Jean-Baptiste Descroix-Vernier
Quick Facts
Biography
Jean-Baptiste Descroix-Vernier (né en 1970) est un avocat et homme d'affaires français.
Biographie
Né le dans le 4e arrondissement de Lyon, fils d'un apiculteur et d'une institutrice, Jean-Baptiste Descroix-Vernier, dit JBDV, grandit dans une habitation à loyer modéré (HLM) à Vénissieux et renonce à la prêtrise à 18 ans.
Diplômes et formation
Jean-Baptiste Descroix-Vernier obtient son bac à 16 ans et débute ensuite ses études en droit. Envisageant de se tourner vers la prêtrise, il suit au même moment des cours d’exégèse de textes religieux, en tant qu’auditeur libre. Il renonce à cette orientation à ses 18 ans, préférant poursuivre ses études en droit et devient titulaire d’une licence de droit privé, d’une maîtrise en droit des affaires, suivis d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de droit des affaires et fiscalité à l’université Lyon 3. Il obtient aussi le diplôme de juriste conseil d’entreprise (DJCE), puis intègre l’institut de droit et d’économie des affaires (IDEA), où il obtient un certificat d’aptitude à l’administration d’entreprise.
Il réussit le CAPA (cerfat d’aptitude à la profession d’avocat) et intègre le barreau de Lyon en 1993.
Carrière
En 1993, il ouvre son propre cabinet, spécialisé dans le droit des affaires, et qui prend rapidement une dimension internationale (Lyon, Washington DC, Bangkok). Il se fait connaitre du milieu du multimédia en gérant plusieurs dossiers d'entreprises cotées en bourse.
En 1999, il quitte le barreau et devient administrateur de Newtech Interactive, société numérique cotée en Bourse. En parallèle, il lance la revue d’actualité boursière "Bourse Magazine", qu’il revend un an plus tard au groupe Robert Lafont.
En 2000, il disparaît un an ; ses proches supputent qu'il écumait alors « les temples bouddhistes de Thaïlande et de Birmanie ».
En 2002, il fonde Rentabiliweb, entreprise spécialisée dans la mise en place de solutions en micropaiement à une époque où le modèle gratuit est prépondérant sur internet. Après une croissance rapide, le groupe fait son entrée en bourse en 2006. On retrouve notamment dans le capital de l’entreprise des personnalités comme François-Henri Pinault, Bernard Arnault, Stéphane Courbit ou Pierre Bergé, ce qui participe au développement de sa notoriété.
En 2011, Nicolas Sarkozy, alors Président de la république, le charge de former le premier Conseil national du numérique. Il en devient vice-président, chargé de la commission des libertés et de la protection de l’enfance. Il se retire un mois plus tard, après qu'on lui eut prêté des propos polémiques sur Fleur Pellerin, conseillère Numérique du candidat à l'élection présidentielle François Hollande.
En 2014, il est classé au 452ème rang des plus grandes fortunes de France par le magazine Challenge.
Sa société faîtière s'est appelée Golden Glaouis (« Couilles en or »), puis Saint-Georges.
En mars 2016, Jean-Baptiste Descroix-Vernier quitte la présidence de Dalenys. Il demeure président du conseil d'administration et reste chargé de la Stratégie.
Communication
Sa communication est gérée par Anne Méaux et sa société Image 7.
Vie personnelle
Jean Baptiste Descroix-Vernier se fait connaître par des dons importants à diverses actions caritatives. Il crée en 2007 une fondation qui porte son nom et qui agit contre la pauvreté, en France et en Afrique. Sa fondation a apporté de l’eau potable a plus de 400 000 personnes, participé au financement de bagageries pour SDF.
Passionné de théologie, il est connu pour son agoraphobie, et vit depuis plusieurs années expatrié et isolé sur une péniche à Amsterdam, d'ou il dirige ses entreprises et dont il ne sort qu'« une à deux fois l'an ». Il est un ami de Bernard-Henri Lévy, dont il a fait réaliser par ses équipes le site internet. Comme « rempart contre les emmerdeurs », il distribue des cartes de visite avec de fausses coordonnées.
À 21 ans, il est « le plus jeune franc-maçon de France » ; il le restera neuf ans.
On lui prête un rôle essentiel dans l’élection d’Irina Bukova à la tête de l’UNESCO, ou encore dans la libération de Sakineh Mahamadi, une Iranienne qui avait été condamnée à être lapidée par le régime[réf. insuffisante].
Il est également propriétaire de 165 hectares de terres agricoles dans le centre de la France, où il pratique la pisciculture et l’agriculture traditionnelle.
Lors de l’émission Complément d’Enquête sur France 2 (29 janvier 2015), il déclare se verser un salaire net mensuel de 3 900 €.
Références
Liens externes
- Site de la fondation Descroix-Vernier.
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