de Furnes, de Tournai, d'Oudenarde, d'Anvers, de Maastricht, et à la bataille de Rocourt le .
Il est nommé capitaine en second le , et il sert pendant la Guerre de Sept Ans de 1757 à 1762, Il prend part aux sièges la citadelle de Münster, aux batailles de Clostercamp le , deGrünberg le et deFreiberg le .
En 1768 il est appelé au commandement en second de l'artillerie, et il est nommé major de cette arme le . Il prend rang de lieutenant-colonel le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le . À la bataille de Clostercamp, il a un cheval tué sous lui en conduisant un caisson de cartouches au régiment d'Auvergne. Cette circonstance lui vaut le une pension de 600 livres sur l'ordre de Saint-Louis. Il passe comme titulaire dans le régiment d'Auxonne le . Il est nommé colonel le . Le il est appelé au commandement du régiment de Grenoble, et il est employé en qualité de major général de l'artillerie réunie à Dunkerque.
Il passe brigadier le , et il est promu maréchal de camp le . Il prend les fonctions d’inspecteur général d'artillerie le pour la Corse et les côtes de Provence, et le il est nommé lieutenant général. Il passe alors au commandement de l'artillerie de l'armée du Nord, et il est chargé de la direction du siège de Maastricht.
En 1792 il a trois fois le commandement par intérim de l'armée du centre, notamment depuis le départ de Lafayette jusqu'à l'arrivée de Dumouriez. Lors de la bataille de Valmy, il commande la 1 brigade de l'aile droite. Sa conduite pendant cet intervalle lui mérite les éloges du ministre de la guerre.
Accusé de royalisme il est suspendu provisoirement de ses fonctions le . Il est réintégré par arrêté du Comité de salut public le 7 nivôse an III (), et il obtint le 7 vendémiaire an IV (), une pension de retraite de 4 000 francs.
Le premier Consul le relève de cette position, et lui confie le 10 vendémiaire an XI () l'emploi d'inspecteur aux revues dans la 23 division militaire en Corse. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 4 germinal an XII ().
Il est admis de nouveau à la retraite le 11 germinal an XII ().
Il meurt le à Wissignicourt.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée »
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l’administration, , 640 p. , p. 372.
- « Cote LH/1463/104 », base Léonore, ministère français de la Culture
- (pl) « Napoléon.org.pl »
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