Quick Facts
Biography
Jean Gabriel Dufaud est un médecin français, né le 9 septembre 1855 à Clermont-Ferrand et mort le à Pau.
Biographie
Fils d'Antoine Michel Dufaud (1825-...), propriétaire, négociant et receveur des hospices de la ville de Clermont-Ferrand, et de Julie Antoinette Lavandier (1828-1882), il nait le à Clermont-Ferrand, section ouest, au 1 rue des Chaussetiers. Par son père, fils de Gabriel Dufaud, propriétaire, et de Marie Appoline Rispal, il est cousin au 6 degré du compositeur, François Marie Félix Artance-Poupat, et du médecin, Germain Léon Marie Louis Heulz, et cousin au 7 degré de l'avocat clermontois, Félix Chaudessolle.
Il épouse, en premières noces, le , à Ham, Uranie Eugénie Charlotte Surmay avec laquelle il aura une fille, Juliette Eugénie Charlotte, qui épousera le polytechnicien, Ernest Marie Narcisse Jouveau dit Dubreuil.
Il épouse, en secondes noces, le , à la mairie du 6 arrondissement de Paris, Anne Louise Marie Noëmi Mordant.
Il décède, à l'âge de 44 ans, le à Pau.
Carrière
Étudiant en médecine, il est reçu élève à l'école de santé militaire à l'hôpital du Gros-Caillou, à Paris.
Il intègre, le , en qualité de médecin-élève, l'école du Val-de-Grâce, où il est nommé médecin-stagiaire, le .
Nommé médecin-aide-major de 2 classe, par décret du , pour prendre rang du suivant, il est affecté à l'hôpital militaire du camp de Châlons-sur-Marne. Il est promu médecin-aide-major de 1 classe, le , pour prendre rang du suivant.
Le , il est affecté au 36e régiment d'artillerie.
Par décret en date du , il est attaché à la direction du service de santé du 13 corps d'armée.
Il est promu médecin-major de 2 classe, le , et affecté au 107 régiment d'infanterie, stationné à Angoulême.
Par décision ministérielle en date du , il est désigné pour être affecté à l'hôpital thermal de Barèges, pour l'année 1886.
Par décision ministérielle en date du , il est affecté aux hôpitaux militaires de la division d'Alger où il est nommé, le suivant, médecin-chef de l'hôpital militaire de Teniet El Had.
Il participe à la campagne en Afrique, du au .
Le suivant, il est nommé à l'hôpital militaire du Bey.
Vingt jours plus tard, il est affecté au 54e régiment d'infanterie et détaché à Ham.
Le , il rejoint les rangs du 4e régiment de chasseurs d'Afrique, en garnison à Tunis, et prend part à la campagne en Tunisie, du au .
Le , il est versé au 98e régiment d'infanterie, en garnison à Roanne, et, le , au 82 régiment d'infanterie, stationné à Montargis.
Affecté à l'hôpital militaire d'Amélie-les-Bains, par décision en date du , il prend ses fonctions, le suivant. Il y sera nommé médecin-major de 1 classe, le .
Atteint d'infirmités temporaires, il est mis en non-activité, le , et rayé des contrôles le suivant.
Distinctions
Le , il est nommé officier du nichan Iftikhar.
Ayant déjà reçu une citation du ministre, le , son mémoire, intitulé Prophylaxie de l'endémie typhoïde à la caserne d'artillerie de Tunis (1889 à 1893), présenté à l'Académie de Médecine, est inscrit, en 1898, pour le concours du prix Nivet.
Par décret du , il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur, en sa qualité de médecin-major de 1 classe, pour prendre rang du .
Publications
- Étude sur les divers moyens employés pour maintenir la réduction des fragments dans les fractures des deux os de la jambe, thèse pour le doctorat en médecine (1878),
- Prophylaxie de l'endémie typhoïde à la caserne d'artillerie de Tunis (1889 à 1893),
- Histoire médicale de la garnison et de la ville de Roanne (1894),