Daria Marx
Quick Facts
Biography
Daria Marx est une féministe, blogueuse et écrivaine française née en 1980. Co-fondatrice du collectif « Gras Politique », elle milite contre la grossophobie. En 2018, elle publie l'ouvrage Gros n'est pas un gros mot : chroniques d'une discrimination ordinaire chez Flammarion.
Biographie
De son vrai prénom Anne, Daria Marx n'a jamais révélé son nom de naissance. Née en 1980, elle vient d'une famille aisée du 16 arrondissement de Paris. Son père est médecin et sa mère a fait des études à Sciences Po.
Dans son enfance, elle est victime d'inceste, subissant les agressions sexuelles de son grand-père. Les relations avec sa mère, qui souffre de troubles du comportement alimentaire, sont également compliquées. À l'âge de 13 ans, Daria Marx est envoyée en pension dans la forêt de Compiègne, chez les bonnes sœurs.
Après avoir obtenu son bac, elle étudie l'histoire et la philosophie, puis travaille pour des plateformes téléphoniques. Après quelques années, Daria Marx se retrouve à manager une soixantaine de personnes, à Roubaix et à Tarbes, chargées de vendre des contrats d'assurance. Sous la pression, elle fait un burn-out. Incapable de sortir de chez elle, elle ne peut plus travailler. Daria Marx est finalement licenciée, avant d'être diagnostiquée bipolaire.
Militantisme
Daria Marx commence à se faire connaître dans les années 2010 grâce à son Tumblr, tout en étant aussi très active sur Twitter et Instagram. En 2016, elle co-fonde un collectif anti-grossophobie, « Gras Politique ».
En 2017, elle interpelle Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité homme-femme, pour son livre Osez l'amour des rondes, que la militante juge grossophobe.
Avec Eva Perez-Bello, elle co-écrit l'essai Gros n'est pas un gros mot : chroniques d'une discrimination ordinaire. Publié le 14 mai 2018 chez Flammarion, l'ouvrage revient sur la grossophobie ambiante dans la société.
En février 2019, elle révèle avoir été victime de cyberharcèlement de la part de membres de la Ligue du LOL, notamment à cause de son militantisme féministe et anti-grossophobie. Dans un billet qu'elle publie sur son blog, elle raconte ce qu'elle a vécu, et explique que c'est à cause de ce harcèlement qu'elle n'a jamais révélé son nom.
Publications
- Gros n'est pas un gros mot : chroniques d'une discrimination ordinaire, Flammarion, coll. « Librio », , 120 p.