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France
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Henri Tallon
French lawyer

Henri Tallon

The basics

Quick Facts

Intro
French lawyer
Places
Work field
Gender
Male
Place of birth
Riom, France
Place of death
Clermont-Ferrand, France
Age
72 years
The details (from wikipedia)

Biography

Claude Amable Henri Tallon est un magistrat et avocat français, né le 29 janvier 1850 à Riom et mort le à Clermont-Ferrand.

Biographie

Fils de Jacques Tallon, notaire, et de Jeanne Marie Zulima Tallon, Claude Amable Henri Tallon nait le , au domicile de ses père et mère à Riom, rue de l'hôtel-de-ville.

Il épouse, le , à Ussel, Marie Louise Gabrielle Badour, fille de Jean François Martial Ferdinand Badour et de Marguerite Claire Maingonnat, propriétaires, avec laquelle il aura :

  • Marie Thérèse Claude Jacqueline (1879-1961), qui épousera, en 1901, Pierre Mazelreix,
  • Jacques Gaston Jean (1884-1976), qui épousera, en 1911, Jeanne Marguerite Rodier,
  • Marie Georgette Marguerite (1887-1983), qui épousera, en 1912, René Aubert.

Carrière juridique

Diplômé en droit, il est admis à la prestation de serment suivant arrêt de la cour d'appel du .

Avocat, il est nommé, par décret du , substitut du procureur de la république près le tribunal de première instance d'Ambert, en remplacement de Antoine Joseph André Balme du Garay, nommé substitut du procureur de la république à Saint-Flour.

Par décret en date du , il est nommé substitut du procureur près le tribunal de première instance de Thiers, en remplacement de Jean Baptiste Pierre Marie Adolphe Degris, nommé substitut du procureur à Clermont-Ferrand. Il est lui-même remplacé, au siège d'Ambert, par Pierre Eugène Henry Bastid, avocat.

Par décret en date du , il est nommé substitut du procureur près le tribunal de première instance de Clermont-Ferrand, en remplacement de Marie Jean Pierre Stanislas de Chaumel-Dienne, nommé procureur à Issoire. Il est lui-même remplacé dans ses fonctions, au siège de Thiers, par Marie Gustave Molines, substitut du procureur à Castres.

Adhérant à la consultation d'Edmond Rousse, avocat à la cour d'appel de Paris, sur la légalité des décrets du , portant notamment expulsion des jésuites du territoire français et soumettant l'existence de certaines congrégations à autorisation, et en signe de protestation, pour ne pas avoir à appliquer ces décrets, il présente sa démission au parquet, comme de nombreux magistrats en France et comme son confrère, Jean Ferdinand Roux, et s'inscrit au barreau de Clermont-Ferrand où il est accueilli par le bâtonnier, Félix Chaudessolle, qui profite de sa présentation au barreau, à l'ouverture de l'audience de la première chambre du , pour le féliciter de sa sortie du parquet et indiquer, dans un discours relativement politisé, que le barreau sera toujours le refuge du droit et de la liberté. Il est remplacé dans ses fonctions, au siège de Clermont-Ferrand, le , par Antoine Jean Louis François Colomès, avocat.

Il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du barreau de Clermont-Ferrand :

  • le et désigné pour remplir les fonctions de secrétaire,
  • le et désigné pour remplir les fonctions de secrétaire,
  • le ,
  • le et délégué au bureau de l'assistance judiciaire,
  • le et délégué au bureau de l'assistance judiciaire,
  • le ,
  • le ,
  • le et délégué au bureau de l'assistance judiciaire,
  • le et délégué au bureau de l'assistance judiciaire,
  • le et délégué au bureau de l'assistance judiciaire.

Il est bâtonnier de l'ordre, le , faisant suite à Gilbert Sicard. Il sera à nouveau élu bâtonnier de l'ordre, le , faisant suite à Casimir Pajot.

Le , il assure, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, la défense du journal L'Avenir du Puy-de-Dôme contre Bernard de Perrot, pasteur suisse en résidence à Châteaugay, qui attaque le périodique pour des faits de diffamation. N'ayant pu trouver d'avocat en Auvergne, il doit faire appel, pour plaider sa cause, à Albert Le Roy, avocat et journaliste dreyfusard à Paris.

En octobre de l'année suivante, il retrouve Albert Le Roy, devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, dans un procès en diffamation et injures intenté par monsieur Delattre, pasteur de l'église évangélique libre au journal La Délivrance.

Engagements et distinction

Présenté par Messieurs Gibon et Faure, il est admis membre associé des unions de la paix sociale fondées par Frédéric Le Play, en 1888.

Il souscrit, dès 1892, à la Ligue populaire pour le repos du dimanche France.

En , il adhère à la toute jeune Ligue de la Patrie française, fondée en réaction à la Ligue des droits de l'homme qui milite pour la reconnaissance de l'innocence d'Alfred Dreyfus.

En séance du , il est élu, au premier tour de scrutin, membre correspondant de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand.

Au jour de son décès, il est président de l'union paroissiale des hommes et de la conférence de Saint-Vincent-de-Paul de Notre-Dame du Port.

Sources

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