Georges Riond

Fils d'un notaire, sorti diplômé de la faculté catholique de droit de Lyon et de l'École supérieure de commerce de Lyon en 1928, Riond entre comme secrétaire de la rédaction au Nouvelliste de Lyon en 1930 puis prend la direction de l'hebdomadaire Pays de Savoie en 1932, devenant parallèlement animateur du Centre de propagande des républicains nationaux (CPRN) de Chambéry et secrétaire du Groupement républicain savoyard de 1932 à 1936, puis délégué général du Syndicat des journaux et périodiques des départements, jusqu'en 1939. Il se présente sans succès aux législatives à Chambéry en 1936 contre Pierre Cot. Il anime à la fin des années 1930 les jeunes de la semaine du combattant et préside les jeunes DRAC (Droits du Religieux Ancien Combattant). Appelé au cabinet du secrétaire d'État à la jeunesse Georges Lamirand, il est secrétaire général adjoint chargé de l'action civique de la Légion française des combattants en 1940, avant de s'engager dans la Résistance. Il recevra la médaille militaire, la croix de guerre 39-45, la médaille de la Résistance et la médaille des évadés.

À la Libération, directeur de la propagande du Parti républicain de la liberté, puis membre du comité directeur du Centre national des indépendants et paysans, il est élu à l'Assemblée de l'Union française en 1948, dont il devient le vice-président en 1953.

Il assure les fonctions de président-directeur général des Journaux régionaux associés entre 1947 et 1972, ainsi que celles de président du conseil permanent de la Biennale internationale de l'information, qu'il a fondé, de 1953 à 1978.

Membre du Conseil d’administration de l'Alliance française, préside à partir de 1958 le Comité central français pour l'Outre-Mer (CCFOM, héritier de l'Union coloniale française ), qui devient en 1967 le Comité central du rayonnement français. Il en conserve la présidence jusqu'en 1988.

Il est membre du Conseil économique et social et vice-président du comité national de la Radiodiffusion française de 1959 à 1964.

De 1972 à 1974, vice-président du Comité des programmes de la radiodiffusion française, il est administrateur de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) et de la Régie française de publicité. Il préside l'Association de la presse savoyarde de 1978 à 1981.

Correspondant de l'Institut de France (Académie des sciences morales et politiques) à partir de 1986, Riond est membre correspondant de l'Académie des sciences d'outre-mer et de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, membre titulaire de l'Académie florimontane.

Il est le père de Macha Béranger.

• Artilleur avec les Alpins (1941)
• ''Tempête sur la Tunisie (1954)
• Chroniques d’un autre monde, France-Empire, (1979)

• Notices d'autorité :

Sources

• Gilles Richard et Jacqueline Sainclivier (dir.), La recomposition des droites en France à la Libération, 1944-1948, Presses universitaires de Rennes, 2004
• Mathias Bernard, La guerre des droites, Odile Jacob, 2007

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