Jaime di Borbone-Due Sicilie
Quick Facts
Biography
Jaime de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce (en français : Jaime de Bourbon-Siciles), né le à Madrid, (Espagne), est le fils aîné du prince Pedro de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, prétendant au trône des Deux-Siciles, et de son épouse, Sofía Landaluce y Melgarejo. Il porte les titres de courtoisie de duc de Noto et de prince des Deux-Siciles, avec le prédicat d'altesse royale. La Calabre et Noto sont situées en Italie.
Biographie
Jaime est né le à Madrid, (Espagne). Au moment de sa naissance, ses parents n'étaient pas mariés, et Jaime était par conséquent un enfant naturel, reconnu par son père. Il est légitimé à l'âge de 9 ans, par le mariage de ses parents célébré le en la chapelle de la Vierge du Club royal de la Puerta de Hierro à Madrid. Il est l'aîné de 3 frères et 3 sœurs : Juan (né en 2003), Pablo (né en 2004), Pedro (né en 2007), Sofía (née en 2008), Blanca (née en 2011) et Maria (née en 2015).
Par ses grands-parents paternels, Carlos de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, et Anne d'Orléans, Jaime est apparenté à la plupart des maisons royales européennes. Il est en outre, le descendant en ligne agnatique du roi de France Louis XIV.
Le prince Jaime est titulaire d'une maîtrise de droit à Madrid, et d'une licence de gestion de l'Instituto de Empresa. En 2018, il vit à Paris où il travaille dans le domaine financier.
Jaime épousera Charlotte Diana Lindesay-Bethune, la plus jeune fille de l'homme d'affaires et homme politique écossais, Lord James Randolph Lindesay-Bethune, 16 comte de Lindsay, et Diana Mary Chamberlayne-Macdonald, à l'été 2021. Charlotte Diana Lindesay-Bethune travaille depuis cinq ans au siège londonien de la multinationale financière Citibank et est diplômée de l'Université d'Oxford. Elle est la fille des comtes de Lindsay, bien qu'ils aient décidé d'utiliser l'ancienne forme de son nom de famille qui appartient à une lignée d'origine danoise ou viking, et elle est la plus jeune de cinq frères. Son père est également membre conservateur de la Chambre des lords.
Position dynastique
Dans la maison de Bourbon-Siciles
Du fait de sa naissance hors-mariage, Jaime ne possédait aucun titre dynastique jusqu'à sa légitimation par le mariage subséquent de ses parents. Le , son grand-père paternel l'infant Carlos de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, alors prétendant au trône des Deux-Siciles, lui concède le titre de courtoisie de prince des Deux-Siciles avec le prédicat d'altesse royale. Jaime prend alors la deuxième place dans l'ordre de succession à l'ancien trône des Deux-Siciles après son père. Pour la première fois depuis le décès du prince Ruggero de Bourbon-Siciles, duc de Noto, le à Munich, un prétendant de la branche aînée de la maison de Bourbon-Siciles possède un petit-fils pouvant lui succéder.
En 2010, Jaime est reçu comme chevalier grand-croix de justice de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges dont son grand-père Carlos, duc de Calabre, revendique la grande maîtrise.
Le , son grand-père lui concède le titre de courtoisie de duc de Capoue.
Le , Jaime assiste à la signature de l'acte de réconciliation entre son père, le prince Pedro de Bourbon-Siciles, duc de Noto (représentant son propre père l'infant Carlos malade), et le prince Charles de Bourbon-Siciles, duc de Castro. En effet, depuis la mort en 1960 du prince Ferdinand-Pie de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, deux branches revendiquent la qualité de chef de la maison royale des Deux-Siciles. La pragmatique sanction du roi Charles III d'Espagne signée en 1759, vise à interdire l'union de la couronne d'Espagne et du royaume des Deux-Siciles. En 1900 est projeté le mariage entre le prince Charles de Bourbon-Siciles (1870-1949) (arrière-arrière-grand-père du prince Jaime, alors deuxième dans l'ordre de succession au trône défunt des Deux-Siciles), et la princesse María de las Mercedes de Bourbon (1880-1904), princesse des Asturies (alors héritière immédiate au trône d'Espagne). Afin de prévenir une union des deux dynasties (le frère aîné du prince Charles étant sans fils), le prince Charles décide de renoncer à ses droits dynastiques au trône des Deux-Siciles le à Cannes. En 1960, le neveu (l'infant Alphonse de Bourbon-Siciles) et le frère cadet (le prince Rénier de Bourbon-Siciles) du prince Ferdinand-Pie revendiquèrent sa succession, le premier déclarant que la renonciation de son père était conditionnelle, le second déclarant que la renonciation de Cannes était définitive et excluait ses descendants (donc l'infant Alphonse).
Au décès de Carlos de Bourbon-Siciles le , son seul fils, le prince Pedro de Bourbon-Siciles, duc de Noto, lui succéda en qualité de chef de la maison royale des Deux-Siciles et prétendant au trône, Jaime occupant désormais la première place dans l'ordre de succession au trône des Deux-Siciles. Le , le prince Pedro releva les titres de courtoisie de son père que ce dernier portait en qualité de prétendant au trône, à savoir duc de Calabre et comte de Caserte. Le nouveau duc de Calabre abandonna donc son titre de courtoisie de duc de Noto qu'il concède le même jour à Jaime.
Le , le prince Charles de Bourbon-Siciles, duc de Castro et prétendant au trône des Deux-Siciles pour la branche cadette, décida de nommer sa fille aînée, la princesse Maria Carolina de Bourbon-Siciles comme son héritière. Cette décision entraîne une protestation de la part du père de Jaime, déclarant qu'il est le seul chef de la maison de Bourbon-Siciles, le duc de Castro n'ayant pour lui, aucun pouvoir de modifier les règles successorales.
Dans la famille royale d'Espagne
En vertu de l'article 57 (1) de la constitution espagnole de 1978, et si les renonciations passées dans la famille royale d'Espagne entre la proclamation de la Seconde République en 1931 et la restauration de la monarchie en Espagne en 1975, sont valables, alors le prince Jaime est depuis l'avènement du roi Felipe VI le , à la douzième place dans l'ordre de succession au trône d'Espagne.
Dans la maison de France
Pour les royalistes français légitimistes, ne tenant pas compte des renonciations du roi Philippe V d'Espagne passées le , le prince Jaime est dynaste au trône de France. Ces royalistes considèrent qu'aucune renonciation ne peut changer la succession dynastique, et que les Lois fondamentales du royaume de France priment sur tout autre considération. Pour le baron Pinoteau, le fait que les parents de Jaime n'étaient pas mariés religieusement au moment de sa naissance rend valable sa légitimation pour l'ordre de succession légitimiste au trône de France.
Le , il assiste aux funérailles du prince François d'Orléans, comte de Clermont, célébrées en la chapelle royale de Dreux.
Titulature, décorations et armoiries
Titulature de courtoisie
- - : don Jaime de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce
- - : Son Altesse royale Jaime de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce, prince des Deux-Siciles
- - : Son Altesse royale Jaime de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce, duc de Capoue, prince des Deux-Siciles
- depuis le : Son Altesse royale Jaime de Borbón-Dos Sicilias y Landaluce, duc de Noto, prince des Deux-Siciles
Décorations
- Royaume des Deux-Siciles
Chevalier de l'illustre ordre royal de Saint-Janvier () | |
Grand-préfet () et chevalier grand-croix de justice (2010) de l'ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges | |
Grand-connétable de l'ordre de Saint-Georges de la Réunion |
- Espagne
Chevalier de l'ordre d'Alcántara |
- Ordre souverain de Malte
Grand-croix d'honneur et de dévotion de l'ordre souverain de Malte () |
Armoiries
Suite à sa réception comme chevalier de l'illustre ordre royal de Saint-Janvier, le duc de Noto porte comme armes :
Blasonnement : Parti de deux, en I coupé d'or aux six fleurs de lys d'azur et d'argent, à cinq écussons d'azur, posés en croix, les deux de flanc mis de côté, chaque écusson chargé de cinq besants du champ, posés en sautoir, à la bordure de gueules, chargée de neuf châteaux d'or, donjonnés de trois tours, ouverts et ajourés d'azur, en II coupé écartelé en 1 et 4, de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur et en 2 et 3 d'argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'or et d'azur semé de fleurs de lys d'or au lambel de gueules et en III d'or à six tourteaux mis en orle, cinq de gueules, celui en chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or ; sur le tout d'azur, à trois fleurs de lys d'or, à la bordure de gueules ; le tout brisé d'un lambel d'argent. Collier de l'ordre de Saint-Janvier. |
Ascendance
16. Charles de Bourbon-Siciles, infant d'Espagne | ||||||||||||||||
8. Alfonso de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, infant d'Espagne | ||||||||||||||||
17. María de las Mercedes de Bourbon, princesse des Asturies | ||||||||||||||||
4. Carlos de Bourbon-Siciles, duc de Calabre, infant d'Espagne | ||||||||||||||||
18. Élie de Bourbon, duc de Parme et de Plaisance | ||||||||||||||||
9. Alice de Bourbon-Parme | ||||||||||||||||
19. Archiduchesse Marie-Anne d'Autriche-Teschen | ||||||||||||||||
2. Pedro de Bourbon-Siciles, duc de Calabre | ||||||||||||||||
20. Jean d'Orléans, duc de Guise | ||||||||||||||||
10. Henri d'Orléans, comte de Paris | ||||||||||||||||
21. Isabelle d'Orléans | ||||||||||||||||
5. Anne d'Orléans | ||||||||||||||||
22. Pierre d'Orléans-Bragance, prince de Grão-Pará | ||||||||||||||||
11. Isabelle d'Orléans-Bragance | ||||||||||||||||
23. Comtesse Élisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz | ||||||||||||||||
1. Jaime de Bourbon-Siciles, duc de Noto | ||||||||||||||||
24. Juan Manuel Landaluce y Salazar | ||||||||||||||||
12. Francisco Landaluce y Asensio | ||||||||||||||||
6. José Manuel Landaluce y Dominguez | ||||||||||||||||
13. Manuela Domínguez | ||||||||||||||||
3. Sofía Landaluce y Melgarejo | ||||||||||||||||
28. Nicolás Melgarejo y Melgarejo, 5ème duc de San Fernando de Quiroga, grand d'Espagne | ||||||||||||||||
14. Carlos Melgarejo y Tordesillas | ||||||||||||||||
29. Sofía Tordesillas y Fernández-Casariego | ||||||||||||||||
7. María de las Nieves Blanca Melgarejo y González | ||||||||||||||||
15. Emilia González y González de Jonte | ||||||||||||||||
Voir aussi
- Pierre de Bourbon-Siciles
- Maison de Bourbon-Siciles
- Ordre de succession à l'ancien trône des Deux-Siciles
- Portail de la monarchie
- Portail de la Sicile
- Portail de Naples
- Portail de l’Espagne
- Portail de l'ordre souverain de Malte