Irène Lagut
Quick Facts
Biography
Marie-Reine Onésime Lagut, dite Irène Lagut, née le à Sucy-en-Brie et morte le à Menton, est une peintre française, élève de Braque, Férat et Picasso.
Elle peignit avec « une tendresse écolière » essentiellement des bustes de femmes « pareilles à des fleurs savantes », de « gracieuses petites filles », des figures du cirque et, dans la tradition revisitée de Gillot et Watteau, des arlequins dans un style chagallien non sans affinités avec ceux de Marie Laurencin, Norah Borges ou Madeleine Luka, et, plus lointainement, parce qu'avec plus de douceur et de légèreté, celui d'Hélène Perdriat.
Biographie
Une adolescence de légende (1908-1913)
Fille de facteur, elle a quinze ans quand, demoiselle des Postes, elle rencontre en 1908 à Paris, où elle est venue pour une consultation médicale, un avocat russe qui pour ses dix huit ans l'emmène à Saint-Pétersbourg. L'aventure se termine dans les bras d'un Grand Duc de vingt-six ans, le Prince Bogdanoff, qui joua un certain rôle à la Douma. Malade (tuberculose ou typhus?), elle s'évade aux bout de deux ans de son palais des bords de la Néva et arrive au printemps 1913 à Paris où elle se fait embaucher par le music hall La Pie qui chante.
Femme libre dans la guerre (1913 - 1918).
Serge Férat et le milieu de l'Avant-garde.
Dans un bougnat du boulevard Raspail tenu par les sœurs Vigouroux auprès desquelles elle a, encore mineure, trouvé réconfort, elle rencontre un autre russe, le comte Serge Jastrebzoff, qui peint sous le pseudonyme de Serge Férat et avec qui elle vivra jusqu'en 1921 en union libre. Depuis 1911, le comte possède avec une cousine germaine, la baronne Hélène d'Oettingen, sous le pseudonyme commun de Jean Cérusse (pour « ces russes »), la revue Les Soirées de Paris qu'ils ont sauvé de la faillite en la rachetant à André Billy et dont ils ont confié la direction à son fondateur, Guillaume Apollinaire. En août 1913, Serge et Helène l'emmène à Sorgues chez Georges Braque qui devient son professeur de dessin. Dès lors elle ne pensera plus qu'à peindre. Serge Férat l'héberge et l'initie à la peinture tout en respectant son inspiration personnelle. L'atelier de Serge est au 67 boulevard Saint-Jacques, le sien au 67 bis. Parallèlement, le comte courtise, et courtisera plus d'une décennie mais sans succès la meilleure amie et à l'occasion amante de sa compagne, la rousse « Ruby ».
Elle rencontre au cours des soirées réunissant les abonnés de la revue au siège de celle-ci, 278 boulevard Raspail, ou chez la baronne, au 229, l'Avant-garde de la peinture et de la critique, Maurice Raynal, Blaise Cendrars, André Salmon, Max Jacob, Fernand Léger, Albert Gleizes, Marc Chagall, Amadeo Modigliani, Sonia Delaunay. Incarnation fascinante de la femme libre dans un Montparnasse qui connaît avec la Grande Guerre toutes les licences, elle expérimente l'amour libre, affiche sa bisexualité et travaille aux côtés de Max Jacob, Chirico, Gino Severini, Ardengo Soffici, les amis de Serge et d'Hélène. Les deux femmes se font la guerre, la baronne reprochant à la compagne de son cousin ses infidélités commencées en décembre 1915 avec Pablo Picasso, qui est pacifiste, alors que depuis le 17 mars Serge Férat est parti au front comme Guillaume Apollinaire, en tant qu'étranger engagé volonté. Rival en cubisme de Georges Braque, Picasso lui enseigne à son tour le dessin.
Picasso 1916, sexe et mort.
Au printemps 1916, Picasso, endeuillé par la mort d'Eva Gouel, éconduit par Gaby Depeyre qui choisira d'épouser Herbert Lespinasse, lui propose le mariage. En août, devant le refus de son élève de rompre avec Serge Férat, qui a été affecté comme infirmier à Paris, il organise avec la complicité d'Apollinaire son enlèvement, après l'avoir enivrée, dans son « château » de Montrouge, 22 rue Victor Hugo, où il habitera désormais pour le temps de la guerre, jusqu'à mi octobre 1918. Evadée par des volets mal fermés, elle reviendra la semaine suivante se constituer prisonnière volontaire.
Durant leur séjour à Bénodet, Irène Lagut, dont la rivale, Eva, est décédée huit mois plus tôt, et Serge Férat, qui lui propose également le mariage, entretiennent une liaison orageuse. Max Jacob y fait allusion dans une lettre à Joseph Altounian du . Après une première dispute peut être liée à des passades de Pablo avec « Marevna » et « Pâquerette », elle ne rompra avec celui-ci qu'au tout début de l'année suivante en refusant de l'accompagner dans ce qui devait être un voyage de noces à Rome où il finit par arriver le 19 février 1917 sans elle mais avec Jean Cocteau, détaché au service de propagande du ministère des Affaires étrangères, pour préparer le décor de Parade.
En 1923, le maitre donnera à son personnage des Amants, peint en réponse aux Amants de son élève redevenue brièvement sa maîtresse, les traits de celle-ci.
Le parrainage crépusculaire d'Apollinaire.
Elle fait ses débuts cette année 1916 en exposant à l'atelier rue Maison-Dieu à Montparnasse. Du 21 au 31 janvier 1917, elle participe à la première exposition des Soirées de Paris qu'accueille Germaine Bongard (1885-1971), sœur cadette de Paul Poiret, dans l'atelier de sa maison de couture Jove, 5 rue de Penthièvre dans le 5e arrondissement. L'exposition présente trente deux tableaux de Léopold Survage auxquels on joint des dessins et aquarelles de l'impétrante représentant chevaux, oiseaux et scènes de cirque. Le catalogue, enrichi d'une préface de Guillaume Apollinaire, est illustré par Irène Lagut et orné de treize calligrammes recopiés, après maints essais, apparemment par Jacqueline Kolb. À la suite de cette collaboration, cette « Ruby », intime d'Irène Lagut, dont le fiancé, le poète Jules-Gérard Jordens, est mort sur le front un an plus tôt, devient en avril 1917 la maîtresse-infirmière de Guillaume Apollinaire, meurtri par la réalité de la guerre, lequel l'épousera un an plus tard après avoir renoncé à prendre la soutane.
Le poète confie à sa « singulière Satane » les costumes de sa pièce Les mamelles de Tirésias, premier « drame surréaliste » créé le 24 juin 1917, ainsi que l'illustration de son roman, dont elle est elle-même la clef principale, Les Clowns d’Elvire ou les Caprices de Bellone. L'ouvrage sera publié sans les illustrations en 1920 par une ayant droit impliquée dans le récit, sous le titre d'un des premiers tableaux cubistes, La femme assise, peint par Picasso en 1908 dans lequel un certain éternel féminin est décrit comme « une machine à souffrir », un des pendants de L'homme nu aux bras croisés. En , les deux femmes partent seules ensemble en vacances à Bénodet. Apollinaire les rejoint du 25 août au 3 septembre à l'occasion d'une permission.
L'année suivante, de début juin à fin août 1918, elles séjournent de nouveau ensemble en Bretagne, cette fois ci à Kervoyal en Damgan, sur la côte entre Vannes et La Baule où Serge Férat a sa villa. Comme pour faire suite à son mariage intervenu le 5 mai, Apollinaire, toujours convalescent, les rejoint avec ce dernier du 1er au 21 août 1918. Dix semaines plus tard, à Paris, la fièvre espagnole emporte le poète en neuf jours. Il aura consacré à Irène Lagut nombre de ses calligrammes évoquant, tel celui de La bête fabuleuse paru dans le catalogue Survage, l'ardeur de leur amour manqué, ainsi qu'un acrostiche:
Elle lui aura répondu par plusieurs portraits dont un posthume, couronné de laurier et legendé « bonjour mon poète, je me souviens de votre voix ». Outre ce dernier portrait illustrant un ouvrage paru en 1919 et trois illustrations pour Raymond Radiguet parues en 1921 mais apparemment issues d'une série de juin 1919, il ne reste de l'œuvre d'Irène Lagut antérieure à 1920 que sept pièces, l'ensemble ayant disparu sans que le peintre n'ait pu l'expliquer:
- un dessin à l'encre de chine d'Apollinaire daté du 28 novembre 1916 et signé Irène L.;
- un dessin d'Apollinaire à cheval;
- un portrait d'Apollinaire blessé;
- un dessin d'une petite fille à la poupée et au chien, non daté mais qui semble être une œuvre de jeunesse;
- une huile sur toile intitulée Vierge;
- une huile sur toile intitulée Les Amants
- un dessin à l'encre de Cocteau à l'œillet légendé
« Mon beau convalescent, vous n'avez pas de barbe. Tournez vous contre un arbre et comptez jusqu'à cent. »
Les Années Folles (1919 - 1929)
Les Six et la Section d'Or (1919 - 1921)
Après la guerre, elle est avec Jean Cocteau des fêtes nocturnes que Darius Milhaud donne depuis octobre 1918 chaque samedi autour des du groupe des Nouveaux Jeunes chez lui, 5, rue Gaillard, et au Petit Bessonneau, restaurant de la rue Blanche, et qui se prolongent au cirque Medrano et dans un Montmartre interlope qui célèbre Mistinguett et découvre le jazz. Roger de la Fresnaye l'invite régulièrement avec Jean Hugo et sa femme Valentine Gross, Georges Auric, Erik Satie, Francis Poulenc au château de Beauvernay à Saint-Nizier. En janvier 1920, elle achève l'illustration du programme du premier concert que donne le groupe enfin organisé à six, lequel programme est publié en mai sous forme d'album.
Elle entre au catalogue du galeriste Léonce Rosenberg, 19, rue de la Baume à Paris, et de son correspondant à Amsterdam, puis s'inscrit au Salon de la Société des artistes indépendants auquel elle participera chaque année. Le 5 mars 1920, elle est exposée, non sans incongruités, au deuxième vernissage de la Section d'Or, dont Serge Férat est le trésorier, qu'organise la Galerie La Boëtie, 64, rue La Boétie, et le 1er septembre elle l'est de nouveau à Bruxelles par la Galerie Sélection, 62, rue des Colonies. Son Cheval est alors assez connu des initiés pour que Jean Cocteau envisage de le citer dans une de ses pièces. Du 26 octobre au 15 novembre, Léonce Rosenberg l'expose à Barcelone dans le cadre d'une revue de l'Avant-garde. La misogynie et le machisme de l'époque, présents jusque dans l'esprit ouvert d'un Cocteau par exemple, rend cependant difficile pour une femme peintre de se faire reconnaître pour autre chose que la compagne d'un homme peintre.
Cocteau, qui, à la suite de Raymond Radiguet alias « Monsieur Bébé » dont elle avait fait son amant, a composé avec Adolphe Adam une mélodie pour son anniversaire, lui confie en janvier 1921 la réalisation du décor qu'il a du mal à imaginer pour Les Mariés de la tour Eiffel, ballet satirique en un acte et onze scènes créé du 18 au 26 juin au théâtre des Champs-Élysées par les Ballets suédois. L'objectif photographique par lequel elle fait déboucher des coulisses les danseurs et les phonographes vivants dans lesquels elle enferme le corps des deux récitants contribuent fortement à la féerie moderniste et au succès provocateur du spectacle, en particulier les huées au cri de Vive Dada ! et les sifflements des surréalistes. Le ballet sera rejoué en janvier 1922 et en juin 1923. Sa décoratrice se lie d'amitié un peu plus avec Jean Hugo, qui a été choisi pour faire les costumes à la place de Georges Auric amoureux d'elle, Paul Morand, Pierre Reverdy, Pierre Bertin, Marcelle Meyer…
Maturité et reconnaissance (1922 - 1929)
La nouveauté se galvaudant avec le succès, au Bœuf sur le toit les réunions des « samedistes » deviennent plus publiques et moins chaleureuses et les amitiés se distendent, en particulier celle d'Irène pour Georges Auric avec lequel Paul Morand finit toutefois par la réconcilier. En 1922, elle quitte le domicile de Serge Férat et s'installe au vert en banlieue à cent mètres des étangs de la Ville-d'Avray, 43 rue de Versailles, soit à une dizaine de kilomètres de Montparnasse. À la fin de l'hiver 1922, ses œuvres sont exposées à Rouen lors d'une présentation du groupe des Six et de la peinture contemporaine organisée par la revue Action de Florent Fels et Marcel Sauvage que dirige André Malraux. Ce qui sera le dernier numéro de la revue présente les œuvres exposées. L'incompréhension dans les milieux éloignés des capitales est quasiment totale. Au cours de la même année 1922, elle participe à une exposition de la Galerie Weill. En 1923, la Galerie Percier d'André Level lui consacre une exposition exclusive dont le catalogue est préfacé par Jean Cocteau. En 1925, le même lui consacre un article dans L'Art vivant. Paul van Ostaijen, contributeur de la revue Action, achète plusieurs peintures, dont L'auteur préféré, et en revend quelques-unes.
L'année suivante, du 24 mai au 30 juin 1926, elle a, vingt ans après Marie Laurencin, une aventure avec Pierre Roché, « l'amour marié avec le dédain », qui est un promoteur de Serge Férat et un agent de Paul Rosenberg et qui fut un des premiers sinon le premier à reconnaître chez les artistes femmes un génie aussi digne d'attention que celui d'un homme. À trente trois ans, elle connait alors une conversion intérieure qui correspond à une libération, sans reniements, des obsessions qui transparaissent dans sa peinture antérieure (jeux entre amies, perversité, symbolisme freudien, etc.) et à la pleine maitrise de sa technique. Elle épouse l'année même un chirurgien agrégé de Saint Louis, Firmin Marc Cadenat (1883-1964), nom évoquant pour la suite de sa carrière, avec lequel elle habitera 53 avenue Montaigne.
Du 17 au 28 octobre 1926, la Galerie Manteau l'expose de nouveau à Bruxelles. En 1927, elle expose de nouveau à la Galerie de La Boëtie puis à Bruxelles, Paul Morand signant une préface. Sa notoriété s'étend dans les milieux modernistes du monde entier. Du 18 février au 3 mars 1928, la même Galerie Percier, 38 rue La Boëtie, expose trente sept de ses peintures et quatorze dessins.
Les années souvenirs (1930 - 1945)
La crise de 1929 ruine le marché de l'art et la peinture d'Irène Lagut tombe à partir de cette période dans un certain oubli. En 1931, une de ses œuvres est héliogravée pour illustrer, à côté d'Hélène Perdriat et treize autres peintres masculins, une évocation des Ballets suédois. En 1934, elle prête certaines de ses œuvres, en même temps que de nombreux autres amis, pour l'exposition-manifestation Souvenirs… consacrée à Guillaume Apollinaire du 24 mars au 7 avril à la Galerie de Paris, 17 avenue Victor Emmanuel III.
Sa dernière exposition date de 1942 mais en décembre 1943 et janvier 1944, elle participe à côté de Braque, Chirico, Derain, Duchamp, Dufy, Gleizes, Gontcharova, Kupka, Metzinger, Picabia, Picasso, Rouault, Survage, Utrillo, Vlaminck, feux Juan Gris, Modigliani et Marcoussis, à l'exposition organisée par la Galerie Breteau pour évoquer de nouveau le « Poète assassiné ».
La retraite azuréenne (1946 - 1994)
Après guerre, elle vit à Monflanquin dans le Midi.
Début 1951, elle fait la connaissance de Jorge Luis Borges, dont la sœur cadette, peintre, avait, lors de son séjour à Genève durant la Première Guerre mondiale, puisé une partie de son inspiration dans les arlequins d'Irène Lagut. Ils correspondront régulièrement.
En 1953 elle s'installe à Menton où elle séjournait entre les deux guerres avec Jean Cocteau, qu'elle retrouve installé dans la villa Santo Sospir que Francine Weisweiller avait mis à la disposition de celui-ci dès 1950. Elle ramasse avec lui le long des plages les galets sur lesquels il peint, l'aide occasionnellement dans l'aménagement du musée qu'il consacre à ses propres œuvres dans l'ancien Bastion du Vieux Port de la ville de Menton (quai Napoléon III, actuel Musée Jean Cocteau) et achève la décoration de celui-ci à sa place en suivant ses indications.
En 1959, la première édition des œuvres complètes de Raymond Radiguet est enrichie de facs similés dont certains des œuvres de celle qui fut une de ses intimes.
Le 4 août 1980, elle assiste au centenaire d'Apollinaire organisé par la ville de Menton. En 1986, elle donne une petite contribution au numéro paru en juin de La nouvelle revue de Paris, Produit cristallisé.
Elle est hospitalisée dans la maison de retraite La Maison Russe de Sainte Anastasie où elle décède dans sa 102e année.
Ses œuvres
Jeune fille à l'oiseau, huile sur carton (1919), 38 × 46 cm - Coll. privée
Le Cirque, huile sur toile (1928), 65 × 54 cm - Coll. privée
Portrait de Raymond Radiguet, huile sur toile (1924), 61 × 53 cm - Coll. privée
Le décor des Mariés de la Tour Eiffel est conservé au Musée des beaux-arts de Menton.
Ses illustrations
- Roche Grey, Guillaume Apollinaire, Sic no 37-38-39, Paris, 1919 (portrait d'Apollinaire en frontispice).
- Groupe des Six, Album des Six, E. Demets, Paris, mai 1920.
- Raymond Radiguet, Devoirs de Vacances, La Sirène, 1921 (198 exemplaires, 3 dessins pleine page).
- Louis Emié, Les Coplas, éd. De Pujols, 1965 (149 exemplaires).
- Création, vol. 6, ARPFMC (Association de recherches sur la poésie française moderne et contemporaine), Paris, 1975 (123 pages, essai sur Alfred de Vigny illustré par Irène Lagut et Léopold Survage).
- Claire Goll, Journal d'un cheval.
- Valery Larbaud, Enfantines.
- Guillaume Apollinaire, Les clowns d'Elvire ou les Caprices de Bellone, Éditions de la Société littéraire de la France, Paris, 19 février 1917
(épreuve suspendue avant l'impression, le texte d'Apollinaire remanié seul ayant été édité en 1922 sous le titre La femme assise par lequel il est désormais référencé).
Annexes
Bibliographie
- A. Soffici & I. Lagut, Correspondance (treize lettres de 1913 à 1919 et 1925) in Achivio di Ardengo Soffici, Archives d'état de Florence (it), Florence, inédit.
- L. Faure-Favier, Souvenirs sur Guillaume Apollinaire, B. Grasset, 1945.
- J. Cocteau, Lettres de Jean Cocteau à Irène Lagut, Musée des beaux-arts de Menton, Menton, 1964
(fac similé de quarante lettres dont une cosignée par Raymond Radiguet, communication des originaux réservée, cote 83). - J. Cocteau & P. Morand, notice in Louis Emié, Les Coplas, éd. De Pujols, 1965 (143 exemplaires).
- M.J. Durry, Irène Lagut in Les Lettres Françaises no 1270, Paris, 12 février 1969.
- (en) Willard Bohn, Apollinaire, visual poetry, and art criticism, London Lewisburg, Bucknell University Press, (ISBN 0-838-75226-8), chap. 4 (« Irène Lagut and the Aesthetics of Joy »), p. 136–207.
- J. Doucet, Apollinaire à La Baule ; suivi de Apollinaire, permissionnaire en Bretagne : (Bénodet, Kervoyal), La Turballe, Alizés-L'Esprit large, (ISBN 978-2-911-83501-8).
- J. Doucet, Apollinaire, permisionnaire en Bretagne in Jacques Doucet, Apollinaire à la Baule, Alizés-L'Esprit large, 2000.
- (en) John Richardson, A life of Picasso : The Triumphant Years, 1917-1932, New York, Random House, (ISBN 978-0-307-26665-1).
- (en) John Richardson, A life of Picasso : The Cubist Rebel, 1907-1916, New York, Random House, (ISBN 978-0-375-71150-3).
- P.-A. Boutang, P. Diax & Pierre Philippe, Treize journées dans la vie de Picasso, coprod. La Sept Arte, Sodaperaga, TVE, INA Entreprise & RMN, 7 septembre 1999 (DVD).
Sources
A voir
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