François Gabriel de Solages
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Biography
François Gabriel de Solages, baron de Labastide-Gabausse, de Blaye et de Saint-Benoit, né le au Neufour, mort le au château de la Verrerie, à Blaye (Tarn), est un militaire et industriel français.
Biographie
Fils de Gabriel de Solages, il est admis à l'école royale militaire de Paris en 1762. Il est reçu chevalier de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem le par le dauphin, futur Louis XVI. Sous-lieutenant au corps royal des carabiniers le , il est promu capitaine de carabiniers en 1774, mais quitte rapidement le service pour se livrer à l'étude des sciences et à l'exploitation des mines de houille de Carmaux.
Vers 1787, François-Gabriel de Solages découvre une mine de fer près d'Alban. Très rapidement, il installe au Saut de Sabo un fourneau catalan, qui pouvait fournir 150 kg de fer en cinq ou six heures.
En 1789, il assiste à l'Assemblée de la noblesse, tenue à Toulouse.
En , sous la Terreur, les Solages furent suspectés de soutenir le mouvement royaliste. François-Gabriel et ses parents furent arrêtés, et les mines furent mises sous séquestre et nationalisées. La chute de Robespierre permit aux de Solages d'être libérés. Malgré de nombreuses protestations de la part des propriétaires, ils parvinrent à diriger de nouveau les mines de Carmaux.
Il devient membre de la Société d'agriculture en .
Son père, le chevalier Gabriel de Solages mourut le , à la veille du coup d'État de Bonaparte, laissant à François Gabriel la direction des mines de Carmaux.
Plusieurs inventions dans le système de la canalisation lui valurent, de la part du gouvernement, des médailles d'or. On lui doit notamment l'inventeur de l'écluse à sas mobile qui tendait à généraliser le système de canalisation, en facilitant le trajet des pentes les plus rapides avec un faible volume d'eau. Bonaparte signa à Moscou le décret d'approbation du canal de jonction de la Sambre à la Meuse en faveur de Solages, qui en avait formé les plans.
Le , le collége électoral du département du Tarn l'élut candidat au Sénat conservateur. Il devient maire de Blaye en 1812 et membre du conseil général du Tarn.
Sous la Restauration, il préside le corps électoral du département du Tarn à partir de 1819.
Par ordonnance du , il est fait chevalier de la Légion d'honneur.
Pour approfondir
Bibliographie
- Mathieu Richard Auguste Henrion, « Annuaire biographique, ou supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques. Années 1830-1834, Volume 2 », 1834
- François Malepeyre, « Mémorial encyclopédique et progressif des connaissances humaines, ou annales des sciences, lettres et beaux-arts:des arts industriels, manufactures et métiers; de l'histoire, la géographie et les voyages; formant le complément annuel de l'encyclopédie portative, et une revue mensuelle des découvertes et acquisitions de l'esprit humain, Volumes 4 à 5 », 1834
- Hippolyte de Barrau, « Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes », 1854
- Louis Calmels, « De Carmaux médiéval à Monestiès Combefa et au Néo-Carmausin », 1932
- Jean Lambert-Dansette, « Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France », 2001.