Léon Meysmans

Léon Lambert, dit Leo Meysmans, né à Jodoigne le 30 novembre 1871 et mort à Ixelles le 6 novembre 1952 fils de Pierre Charles Meysmans et Augustine Albertine Boucher, docteur en droit (ULB) et docteur en sciences historiques et géographiques (RUG), avocat près la cour d'appel de Liège, il fut un homme politique belge membre du parti ouvrier belge. Grand Officier de l'Ordre de Léopold.

D'abord journaliste et ensuite avocat, Meysmans fut cofondateur du Cercle des Étudiants Socialistes en 1888 et directeur de L'Étudiant Socialiste en 1889 (le premier journal socialiste en Belgique), avant de devenir rédacteur auprès du Peuple (1894) et de Gazet van Brussel et de créer Het Volksblad (1924).
Meysmans fut élu député de l'arrondissement de Bruxelles (1902-1936 et 1938-1952), conseiller communale de Zaventem(1911-1938). Il fut enfin aussi vice-président de la Chambre (1928-1936).

Durant le seconde guerre mondiale, il fut arrêté par les Allemands en juillet 1941 avec Edmond Lemmens, comme lui avocat près la cour d'appel, ils furent relâchés mais il intenta ensuite une action en justice contre la Corporation nationale de l'Agriculture, une création de l'occupant, qu'il assigna en nullité. Il obtint un jugement qui constitua un véritable camouflet pour les Allemands et fut alors recherché par la Gestapo et vécut alors septuagénaire le reste de l'occupation dans la clandestinité.

Son frère aîné Jules Meysmans (1870-1943), docteur en philosophie et lettres (RUG), sténographe, linguiste et idéolinguiste, il inventa la méthode de sténographie qui porte son nom, il fonda l'Institut National de Sténographie et de Dactylographie en 1897 et lança en 1909 l'Idiom Neutral Modifiket, il fut l'inventeur du terme d'interlinguistique pour désigner une science qui explore les lois naturelles de formation des langues auxiliaires.

Son frère cadet Georges Meysmans (1882-1974), docteur en droit (ULB) et candidat en philosophie, fut avocat près la cour d'appel de Bruxelles et des barreaux de Leuven et Oudenaarde, il fut l'auteur en 1922 de La femme à la barre, commentaire théorique et pratique de la loi du 7 avril 1922 sur l'admission des femmes à l'exercice de la profession d'avocat, dans lequel il réfute les arguments généralement avancés à l'époque pour s'opposer à cet accès.

Leur sœur aînée Antoinette Eugénie Meysmans (1865-1934), bienfaitrice des écoles communales d'Ixelles avait épousé Georges François Gonthier (1868-1939), Avocat à Ixelles.

• sa Bio sur ODIS
• Bibliothèque du Centre Emile Vandervelde - Dossier Léo Meysmans (extrait de presse du Peuple 1951-52)
• Registres d'état-civil de la ville de Jodoigne

• Portail de la politique belge