Gustave Brisgand
Quick Facts
Biography
Gustave Joseph Marie Brisgand, né le dans le 17 arrondissement de Paris et mort le à Saint-Mandé, est un peintre et pastelliste français. Peintre académique, il s'est spécialisé dans les portraits de femmes et les nus féminins.
Biographie
Il était le fils d'un cocher de fiacre parisien, né en Haute-Savoie.
Gustave Brisgand était l'élève d'Auguste Allongé, puis de Tony Robert-Fleury et de Jules Joseph Lefebvre, lui-même élève d'Ingres. Il exposa au Salon des artistes français de 1893 à 1936.
Pendant sa première période, il brossa essentiellement des paysages. Puis, s'inspirant d'Alphonse de Lamartine de Victor Hugo et d'Albert Samain, il composa des pastels sensuels : Extase, Salomé, Tentation, etc.. « Lorsque Brisgand alla aux États-Unis, les reporters du Nouveau Monde, qui aimaient les formules définitives, le saluèrent comme "le technicien du corps féminin" (technician of the woman's figure). L'artiste le raconte en riant, car c'est un homme d'esprit. »
Vers 1910, invité à la cour d'Angleterre, il fit le portrait de la reine Mary. Au cours de sa carrière, il réalisa également les portraits de Catulle Mendès, Réjane, Polaire, Monna Delza, Jagatjit Singh le Maharaja de Kapurthala, Lucie Delarue-Mardrus, Cécile Sorel, Charlotte Lysès, Gaby Deslys, Michel Georges-Michel, Gabrielle Colonna-Romano, Jane Renouardt, Rose Grane, Stacia Napierkowska, Renée Falconetti, Yvonne Printemps, Paul Durand-Ruel, la Bégum, Jean Desthieux, Renée Dahon, Marlène Dietrich, Jean Harlow, Meg Lemonnier, Yvette Chauviré, Musidora, Lycette Darsonval, Aston Knight, Pierre-Barthélemy Gheusi, Jeanne Provost, le général Gamelin et la « comtesse de Paris » Isabelle d'Orléans-Bragance. Ses peintures et ses illustrations ont été publiées dans les revues L'Illustration, Le Figaro artistique, Les Annales politiques et littéraires, Fantasio et Le Théâtre.
Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 1934. Il se maria en 1901 avec l'actrice Jane Sabrier, dont il divorça, puis en 1926 avec Catherine Ferber, dont il divorça également.
Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées : en 1911 à la galerie Arthur Tooth & Sons, en 1918 à la galerie Georges Petit, en 1922 à Rio de Janeiro, en 1924 en Égypte, en 1927 à la galerie Gérard Frères et en 1936 à la galerie Raphaël Gérard.
Un album est paru sur lui dans la collection « Drogues et peintures », album d'art contemporain, édité par les Laboratoires Chantereau.
Il est membre du jury de Miss France 1936.
Quelques œuvres
- Extase (nu féminin allongé), 1913
- Le Rafraîchissement (portrait de femme en bleu), 73 × 59,5,HST (vente Christie's, Londres, en 2007)
- Nu féminin allongé sur un tissu rose, 54 × 90, pastel (vente Christie's, Londres, en 2003)
- Nu féminin allongé, 172 × 87, pastel (vente Christie's, Genève, en 1990)
- Nu féminin au coussin vert, dessin-aquarelle (hôtel des ventes de Genève, 2007)
- Nu féminin à la draperie jaune, dessin-aquarelle, (hôtel des ventes de Genève, 2007)
- Jeune femme à l'éventail (hôtel des ventes de Genève, 2007)
- Jeune femme au torse nu et au panier de fruits, pastel (vente aux enchères, Belgique, 2008)
- Portrait de jeune femme avec une couronne de fleurs roses (en rond), pastel (vente Allemagne, 2010)
- Jeune femme aux œillets, HST, (vente aux enchères, 2005)
- Portrait de Jacqueline Brisgand, HST, (vente aux enchères, 1999)
Articles connexes
- Marcel Barrière