Bruno Pulga
Quick Facts
Biography
Bruno Pulga (1922 - 1992) est un peintre non figuratif italien.
Biographie
Bruno Pulga naît à Bologne le . De 1943 à 1949, après avoir obtenu la licence du lycée artistique de Bologne, il poursuit ses études à la faculté d'architecture de Venise et de Florence. Il fréquente également l'Académie des beaux-arts de Bologne où ses professeurs sont Giorgio Morandi et Virgilio Guidi. En 1950 il effectue un premier voyage à Paris.
En 1954 Bruno Pulga participe à une première exposition de groupe à Turin (galerie "La Bussola"), présente l'année suivante sa première exposition personnelle à Bologne puis collabore avec la galerie "Il Milione" de Milan. Après un séjour de six mois à Londres, il y expose en 1958, ainsi qu'à Munich, puis travaille à Berlin et s'installe à Paris en 1961. Il s'y lie rapidement avec les peintres Mušič, Gischia, Hartung, Pignon, Anna-Eva Bergman, Ida Barbarigo, avec qui il expose en 1962 à Cortina d'Ampezzo, en 1964 en Allemagne (Musées de Wolsburg et de Nuremberg). Il reçoit en 1963 un prix à la Biennale de la gravure de Venise.
À partir de 1965 Pulga expose régulièrement en Italie, à Bergame (galerie Lorenzelli), Turin, Milan, Bologne, Venise et à Paris (galerie Facchetti, Salon de Mai, galerie Martin Malburet, galerie Ariel).
Ses dernières expositions sont en 1988 dans les Alternatives et en 1989 à la Galerie 2016.
L'œuvre
La peinture de Bruno Pulga est marquée, jusqu'en 1955, par la présence des paysages des Apennins.
À partir de la vision, dans une salle d'opération, d'un enfant qui venait d'être trépané et qui était mort, un nouveau thème apparaît en 1956 dans la longue série de ses Têtes, l'image transposée du visage humain. Pulga travaille alors la couleur au couteau, écrasant les couleurs. Il imagine, note le poète Jean Lescure, "le paysage humain de la mort, le paysage du visage humain, comme une sorte d'amoncellement de rochers. (…) La tête d'enfant (…) s'enfonce dans un univers de pierre" (p. 50-51).
Sur la fin des années 1970 la peinture de Bruno Pulga abandonne toute dimension allusive et se développe dans de larges champs colorés animés par les textures d'un graphisme nerveux.
Illustration
- Jean Lescure, Il trionfo della morte, avec 4 eaux-fortes de Bruno Pulga, Bergame, Lorenzelli, 1969.
Musées
- Allemagne
- Nuremberg, Kunsthalle
- Munich, Beyerische Staatsgemäldesammlungen
- France
- Paris, Collections nationales, Paris
- Italie
- Ancône, musée d’art aoderne
- Bologne, musée d’art aoderne
- La Spezia, musée d’art aoderne
- Milan, musée d’art aoderne
- Spolète, musée d’art aoderne
Bibliographie sélective
: source utilisée pour la rédaction de cet article
Monographie
- Jean Bouret, Pulga, Le Musée de poche, Paris, 1970 (104 p.).
Catalogues et ouvrages généraux
- Pulga, texte de Francesco Arcangeli, Circolo di cultura, Bologne, 1955.
- Pulga, texte de Erich Steingräber, galerie Klihmn, Munich, 1958.
- Bruno Pulga, texte de Marco Valsecchi, éditions de la galerie "Il Milione", Milan, 1958.
- Pulga, texte de Luigi Carluccio, galerie "Il Milione, Milan, 1959.
- Bruno Pulga, texte de Andreas Grote, éditions Capelli, Bologne, 1960.
- Pulga, texte de Giuseppe Marchiori, galerie "Il Milione", Milan, 1963.
- Pulga, texte de Bero Morucchio, galerie "Traghetto", Venise, 1964.
- Bruno Pulga, texte de Umbro Apollonio, dans Les Peintres célèbres, Mazenod, Paris, 1964.
- Pulga, texte de Nino Franck, galerie Facchetti, Paris, 1965.
- Pulga, texte de René de Solier et Marco Valsecchi, galerie Martin Malburet, Paris, 1968.
- Pulga, texte de Marco Valsecchi, galerie Lorenzelli, Bergame, 1969.
- Pulga, texte de G. Mazzariol, Fondation Querini Stampalia, Venise, 1975.
- Pulga, texte de C. Vivaldi, galerie Rotelli, Finale Ligure, 1975.
- Pulga, textes de G. Mazzariol et Giuseppe Marchiori, galerie Due Torri, Bologne, 1978.
- Pulga, textes de Erich Steingräber, Arturo Carlo Quintavalle, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Munich, 1982 (32 p.).
- Bruno Pulga: fragments de nature, texte de Sylvio Acatos, Bruno Pulga, Galerie 2016, 1988 (60 p.).
- Jean Lescure, Le Poète & la couleur, texte du film de Martine Lancelot, Marchainville, Éditions Proverbe, 1999 [sur Pulga, p. 50-51].