Franciade Fleurus Duvivier
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Biography
Franciade Fleurus Duvivier, général de division français, né le à Rouen, mort le à Paris.
Biographie
Il entra second à l'École polytechnique (Promotion X1812 dont il était sergent-major) en 1812; il fit ses premières armes en 1814 lors de la défense de Paris contre les alliés qui cernaient la ville, il commandait une section de huit pièces. Sorti de l'École quatorzième de sa promotion, il passa à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Au sortir de cette École il devint successivement lieutenant, capitaine, chef du génie en Corse, aux Îles d'Hyères, à Saint-Pierre (Martinique).
En 1830, il suivit l'expédition d'Alger comme capitaine du génie et fut nommé commandant de l'un des deux bataillons de Zouaves, où on incorpora les 5 000 volontaires parisiens qui arrivaient des barricades. Le commandant Duvivier fut chargé de les discipliner. Ce fut plus tard le 67 de ligne. Avec eux, en 1831, Duvivier couvrit la retraite des troupes françaises à l'expédition de Médéah. Il se signala au passage du col de Mouzaïa (1831), fut chargé de divers commandements en Afrique : Commandant supérieur de Bougie en 1833, lieutenant-colonel en 1834, il commanda les Spahis, à Bône; en 1833 et 1836, il remplit à Alger les fonctions d'Agha des Arabes.
À la fin de 1836, il fut de l'expédition de Constantine, attaqua avec 400 hommes la porte de Coudial-Aty; il serait entré dans la ville s'il eût été soutenu.
L'année suivante on l'envoya avec 400 hommes, à Guelma, fonder une ville au milieu de populations exaltées par l'échec des français devant Constantine. Il remplit sa mission. Nommé colonel, il assista à la prise de Constantine, occupa, en 1838 et 1839, le camp de Blidah qu'il fit fortifier, et obtint le grade de général de brigade. Pendant la Guerre sainte proclamée par Abd el-Kader, il repoussa constamment, avec une poignée de braves, les attaques incessantes des Arabes.
En 1840, il enleva, à la tête de sa brigade, la position la plus difficile de Mouzaïa, le passage du Téniah. Chargé d'occuper Médéah, il engagea 900 Français contre 5 000 Arabes, commandés par l'Émir et tua 500 de ces derniers. En 1841, il demanda et obtint son retour en France, et se livra à l'étude dans la retraite. Il fit paraître plusieurs savants ouvrages.
Le , le gouvernement provisoire le chargea de l'organisation de 24 bataillons de garde nationale mobile. Il résigna ces fonctions pour être représentant du peuple à l'Assemblée nationale pour le département de la Seine. Il défendit vaillamment, en juin 1848, l'hôtel de ville de Paris contre les insurgés, mais reçut une balle dans le pied. Mal soignée, la blessure s'infecta rapidement et le général mourut le .
Il a publié des écrits estimés sur l'Algérie. En outre, il avait entrepris d'intéressantes recherches sur les rapports de la langue des Kabyles avec le phénicien.
Henri-Alexandre Frère a donné une Biographie de Duvivier, couronnée par l'Académie de Rouen. C. Mullié indique que le général Duvivier était le Paul-Louis Courier de l'armée, on l'avait surnommé le général à pamphlets.
Il est l'un des fils de Pierre-Simon-Benjamin Duvivier.
Sources
- Marie-Nicolas Bouilletet Alexis Chassang (dir.), « Franciade Fleurus Duvivier » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie,
- « Franciade Fleurus Duvivier », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850,
- « Franciade Fleurus Duvivier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891
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