Claude Nérin
Quick Facts
Biography
Claude, 1 baron Nérin, né le à Lyon (Rhône), mort le à Avallon (Yonne), est un militaire français, colonel du 64 de ligne et commandant de place. Il est fait baron de l'Empire en 1810.
Biographie
Claude Nérin naît à Lyon le 30 juillet 1756, fils de René Nérin, maître maçon et de Catherine Rose Mollin.
Il se marie à deux reprises :
- en premières noces à Jeanne Bernarde Boudin.
- en secondes noces à Magdeleine Françoise Arthault, fille de François Arthault, lieutenant civil et criminel au baillage d'Avallon, d'où deux enfants :
- Anne Nérin (1814-1891), épouse Jacques Henri Brunet, avocat d'où une fille : Françoise (1834) ;
- Pierre (1819-1882), 2 baron Nérin, général de brigade, commandeur de la Légion d’honneur. Marié à Hermine Levesque des Varannes, d'où trois filles, dont Isabelle qui se marie au général Edmond Poulléau et Léonie qui se marie à Emile Ménière, fils de Prosper Menière, célèbre médecin qui donne son nom à la maladie de Menière, d'où descendance alliée aux Becquerel. Son petit-fils Robert Noirot-Nérin (1889-1967), colonel et chef du protocole à l'Elysée, est autorisé par décret du 21 décembre 1922 à relever le nom de son arrière-grand-père maternel, en Noirot-Nérin.
Carrière militaire
Engagé volontaire le 31 août 1775, comme soldat dans le régiment de Brie devenu le 2 régiment d’infanterie de ligne, il y sert en qualité de grenadier le 11 mai 1777.Caporal des grenadiers, le 31 janvier 1783.Sergent le 13 mars 1787.Sergent fourrier le 1 janvier 1790 dans le régiment de Brie précitéSergent-major le 18 août 1791.Sous-lieutenant le 12 janvier 1792.Lieutenant le 16 juin 1792.Adjudant-major le 18 octobre 1792 au même régiment.Capitaine le 21 novembre 1793.Chef de bataillon à titre provisoire du 1 bataillon du 24 régiment d’infanterie de ligne, le 5 août 1794. Son bataillon ayant été incorporé au premier amalgame dans la 47 demi-brigade de bataille le 21 juin 1795, il est promu chef de brigade de cette demi-brigade le 17 juillet 1795, puis de la 97 demi-brigade d’infanterie de ligne au second amalgame le 23 février 1796Nommé colonel du 64 régiment d’infanterie de ligne, par arrêté du 5 octobre 1803 Commandant de la place d’Ulm, en Souabe (Bavière), le 23 octobre 1805.Commandant de la province de Prignitz en Prusse (1806)
Admis à la retraite pour infirmités et blessures, par décret impérial du 16 mars 1807, avec pension de 2602 francs par décret impérial du 4 août 1807.
Il est maire d’Avallon pendant les Cent-Jours, nommé par l’Empereur, le 17 mars 1815.
Claude Nérin décède le 9 novembre 1838 à Avallon (Yonne) ville où il est inhumé.
Campagnes
- 1781-1782 : Côtes de Bretagne.
- 1792 : Prend part à la bataille de Valmy, le 20 septembre 1792, à l’armée du Nord.
- 1793 : Prend part aux opérations de l’armée de la Moselle.
- 1794-1795 à 1798 : Aux armées du Rhin et de la Moselle. Met en déroute l’ennemi au combat du 8 septembre 1794 et lui prend une pièce de canon. Se distingue au combat de Frankenwald (1795) Se fait remarquer au combat d’Offenburg où il repousse avec son 1 bataillon les charges du régiment de cuirassiers d’Anspach et le force à se replier après lui avoir tué son colonel le 28 juillet 1797. À la tête du 97 régiment d’infanterie de ligne, étant affectée aux armées d’Allemagne et d’Helvétie (1798), puis d’Italie et de Naples, il soutient à Terni avec les 1 500 hommes de sa demi-brigade et 4 compagnies de la 64 demi-brigade d’infanterie de ligne un combat contre un corps de 6 000 Napolitains, fait 450 prisonniers dont le général en chef et 12 officiers et prend 17 canons et 20 caissons le 27 novembre 1798.
- 1799 : participe à la bataille de la Trebbia le 19 juin 1799.
- 1800 : siège de Gênes.
- 1801 : armée d’observation du Midi dans les Abruzzes.
- 1803 - 1805 : armée des côtes de l'Océan, au camp de Boulogne.
- 1805 - 1807 : armée d’Allemagne.
Captivité
Fait prisonnier dans l’affaire de Cogoletto en Ligurie le 11 avril 1800, il est libéré la même année.
Blessures
- Blessé d’un coup de feu à la jambe gauche au combat de Neresheim lors du déblocage des lignes de Wissembourg. le 11 frimaire an II (30 novembre 1793)
- Blessé d’un coup de mitraille à la gorge, à Frankaudal, le 23 brumaire an IV (14 novembre 1795)
- Blessé par un éclat de pierre à la jambe gauche à la suite du ricochet d’un boulet au siège de Kehl, le 15 nivôse an V (16 janvier 1797)
Décorations
Le colonel Nérin est fait chevalier de la légion d’honneur (décret impérial du 20 frimaire an XII - 11 décembre 1803), puis officier par décret impérial du 26 prairial an XII (14 juin 1804).
Dotation
- Le 17 mars 1808, donataire d’une rente de 4 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
---|---|
Armes du baron Claude Nérin et de l'Empire, décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 11 mai 1808, officier de la Légion d'honneur D'or à la tour crénelée de sable, franc quartier de baron sorti de l'armée. Livrées : jaune, rouge, sable. |
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. , p. 392.
- « La noblesse d’Empire »
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 317.
- « Cote LH/1981/35 », base Léonore, ministère français de la Culture
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