Ernest Simons
Quick Facts
Biography
Ernest Simons [ɛʁ.nɛst si.mɔns], né le à Diekirch (Belgique de facto ; Royaume uni des Pays-Bas de jure) et mort le à Metz (Empire allemand), est un avocat et homme politique luxembourgeois.
Biographie
Famille et formation
Originaire de Diekirch, Ernest-Charles-Damien Simons est le fils aîné du futur ministre d'État Charles-Mathias Simons. Il épouse Émilie Gillard en 1862. Elle meurt le à la suite d'une maladie des glandes. De leur union, ils eurent trois enfants : Pauline Simons (1863-?) mariée en 1887 à Ernest Servais, Nelly Simons (1866-1952) qui épouse Camille Velter (1859-1916) et Pierre Simons (1869-1890).
Après avoir fait des études à l'Athénée de Luxembourg depuis l'âge de dix ans, il poursuit sa formation en suivant des cours de droit à Heidelberg et à Paris avant de s'inscrire au barreau de Luxembourg le .
Carrière professionnelle
Ernest Simons est l'avocat de M Nicolas Adames (lb) dans le procès que Jules Metz intente en 1862 au vicaire apostolique pour avoir lancé contre lui un mandement le frappant comme rédacteur responsable et propriétaire du Courrier. Pour témoigner sa reconnaissance à son défenseur, il baptise lui-même sa fille, Pauline, en 1863.
Après avoir présenté sa démission du gouvernement le , il rentre au barreau et fonda le quotidien « Das Land, Politische, literarische und industrielle für das Großherzogtum Luxemburg » qui s'oppose ouvertement au gouvernement mais ne survit que deux ans.
En 1872, il abandonne toutes ses charges à Luxembourg pour prendre la direction de la succursale de la Banque internationale à Metz.
Parcours politique
Lors des élections législatives du 30 juillet 1860, il est élu à l'Assemblée des États par les électeurs du canton de Remich. Il siège au parlement jusqu'à sa nomination dans le gouvernement. À la suite des législatives de 1869, il fait son entrée au sein de la Chambre des députés, cette fois-ci comme représentant du canton de Luxembourg-Campagne.
Le , il est nommé dans le gouvernement dirigé par le baron Victor de Tornaco où on lui attribue respectivement les départements de l'Intérieur et des Travaux Publics puis celui des Finances du au .
Mort
Il meurt le , foudroyé par un coup d'apoplexie, alors qu'il fait de l'équitation dans un manège de Metz.
Décorations
- Commandeur de l'ordre de la Couronne de chêne (Luxembourg)
- Commandeur de l'ordre de Léopold (Belgique)
- Officier de la Légion d'honneur (France)
Voir aussi
- Jules Mersch, Les familles Servais, vol. 10, Luxembourg, Imprimerie de la Cour Victor Buck, coll. « Biographie nationale du pays de Luxembourg depuis ses origines jusqu'à nos jours » (n 20), , Ernest Simons-Gillard, chap. IV (« Les Servais de Mersch »), p. 392-393.
- Nicolas Als et Robert L. Philippart, La Chambre des Députés, histoire et lieux de travail, Luxembourg, Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg, , 559 p. , p. 528-529.
- Guy Thewes, Les gouvernements du Grand-Duché de Luxembourg depuis 1848, Imprimerie centrale, Luxembourg, Service information et presse du gouvernement luxembourgeois, Département édition, (réimpr. 2003, 2006 et 2007) (1 éd. 1989), 271 p. .
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