Georges Lurcy
Quick Facts
Biography
Georges Lurcy, né Georges Lévy est un banquier français né à Paris le 2 février 1891, mort le 30 septembre 1953. Célèbre collectionneur, sa vente après décès a permis la création de la fondation Georges Lurcy.
Biographie
Modeste employé de la banque Rothschild, il y déploie ses talents dans l'achat et la revente de valeurs mobilières. Réformé en 1914, il parvint à partir au front d'où il est renvoyé à cause de son état de santé. Il se tourne alors vers la construction d'hydravions, en confiant la direction d'une usine, située à Argenteuil, aux ingénieurs Le Pen et Blanchard. Cette innovation technique est une réussite.
Durant l'entre-deux guerres, il achète le château de Meslay-le-Vidame, et comble de ses bienfaits cette commune dont il sera maire jusqu'en 1940. En raison des persécutions raciales, il change son patronyme en Lurcy, inspiré par le domaine de Lurcy-Lévy où le comte de Waldner-Freudnstein l'avait invité. Son épouse, Alice Snow Barbee, d'origine américaine, le persuade d'émigrer aux États-Unis, ce qu'il fait rapidement en léguant, avant de partir, son château au XVIe arrondissement de Paris. À New York, il reprend son activité de banquier, et ses achats artistiques, mais décèdera atteint par un cancer.
Ventes après décès
La vente après décès des collections de peinture de Georges Lurcy fut organisée à New York par Parke Bernet, sous le marteau d'ivoire de Louis J. Marion le 7 novembre 1957. Un tableau de Vuillard: Bouquet d'arbres aux Tuileries fut adjugé 70 000 $ ; l'acteur Edward G. Robinson obtint un Bouquet de fleurs de Derain et une nature morte de Braque : La Saucisse ; David Rockefeller s'adjugea la Baignade à Saint-Brieuc de Paul Signac pour 31 000 $ ; l'ancien ambassadeur américain à Paris, Douglas Dillon s'offrit un Monet : la Femme au jardin pour 92 500 $ et l'armateur Alex Goulandris une scène de Tahiti de Gauguin pour l'équivalent de 12 millions de francs ; enfin un Renoir La Serre fut acheté par Henry Ford II. Le produit total fut de 2 221 235 $ soit 900 millions de francs. Ce fut la première fois qu'un retransmission télévisée fut organisée pour le public n'ayant pu être installé dans la salle principale.
D'autres vacations dispersèrent les différentes collections d'œuvres d'art de G. Lurcy.
Œuvres provenant de sa collection
- Eugène Boudin, La Terrasse, Philadelphie, Philadelphia museum of art, lot 7 de la vente.
- Camille Pissarro, Après-midi ensoleillée au Pont-Neuf, idem, lot 22 de la vente.
Bibliographie
Jean Diwo, New York se dispute la collection du milliard, "Paris Match" n° 457, 11 janvier 1958
Sites externes
Fondation Georges Lurcy [1]
Les hydravions Georges Lévy [2]
Alice Lurcy and Georges Lurcy Papers, 1937-1981 (Documents d'archives numérisés) [3]
Références
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