Juliette Weill
Quick Facts
Biography
Juliette Weill, née le 23 novembre 1921 à Strasbourg (Bas-Rhin) et morte le 30 mars 1943 dans le camp d'extermination de Sobibor (Pologne), est une jeune Française juive, membre de la Résistance, arrêtée dans la rafle de la rue Sainte-Catherine, à Lyon, le 9 février 1943, par la Gestapo, sous les ordres de Klaus Barbie. Elle est déportée par le convoi n° 53, en date du 25 mars 1943, du camp de Drancy vers le camp d'extermination de Sobibor. Elle est âgée de 21 ans.
Biographie
Juliette Weill est née le 23 novembre 1921 à Strasbourg. Elle est active dans les Éclaireuses et éclaireurs israélites de France (EIF).
Lyon
Juliette Weill habite à Lyon au 6, cours Lafayette.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est active dans la Résistance.
La rafle de la rue Sainte-Catherine
Le 9 février 1943, Juliette Weill est une des 83 personnes arrêtées par la Gestapo, sous les ordres de Klaus Barbie, lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine.
La déportation
Juliette Weill est transférée au camp de Drancy, puis déportée par le convoi n° 53, en date du 25 mars 1943, de Drancy vers le camp d'extermination de Sobibor. Elle est alors âgée de 21 ans.
Juliette Weill est morte le au camp d'extermination de Sobibor.
Ses lettres de Drancy
Le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, évoque ses lettres de Drancy, lors de la 70e commémoration de la rafle, le 9 février 2013, en présence de Robert Badinter, dont le père Simon Badinter suit le même sort qu'elle, la déportation à Sobibor. Le maire de Lyon note que Robert Badinter le 9 février 1943, vient aux nouvelles pour son père, au 12, rue Sainte-Catherine, et échappe de justesse à l'arrestation.
Gérard Collomb déclare : « Ils ne furent que quelques-uns qui, arrivés rue Sainte-Catherine, parvinrent à en réchapper. Tous les autres furent déportés vers Drancy puis vers les camps avant d’être acheminés vers les chambres à gaz. Ils eurent parfois la possibilité d’envoyer à leur famille un ultime message. »
" Comme celui qu’écrivait, le 25 mars 1943, Juliette Weill à sa famille : « Nous voilà donc à Drancy au moment du grand départ… Je vous embrasse bien fort, tous. Ce n’est pas un adieu, ce n’est qu’un au revoir »."
« Cet au revoir, vous constatez cher Serge Klarsfeld, dans le beau document que vous avez écrit pour le CHRD à la rue Sainte-Catherine, que c’était en fait un adieu pour 77 des 80 déportés de la rafle. »
"Vous ajoutez : « C’est pour eux, pour les enfants d’Izieu, pour les déportés du convoi du 11 août 44 à Lyon, que Beate et moi avons repéré Barbie, l’avons surveillé, et avons organisé son retour de force en France et à Lyon pour y être jugé »."
Bibliographie
- Catherine Richet. Organisation juive de combat 1940-1945. Autrement, 2006. (ISBN 9782746709027)
Articles connexes
- Rafle de la rue Sainte-Catherine
- Résistance juive en France
Liens externes
Notes et références
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