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JR
Switzerland
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Jean Riesen
Swiss politician

Jean Riesen

The basics

Quick Facts

Intro
Swiss politician
Work field
Gender
Male
Place of birth
La Chaux-de-Fonds, Switzerland
Place of death
Bern, Switzerland
Age
67 years
The details (from wikipedia)

Biography

Jean Riesen, né le à La Chaux-de-Fonds et mort le à Berne est une personnalité politique suisse membre du parti socialiste.

Biographie

Originaire de Wünnewil-Flamatt et d’Oberbalm (Berne). Réformé. Fils de Hans, ébéniste, et de Rosa Marthaler, il épouse Fabienne Brigadoi, dont le frère était député du POP au Grand Conseil neuchâtelois.

« Extérieurement, l’homme n’était pas raffiné. Un rhinocéros ? Il en avait le côté fonceur, et la carapace apparemment insensible aux coups. En réalité, Jean Riesen était pétri de finesse politique », écrivit La Gruyère au lendemain de sa mort.

Mécanicien de formation, il suit l’Université populaire de sa ville natale. Il est secrétaire central du parti socialiste suisse de 1962 à 1972, tout en collaborant au quotidien La Sentinelle. Il organise notamment les campagnes électorales fédérales de 1963 à 1971. Quoique domicilié à Flamatt, Jean Riesen est élu député au Grand Conseil du cercle électoral de la ville de Fribourg de 1966 à 1971 et il préside le groupe parlementaire socialiste de cette assemblée pendant toute cette législature. Bousculant la vieille garde socialiste, il crée une commission de propagande qui fait contrepoids à un comité directeur du parti cantonal qu’il considère comme inapte à mener les combats politiques d’un parti en pleine phase ascendante (10 députés en 1961, 21 en 1966 et 29 en 1971).

En 1967, il est élu au Conseil national en battant le sortant Charles Strebel. Il y siège pendant vingt ans, assumant les présidences des commissions de gestion (1973 et 1974) et des finances (1981 et 1982). Il est membre du Bureau du Conseil national dès 1979. De 1983 à 1987, il siège également à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et accomplit une mission à Chypre au sujet des personnes disparues et des réfugiés. Il rend compte de ses activités politiques dans Fribourg-Contact (hebdomadaire gratuit aujourd'hui disparu) et dans Travail. Il excelle dans la constitution de réseaux qui lui ouvrent les portes de l’administration fédérale.

Ayant une certaine idée de la Suisse, il combat à la tribune du Conseil national les exportations d’armes. À propos du Biafra (province sécessionniste du Nigéria), il déclare en 1968 : « Le citoyen suisse ne peut pas admettre une réalité brutalement monstrueuse. Il ne peut pas croire que la Suisse, berceau de la Croix-Rouge, ait pu, par esprit de lucre, contribuer à entretenir et prolonger un conflit meurtrier dans lequel des hommes exterminent d’autres hommes qui sont leurs frères de couleur. Il y a un abîme entre la fourniture d’armes au Nigéria et les appels à la générosité du peuple suisse pour secourir le Biafra. » Sa dernière intervention est consacrée à l’exportation du Pilatus PC-7. Il préside une commission chargée d’examiner la nécessité de l’ICHA sur les agents énergétiques, projet enterré en 1996.

Candidat au Conseil d'État du canton de Fribourg lors d’une élection partielle en , il recueille un quart des suffrages, puis est battu de peu aux élections générales de . « La TV lui a rendu l’inestimable service de le faire connaître auprès du peuple fribourgeois et les réactions recueillies après l’émission lui accordaient la sympathie du public », commente la Gazette de Lausanne. Son élection viendra en 1971 et il est placé à la tête de la Direction des Travaux publics, contribuant à la construction de la route nationale A12. L’aménagement du territoire est également de son ressort. En l’absence d’une loi, il lui incombe d’appliquer les arrêtés fédéraux urgents décidés par la Confédération. Il est amené à décider des subventions pour les abris de protection civile, à propos de l’entretien des bâtiments de l’État, de l’exploitation des gravières et de la protection du patrimoine. Pressé de se retirer après un décevant premier tour en 1976 marqué par un redressement des radicaux, il se présente néanmoins au second, mais n’est pas réélu. Il est le seul conseiller d’État issu de la classe ouvrière.

Après son départ du Gouvernement, il fait encore partie de la commission présidée par le conseiller national Walter Biel chargée de réexaminer le réseau des routes nationales (1979–1982). Il fut également président de l’Association Suisse-Israël et se rendit pour une mission difficile à Moscou afin d’alléger le sort des Juifs d’URSS. Il était président d’honneur de l’Union romande des amis de la nature.

Jean Riesen aimait recevoir à Flamatt ses amis, au nombre desquels l’évêque Pierre Mamie et le commandant de corps Pierre Hirschy, des Neuchâtelois de l’extérieur « ayant réussi », faisait-il observer avec amusement. La section socialiste de Wünnewil-Flamatt éprouvant des difficultés à élaborer une liste, il se met à disposition pour le Conseil communal en 1986, sans être élu, mais il entre au Conseil général.

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Andrey, John Clerc, Jean-Pierre Dorand et Nicolas Gex, Le Conseil d’Etat fribourgeois : 1848-2011 : son histoire, son organisation, ses membres, Fribourg, Éditions de la Sarine,
  • Archives de la TSR Participation de Riesen lors d'une émission électorale de la TV romande en 1967
  • Articles dans Travail et dans La Liberté au moment de sa mort, annuaire des autorités fédérales.
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