Éliane Giraud
Quick Facts
Biography
Éliane Giraud, née le , est une femme politique française.
Biographie
Vie privée
Éliane Giraud, de son nom de jeune fille Éliane Grand, est née le 12 mars 1952 dans la ferme de ses grands parents à La Flachère (Isère). Son père Élie André Grand (né à Saint-Vincent-de-Mercuze ) était employé aux cars VFD sur la ligne Grenoble-Chapareillan.Sa mère Noëla Carmen Grand née Tournoud(née à la Flachère) a travaillé comme ouvrière puis contrôleuse à l’usine Proner de Chapareillan. C'est dans cette dernière commune qu'Éliane Grand a grandi et effectué sa scolarité dans le primaire avant d'aller au lycée mixte d’État de Pontcharra puis aux lycées des Eaux Claires à Grenoble en terminale. Elle effectue ensuiteses études supérieures à l’Université Pierre-Mendès-France de Grenoble où elle obtient une Maîtrise en Sciences économiques.
Éliane Giraud se marie une première fois à chapareillan en 1971. Elle a un fils en 1976.
D’un second mariage avec Jean-Paul Giraud contracté en 1984, elle aégalement eu un fils en 1985. Ils forment aujourd'hui une famille composée de 4 enfants et de 8 petits enfants.
Engagement associatif dans l'humanitaire
Engagée dans le mouvement associatif durant ses études, les questions de développement la passionnent. Elle milite pendant plusieurs années au sein de l’Association Frères des Hommes qui envoie de jeunes volontaires en Asie ou en Afrique pour travailler à du micro-développement avec les populations locales, où elle s'occupe entre autres de recueillir des fonds. Elle croise des relations engagées et solides et fait dans cette association ses premiers pas vers la communication…
Carrière professionnelle
Après l'obtention de son diplôme universitaire, Éliane Giraud intègre la Fonction publique territoriale.
En 1977, elle est recrutée par la nouvelle équipe de la majorité municipale socialiste et écologiste à Saint-Egrève. Jean-François Delahais, le nouveau maire de la commune et son adjoint à la communication Georges Quezel-Ambrunaz lui confient la mission de créer puis de diriger le service communication de la ville pendant 9 ans. En 1988, Eliane Giraud est recrutée comme cheffe de cabinet, chargée des opérations nouvelles par le nouveau maire de Saint-Martin-le-Vinoux, Bernard Cornu. L' équipe de la majorité municipale compte dans ses rangs notamment Yann Ollivier, 1 adjoint, qui deviendra plus tard lui-même maire de la commune et Patrick Levy alors tout jeune conseiller municipal et futur Président d’Université. En 1992, elle est nommée Directrice générale des Services de Saint-Martin le Vinoux. Aux côtés de l'équipe municipale, elle mettra notamment en place la politique de développement social urbain de la commune et elle conduira avec Maurice Ragot, adjoint de la ville, les opérations de réhabilitation des copropriétés privées. C'est à cette époque que sera réalisé suite à un concours d'idée novateur, le projet de réhabilitation de l’immeuble dit « Le Leclerc » qui accueille aujourd’hui des logements ainsi que l’Hôtel de ville.
Engagement en politique
Éliane Giraud adhère au Parti socialiste en 1977. Investie au sein de la Fédération de l'Isère du Parti Socialiste, elle devient en 1981 secrétaire du Comité de ville de Grenoble. Elle se verra aussi confier de nombreuses responsabilités au sein de la fédération de l’Isère du Parti Socialiste. En 1981, elle soutiendra aux législatives la campagne d’Odile Sicard, puis en 1988 et 1993 celle d’Edwige Avice alors Ministre de François Mitterrandet candidate sur la cinquième circonscription de l'Isère. En 1997, elle sera candidate pour la première fois aux côtés de François Brottes comme suppléante. Élu député François Brottes lui demande de l’accompagner à nouveau en 2002, puis en 2007.Elle figure en 4 position sur la liste conduite par Louis Mermaz aux élections sénatoriales en 2001, qui voit l’élection de Louis Mermaz (PS) et de Annie David (PC). En 2011, elle sera de nouveau 4 sur la liste conduire par André Vallini, qui verra l’élection en 2011 de André Vallini (PS), Annie David (PC), Jacques Chiron (PS). Elle se porte candidate aux élections législatives de 2017 dans la cinquième circonscription de l'Isère et termine en cinquième position avec 7,4 % des suffrages exprimés.
Élue à la Région Rhône-Alpes
Conseillère régionale d'opposition (1998-2004)
Éliane Giraud est élue pour la première fois conseillère régionale de Rhône-Alpes en 1998. Cette année-là, la gauche et les écologistes font un très bon score ; aussi le nombre d’élus est exactement le même à droite et à gauche. Un élu valoisien et un élu de la liste « chasse, pêche et tradition » vont « faire la majorité ». Devant cette situation très délicate, la droite conduite par Charles Millon décide de sceller une alliance avec le Front national emmené par Bruno Gollnisch. Éliane Giraud prendra en 2001, la Présidence de la commission « santé, sports, logements et politique de la ville » (à la suite du départ d’Annie Guillemot, maire de Bron pour le Conseil général du Rhône) et ce jusqu’en 2004.
Présidence de Jean-Jacques Queyranne (2004-2016)
Vice-Présidente à l’Agriculture, au Développement rural et aux Parcs naturels
En 2004, la liste d'union de la gauche remporte les élections régionales. Jean-Jacques Queyranne, devenu le nouveau Président de la région, confie à Éliane Giraud la Vice-Présidence à l’Agriculture, au Développement rural et aux Parcs naturels. À cette fonction, elle met en place une Conférence pour l’agriculture innovante, qui redéfinira, avec les acteurs principaux de Rhône-Alpes l’ensemble de la politique régionale via la mise en place de contrats régionaux d’objectifs de filières, d’une politique agricole après… une politique pour les terres agricoles, et pour lutter contre leur disparition, elle s’engage dans le développement d’une agriculture saine et durable pour favoriser les liens entre les agriculteurs, les consommateurs et les élus locaux. Elle propose au vote des politiques fortes de développement de la filière bio en Rhône-Alpes, favorise la création des AMAP et les magasins de vente directe. Elle imagine les plans pastoraux territoriaux, véritables soutiens à la politique des alpages en montagne et soutient la filière bois régionale et accompagne l’ensemble des acteurs de la filière privée et publique. Enfin, c'est sous son impulsion que sera renforcée la politique de coopération des parcs entre eux et que sera lancé le projet de création d'un Parc naturel régional pour le massif de Belledonne.
Vice-Présidente à l’Administration générale
En 2010, Jean Jack Queyranne lui confie la vice-présidence à l’Administration générale, une délégation importante pour la deuxième région de France qui emploie 6 000 personnes et gère un budget de plus de 2,2 milliards d'euros. Elle y travaillera avec trois directeurs généraux des services successifs : Gilles Le Chatelier, qui sera ensuite avocat, puis Directeur de cabinet de Madame la Ministre de la Justice Christiane Taubira , Thierry Lataste qui deviendra directeur de cabinet de Manuel Valls alors Ministre de l’Intérieur) puis directeur adjoint du cabinet duPrésident de la République Francois Hollande.
Vice-Présidente aux Transports, aux Déplacements, aux Infrastructures et à l'Administration générale
En 2012, Jean Jack Queyranne lui demandera de reprendre le dossier stratégique des transports ;elle y poursuit l'amélioration et la rénovation des gares. Éliane Giraud participe notamment à la création de l'association des régions pour le matériel roulant. Cette association vise à un travail commun des Régions pour faire avancer la modernisation technologique du matériel, favoriser les échanges et apporter une vraie souplesse dans la gestion de celui-ci. Pour le contrat de plan, Éliane Giraud remet sur la table le dossier des petites lignes et reprend les discussions nécessaires et indispensables avec les Régions qui entoure Rhône-Alpes et notamment PACA sur le projet Grenoble-Veynes ou Valence-Die-Veynes. C’est sous sa vice-présidence que les travaux d’électrification de la ligne Grenoble-Valence seront conduites. Elle assumera la fermeture totale de la ligne pour accélérer les travaux. Elle obtiendra des travaux d’urgences sur la voie Lyon-Grenoble et suivra le très gros dossier concernant le CEVA devenu aujourd’hui le Leman Expressle RER franco-genevois.
Élections régionales de 2015
Lors des élections régionales de décembre 2015, Éliane Giraud conduit en Isère la liste de la gauche menée par Jean Jack Queyranne. Sa liste arrive en tête sur ce département de l’Isère malgré l’échec au niveau régional.
Conseillère régionale, elle a eu à cœur de faire avancer les dossiers isérois et notamment les lycées (Argouges, Pontcharra, Villard-Bonnot…). Elle a également soutenue de nombreuses réalisations et bien sûr les dossiers économiques régionaux comme STMicroelectronics ou Soitec...
Présidente du Parc naturel régional de la Chartreuse
Elle intègre en 1998 le bureau du Parc et le Président de l'époque, Robert Fiat, maire de Saint-Egrève lui confie une vice-présidence. Passionnée par ce nouveau terrain d’enjeux, elle devient en 2001 sur proposition des élus locaux et avec le soutien de Robert Fiat, Présidente du Parc naturel régional de Chartreuse, fonction qu'elle exercera jusqu'en 2016. Femme politique d'ouverture et de synthèse, Éliane Giraud travaille étroitement avec les élus de tous bords politiques pour notamment obtenir le renouvellement du label et l’élargissement du périmètre. Elle conduit des politiques de dynamisation et de développement du territoire tout en conduisant des politiques de préservation et de valorisation environnementale.C’est le cas, par exemple du soutien que le PNR apporte à la coopérative des Entremonts (située sur la commune d’Entremonts-le-Vieux qui permet aujourd’hui la récolte et la transformation du lait de 30 exploitations (iséroises et savoyardes). Mais aussi avec cette politique extensive, un soutien à l’ouverture des espaces.
Elle s’implique très fortement dans la valorisation de la filière bois de Chartreuse et à la conclusion d’une AOP spécifique.
Elle obtient de très nombreux contrats que viennent conforter l’actuel classique du Parc : des contrats avec la Région, mais aussi avec l’Europe, l’État, les départements. Membre du comité du Massif des Alpes, elle soutient les dossiers valléens, et la politique de la montagne soutenue par les acteurs du Massif ou encore l’accessibilité des différents sites. Elle renforce les politiques de découverte pour les élèves (4 500 / an), accompagne les nouveaux contrats de divers protocoles signés avec le Conseil Général, et enfin soutient la progression de l’intercommunalité, jusqu’à la mise en place d’une intercommunalité cœur de Chartreuse qui compte 17 000 habitants et s’étend sur les 2 départements d’Isère et de Savoie.
Sénatrice de l'Isère
Elle devient sénatrice le 10 mai 2014, en remplacement d'André Vallini lorsque celui-ci est nommé secrétaire d'État à la Réforme territoriale dans le gouvernement de Manuel Valls.
Membre de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, elle co-rédige en 2015 avec les sénateurs Cédric Perrin et Leïla Aichi, un rapport sur les conséquences géopolitiques du réchauffement climatique à partir de l’Arctique. Elle est membre de la commission d’enquête sur les chiffres du chômage (11 mai et 19 septembre 2016) qui a conclu à la parfaite régularité des chiffres.
Elle est membre du groupe de travail resserré mis en place le 23 juin 2016 par le président Gérard Larcher et dont la présidence est confiée à Jean-Pierre Raffarin et Jean Bizet sur les conséquences du Brexit et la refondation de l’Union européenne.
Mandats parlementaires
- - : Sénatrice de la l'Isère
Mandats locaux
- - : conseillère régionale de la Région Rhône-Alpes
- - : Présidente du Parc naturel régional de Chartreuse
- - : conseillère régionale de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des sénateurs de l'Isère
- Femmes au Sénat (France)