peoplepill id: jean-marie-curtil
JC
France
1 views today
1 views this week
Jean-Marie Curtil
French french resistance fighter

Jean-Marie Curtil

The basics

Quick Facts

Intro
French french resistance fighter
Places
Work field
Gender
Male
Place of birth
Lapeyrouse, France
Place of death
Marseille, France
Age
50 years
The details (from wikipedia)

Biography

Jean-Marie Curtil, dit Jean, né le à Lapeyrouse dans l'Ain et décédé le à Marseille, ébéniste de formation, fut agent de liaison pour l’Armée secrète à Polliat (Ain, France) de à . Le 12-, il effectue une mission de liaison pour le groupe Libération-Sud par l'entremise de Roger Morandat. À la suite de cette mission, il fut arrêté ainsi que nombre de camarades (dont Raymond Aubrac, Serge Ravanel, Maurice Kriegel-Valrimont, Raymond Hégo, François Morin-Forestier, Paulette et Roger Morandat, etc.).

Éléments biographiques

Ces éléments sont principalement issus du Service historique de la Défense (côte GR 16 P /153247- CURTIL/DIR) et des archives privées Curtil :

  • 1932 ou 1933 : la famille Curtil s’installe à Polliat (Ain) où, Antoine Curtil (père) obtient le poste de garde barrière. Il est à noter que la famille Morandat est issue du même village.
  • 1928-1934 : école de Carriat à Bourg-en-Bresse où Jean-Marie Curtil obtient les brevets de charron-menuisier-ébéniste.
  • au  : service militaire, chef de bataillon Warringen, 16 Bataillon des Chasseurs à pied.
  • au  : 19 Bataillon des Chasseurs à Pied (campagne de Norvège).
  • Entre et  : ébéniste :
    • Il enseigne son métier à l’école dite du Bacchu (EAS, place du , Lyon) ;
    • Ébéniste à Lyon dans la maison de meubles d’un dénommé Lambert (d’après le rapport de la Section Spéciale de Lyon);
  • Du au  : agent de liaison pour l’A.S. Polliat (Ain) dont le chef était alors Henri Morandat. On lui reconnaît les activités suivantes :
    • Agent de liaison avec les groupes voisins ;
    • Propagande et diffusion ;
    • Instruction sur l’armement ;
    • Transport d’armes.

Chronologie des évènements ayant conduit à son arrestation

La chronologie est issue des fonds déposés aux Archives départementales du Rhône :

12 mars 1943

Jean-Marie Curtil est mis en contact par Roger Morandat avec deux résistants, soit Serge Ravanel (alias Asher ou Pressencé) et Alfred Malleret Joinville. Il a rendez-vous avec eux place Bellecour à Lyon. Ces derniers lui présentent un dénommé Gaillard avec lequel il devra se rendre à Chambéry.Il prend donc le Paris-Modane en compagnie Maurice Kriegel-Valrimont (alias Gaillard ou Gayet ou Maurice Fouquet) qui lui fournira une fausse carte d’identité au nom de Destuel, non tamponnée et sans photo (Jean-Marie Curtil étant réfractaire au Service du travail obligatoire).Les deux hommes voyagent séparément.Curtil profite d'un arrêt pour coller une photographie sur sa nouvelle carte d'identité. Arrivé à Chambéry, Maurice Kriegel Valrimont le conduit pour la nuit chez Stephens (architecte) qui le cache chez son employé, Vidal. M. Kriegel-Valrimont, quant à lui, passe la nuit chez Stephens.

Le lendemain, les deux hommes ont rendez-vous dans une rue de Chambéry oùil est remis à Jean-Marie Curtil, une enveloppe avec 4 plis avec des adresses écrites en clair. Il s’agit donc pour lui de les remettre dans les boîtes aux lettres indiquées à Lyon.

13 mars 1943

Jean-Marie Curtil reprend le Modane-Paris avec l'ordre de reprendre contact, à son arrivée, avec Roger Morandat.

Dans la nuit du 13 au , le Paris-Modane fait un arrêt à Bourg-en-Bresse (23 h 35). Jean-Marie Curtil descend et s’installe dans la salle d’attente des 1 classe. A-t-il rendez-vous ? Veut-il éviter d’arriver à Lyon de nuit pendant le couvre-feu, sachant que les contrôles y sont plus sévères ? Envisage-t-il donc de prendre un train plus tard pour Lyon (7 h) et de passer la nuit à Bourg ? D'après le rapport du procureur de la République à Lyon, Ducasse, en date du , il avait reçu l'ordre de reprendre contact avec un « dénommé Morandat ». La femme de Roger Morandat, a avoué, lors de son arrestation, que « Préssencé » (pseudonyme de Serge Ravanel) était venu, le , remettre, à son mari, une enveloppe portant comme seule mention « Ain » et avait demandé à son mari de faire la liaison entre Bourg et Lyon.

14 mars 1943[12]

Quoi qu’il en soit, il est contrôlé par deux gendarmes, Andrieu et Matray. Ceux-ci trouvant sa carte suspecte, lui mettent les menottes et le conduisent à la gendarmerie.Fouillé, quatre plis sont alors découverts dans ses chaussettesainsi qu'un rapport sur la situation en Savoie. Il est transféré, le lendemain, à Lyon.

15 mars 1943

À la suite de son arrestation, les descentes de police s’ensuivent, le , aux adresses indiquées sur les enveloppes : Biard, 7 rue de l'Hôtel-de-Ville ; Billon, 7 rue des Feuillants ; Grollier, 64 rie Sala et Balzac, 59 rue de L'Hôtel-de-Ville.

12 octobre 1943[16]

Condamnation, par la Section Spéciale de Lyon, à 1 000 francs d’amende et 15 mois d’emprisonnement pour activités antinationales, refus du S.T.O. et fabrication de fausses cartes d’identité.

Détention et déportation[17]

  • du au  : prison de Saint-Paul, Lyon ;
  • du au  : centrale d’Eysses (matricule 2340) ;
  • du au  : Camp d'internement de Noé
  • du au  : Prison de Saint-Michel (Toulouse)
  • du au  :Munich (Allemagne)

Voir aussi

Sources

Bibliographie

  • Portail de la Résistance française
  • Portail du renseignement
  • Portail de l’Ain
The contents of this page are sourced from Wikipedia article. The contents are available under the CC BY-SA 4.0 license.
Lists
Jean-Marie Curtil is in following lists
comments so far.
Comments
From our partners
Sponsored
Credits
References and sources
Jean-Marie Curtil
arrow-left arrow-right instagram whatsapp myspace quora soundcloud spotify tumblr vk website youtube pandora tunein iheart itunes