peoplepill id: jean-pierre-joseph-darcet
JPJD
France
1 views today
1 views this week
Jean Pierre Joseph d’Arcet
French chemist

Jean Pierre Joseph d’Arcet

The basics

Quick Facts

Intro
French chemist
Places
Work field
Gender
Male
Place of birth
Paris, France
Place of death
Paris, France
Age
66 years
The details (from wikipedia)

Biography

Jean-Pierre-Joseph d'Arcet, ou Darcet, né à Paris le et mort à Paris le , est un chimiste et industriel français, à la tête de nombreuses manufactures à Paris, et membre de non moins nombreuses instances officielles, gouvernementales ou académiques.

Biographie

Il poursuit les travaux de son père Jean d'Arcet, obtenant en 1801 la médaille d'or à l'exposition des produits de l'industrie de Paris pour ses recherches sur la soude artificielle, qu'il fabrique à la Gare, à Paris puis à Saint-Denis et Nanterre . D'Arcet est aussi associé de la savonnerie Decroos à partir de 1806 puis, en 1809, de la manufacture de papiers peints de Jacquemart, rue de Montreuil, qui devient une fabrique renommée de produits chimiques. Il crée ainsi les premières fabriques de soude et de potasse artificielles ainsi que d'alun, perfectionne la savonnerie et le clichage. Il fait de nombreuses recherches sur les alliages, l'affinage des métaux, la fabrication et l'essayage des monnaies, et réussit à diminuer, au moyen des ventilateurs, les dangers d'un grand nombre d'industries : dorure, soufroirs, vidange.

Parallèlement, il est nommé vérificateur (1805), inspecteur des essais (1819) et enfin commissaire général des monnaies (1828) à La Monnaie de Paris, où son père avait également travaillé. Membre de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, il en est nommé secrétaire de son Comité des arts chimiques, en 1804, par Guyton-Morveau. Six ans plus tard, il répond à son prix concernant l'usage de l'acide chlorhydrique perdu lors de la fabrication de soude. Il est également membre de la Société royale d'agriculture de Paris à partir de 1787, puis nommé en 1810 membre du Conseil d'Hygiène publique et de Salubrité, où il s'occupe en particulier des fourneaux fumivores. Il est aussi élu membre de l'Académie des sciences en 1823. Entre deux, il fut également membre fondateur du Conseil général des manufactures, en 1810, et vice-présida l'organisme, entrant également au Comité consultatif des arts et manufactures, organe consultatif du Ministère de l'Intérieur, en 1811. Hygiéniste et industrialiste, il défendit tant l'industrie que ses intérêts dans ces diverses fonctions. Il travaille avec l'atelier d'affinage d'or et d'argent de la rue Chapon entre 1814 et 1819, qui fut examiné par le Conseil d'Hygiène publique.

En 1811, il s'inspire du fondeur d'art Jean-Baptiste Launay (1768-1827), pour son invention d'un creuset en fonte de fer cémentée.

Il est connu pour ses expériences sur la gélatine des os, collaborant avec la triperie de l'île des Cygnes, et qui était utilisée par Jacquemart pour fabriquer de la colle. Ses découvertes sur les sels minéraux des eaux thermales de Vichy, en 1825, sont à l'origine de la mise au point de la pastille de Vichy. Il améliore aussi les procédés de fabrication du bleu de Prusse, fabriqué dans son usine rue de Montreuil . En 1816, il devint membre des Annales de chimie et, après deux échecs, fut élu à l'Institut de France en 1823 grâce à l'appui de Chaptal. Entre 1816 et 1825, il dirigea d'ailleurs avec son fils et Holker la manufacture des Ternes .

Ces activités lui valent d'être qualifiées par l'historien Thomas Le Roux de « principal pollueur de Paris ». Aucune de ses usines ne fut critiquée par le Conseil d'Hygiène dont il était membre, et depuis 1812, il améliorait certains procédés insalubres. Il améliora ainsi la ventilation à La Monnaie de Paris, après la mort de trois employés, et aida les frères Blanc, à Lyon, à réduire les émanations de fumée de leur usine de cendres gravelées. En revanche, sa tentative, en 1828, d'installer un fourneau fumivore dans la manufacture des tabacs du Quartier du Gros-Caillou, l'une des usines les plus importantes et les plus polluantes de Paris, échoua. Ces recherches donnent lieu à un ouvrage tardif, Collection de mémoires relatifs à l'assainissement des ateliers, des édifices publics et des habitations particulières (1843 . Ces travaux pour la salubrité lui ont valu l'attribution du prix de 3 000 francs créé par disposition testamentaire par le bronzier, poète et goguettier André-Antoine Ravrio pour la découverte d'un moyen qui prévint les dangers de l'emploi du mercure dans la profession de doreur sur métaux.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (34 division).

Sa fille Louise épousa le sculpteur James Pradier.

Publications

  • Instruction sur les précautions à prendre pour bien conduire l’appareil servant à extraire la gélatine des os de la viande de boucherie, Paris, Impr. de Gaultier-Laguionie, 1829
  • Mémoire sur les os provenant de la viande de boucherie, dans lequel on traite de la conservation de ces os, de l'extraction de leur gélatine par le moyen de la vapeur, et des usages alimentaires de la dissolution gélatineuse qu'on en obtient, 1829
  • Recherches sur les substances nutritives que renferment les os, ou Mémoire sur les os provenant de la viande de boucherie, dans lequel on traite de la conservation de ces os, de l’extraction de leur gélatine par le moyen de la vapeur, et des usages alimentaires de la dissolution gélatineuse qu’on en obtient, Paris, à la Monnaie des médailles, 1829, in-8°, [56 p.], inséré dans les Annales de l’industrie de , avec aussi des notes sur le sujet publiées dans le Recueil industriel en 1831 et 1832, dans le Recueil de la Société polytechnique-pratique en 1837
  • Description des appareils de chauffage à employer pour élever convenablement la température du courant ventilateur dans les magnaneries salubres, 1841
  • Résultats de l'emploi alimentaire de la gélatine des os, continué, sans interruption, à l'hôpital Saint-Louis, pendant trois ans et trois mois, Paris, Impr. de P. Dupont et Laguionie, 1833, in-8° ; Note sur l'emploi continu et régulier de la gélatine, pendant dix années, dans le régime alimentaire de l'hôpital Saint-Louis…, Paris, Impr. de H. Fournier, 1839, in-8° ; Note sur l'emploi continu et régulier de la gélatine pendant onze années dans le régime alimentaire de l'hôpital Saint-Louis…, Paris, Impr. de M de Lacombe, [1841], in-8°
  • Collection de mémoires relatifs à l'assainissement des ateliers, des édifices publics et des habitations particulières, 1843

Iconographie

Source partielle

Marie-Nicolas Bouilletet Alexis Chassang (dir.), « Jean-Pierre-Joseph d'Arcet » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie,

Voir aussi

Articles connexes

  • Sels minéraux de Vichy
  • Pastille de Vichy
The contents of this page are sourced from Wikipedia article. The contents are available under the CC BY-SA 4.0 license.
Lists
Jean Pierre Joseph d’Arcet is in following lists
comments so far.
Comments
From our partners
Sponsored
Credits
References and sources
Jean Pierre Joseph d’Arcet
arrow-left arrow-right instagram whatsapp myspace quora soundcloud spotify tumblr vk website youtube pandora tunein iheart itunes