Diaka Camara
Quick Facts
Biography
Diaka Camara est une productrice, journaliste, animatrice et cheffe d’entreprise guinéenne. Elle dirige l’agence CBC Worldwide COM & PROD qui produit Le Mannequin, la première émission de TV-réalité d’Afrique de l’Ouest francophone.
Biographie
Jeunesse et Formation
Née à Bruxelles le 13 novembre 1980, Diaka Camara est élevée en Guinée par un père chef d’entreprise et une mère juriste. Issue d’une fratrie de quatre enfants, Diaka parle couramment l’anglais, le français, et plusieurs langues subsahariennes telles que le soussou, le peulh et le malinké.
Elle entame ses études en maternelle au Lycée français Albert-Camus de Conakry. Après l’obtention de son Brevet (BEPC) au collège Sainte Marie, elle s’envole en 1994 au Texas (États-Unis) où elle obtient son Bachelor en Communication et Journalisme à l’Université de Houston en 2006.
Parcours professionnel
Débuts dans les médias guinéens
En 2010, après un stage à Telemundo TV (filiale de NBC), puis un emploi de gestionnaire de compte à la Chase Bank, elle quitte les États-Unis pour s’installer à Conakry, motivée par l'envie de lancer une entreprise dédiée à la création de contenus audiovisuels Made in Africa : « par les africains, pour les africains et le reste du monde ».
En 2011, Diaka Camara créé donc son entreprise de production audiovisuelle, CBC Worldwide COM & PROD, une entreprise avec pour objectif de « revaloriser et diversifier les programmes de la télévision guinéenne ».
Passionnée de musique, la même année, elle lance et anime l’émission TOP 10 dédiée à la musique urbaine. Le show met en lumière les talents guinéens et africains. Diffusée sur la chaîne nationale et les chaines privées, TOP 10 rencontre un succès instantané. Tantôt critiquée pour son style de présentation « à l’américaine » Diaka conquit une large partie de l'audience car à travers ses interviews contemporaines, elle permet au jeune public de découvrir les talents locaux issus de l’art, la mode et la culture africaine, auparavant peu mis en valeur dans les médias. L’émission portée par la popularité de Diaka, devient une référence incontournable pour les célébrités, les événements et marques désireuses de gagner en visibilité en Guinée. Elle couvre ainsi une panoplie de sujets tels que Davido, Soprano, André Ayew, Black M, Sexion d'Assaut, Fanny J, Adama Paris, Ky-mani Marley, Soul Bangs, l'investiture au Rwanda du président Paul Kagamé, Afrochella, Kigali up, Yakaar, Youth Connect, le Salon de l’Emploi à Paris ou encore le Forum Afrique Turquie.
En 2014, pour participer à la lutte contre Ebola, Diaka produit, en partenariat avec l’Unicef, le Ministère de la Jeunesse et MTN Guinée, un documentaire de 26 minutes intitulé 1 sauve 100, dans lequel Diaka Camara part à la rencontre de victimes de l’épidémie à travers le pays. Le documentaire est traduit en plusieurs langues (soussou, peulh, malinké, guerzé, kissi et toma) et diffusé sur les chaînes nationales, internationales comme Africa 24, mais aussi dans les écoles et les maisons de jeunes.
En 2019, Canal + la sélectionne parmi les personnalités les plus influentes du continent africain pour participer à l’émission culte Fort Boyard!
Suite aux nombreuses réclamations des filles originaires des autres pays africains, en 2020, elle décide d’ouvrir le casting de l’émission de TV réalité Le Mannequin à toutes les mannequins potentielles du continent. Actuellement en préproduction au Sénégal et en République démocratique du Congo, Le Mannequin participe à la valorisation des mœurs, des traditions, de la culture, des paysages riches et variés de l’Afrique.
Engagements
La Fondation Diaka Camara
En 2017, elle s'engage en créant la Fondation Diaka Camara pour favoriser l’éducation pour tous et particulièrement celle des jeunes filles. Elle souhaite œuvrer à « contribuer au changement structurel nécessaire pour faire de la Guinée un pays émergent, démocratique, où l’éducation sera accessible à tous. »
Ambassadrice de plusieurs causes
Diaka Camara met très tôt son image au service de grandes campagnes de communication telles que la lutte contre le virus Ebola, l’excision, et les violences faites aux femmes sous toutes ses formes.
En 2016, avec l’appui de l’ambassade des États-Unis à Conakry, la productrice s’engage pour lutter contre l’excision. Elle réalise une communication intitulée : « Protégeons nos filles contre l’excision » (affichage de spots publicitaires ainsi que des panneaux un peu partout dans la ville de Conakry).
En 2017, elle est nommée égérie de l’événement organisé par l’UNESCO « Conakry Capitale Mondiale du Monde ».
Prix et récompenses
- 2011 : Meilleure animatrice télé de Guinée au Djassa d'Or
- 2014 : Lauréate catégorie médias au Katala 224
- 2019 : Afrique au féminin, Canal+